New York, le 18 juillet 2016 (Net Press). C’est ce lundi 18 juillet 2016 que l’Onu va travailler sur une proposition de résolution sur le Burundi faite par la France. En effet, Paris propose un déploiement de plus ou moins 200 policiers, 228 policiers au total, à Bujumbura tout comme à l’intérieur du pays.
Mais d’ores et déjà, l’ambassadeur du Burundi à l’Onu avait réagi en indiquant que le président Nkurunziza ne peut pas accepter plus de 50 policiers non armés, évoquant la souveraineté du pays qui doit être respectée. Mais ce jeu n’est pas gagné d’avance car les pays comme la Russie et l’Egypte ont indiqué qu’ils voteront ce projet de résolution au cas où le gouvernement burundais le soutient.
Burundi – Rwanda – Ua
Vers le passeport commun dans l’ua
Kigali, le 18 juillet 2016 (Net Press). C’est l’une des grandes réalisations de ce 27ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’est tenu dans la capitale rwandaise du 17 au 18 juillet 2016. En effet, les présidents tchadien et rwandais, Idris Deby Itno et Paul Kagame ont été les tout premiers bénéficiaires de ce passeport délivré par l’Union africaine. Il est prévu que les autres hauts responsables présents à Kigali comme les chefs d’Etat et des ministres des relations extérieures reçoivent le même passeport au cours de ce sommet.
Selon toujours ce sommet, le grand souhait est que d’ici 2018, tous les citoyens africains soient en possession de ce passeport. Il est à signaler qu’avec ce document, tout détenteur voyagera sans aucune difficultés partout en Afrique avec comme avantages qu’une fois arrivé dans un pays, l’on ait 30 jours de séjour.
Burundi - Rwanda - Politique
Un sommet sans le Burundi
Kigali, le 18 juillet 2016 (Net Press). La capitale rwandaise a accueilli le 27ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui a commencé ce dimanche 17 juillet 2016 à huis clos, de 9 heures à 12h30. Les chefs d’Etat ont évoqué les sujets qui divisent, notamment la situation politico-sécuritaire, humanitaire et diplomatique du Burundi, sans le Burundi, du Sud Soudan, la succession de Nkosazana Dlamini Zuma ainsi que la réintégration du Maroc dans l’organisation.
Concernant la raison de la chaise vide par le Burundi, Bujumbura a évoqué la présence éventuelle entre les frontières du Burundi et le Rwanda des groupes armés par Paul Kagame, ce que le gouvernement de Kigali rejette en bloc ;
Concernant le retrait de pays africains à la cour pénale internationale, un diplomate de l’Afrique de l’Ouest sous couvert d’anonymat a indiqué que lors de la préparation de ce sommet par les ministres des affaires étrangères de l’Union il y avait une forte opposition par certains pays en l’occurrence le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, d’où la décision de retirer le sujet de l’agenda. En outre, avec l’arrêt des poursuites judiciaires par la cour pénale international contre le chef d’Etat kenyan Jomo Kenyatta et son vice –président William Ruto, le sommet n’avait pas d’intérêt de soulever la question.
Comme la cour pénale internationale avait fait pression auprès de l’Afrique du sud d’extrader le président soudanais Omar el Béchir sous le coup de mandat d’arrêt international, la chef de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo, a affirmé que Béchir ne sera pas inquiété par le gouvernement de Kigali.
Burundi - Sécurité
Encore des armes saisis à Kayanza
Kayanza, le 18 juillet 2016 (Net Press). Des sources dignes de foi recueillies par la rédaction ce lundi le 18 juillet 2016 ont indiqué que la police a saisi 11 grenades dans le quartier Swahili dans la ville de Kayanza, chez un prénommé Salomon.
La même source a indiqué que Salomon, un très proche du parti au pouvoir, s’est chamaillé avec sa femme et cette dernière a interpellé la police. Lors de la fouille-perquisition, la police a découvert dans son ménage 11 grenades et par la suite, Salomon a pris le large vers une destination inconnue.
Mais ceux qui sont proches de ce fait estiment qu’une simple dispute de la maison ne peut pas pousser une femme à dénoncer son mari jusque-là. Ils trouvent que le différend est plus fort que l’on ne pense, une vérité qui n’est généralement connue que par le couple en conflit.
Burundi - Politique
Une initiative et changement qui prône pour le changement
Bujumbura, le 18 juillet 2016 (Net Press). L’association initiative et changement organise hebdomadairement des séances de sensibilisation à l’endroit des leaders des formations politiques agréées au Burundi dans le but de prôner pour le changement afin d’établir un état de droit.
Le conférencier, Deo Ngendahayo, au cours d’une conférence de presse animée a cet effet, a indiqué depuis la monarchie jusqu’à nos jours, le Burundi a été sous le joug des instabilités politiques chroniques, en témoigne qu’au cour de la succession des différents rois qu’a connus le Burundi, il y avait toujours des interventions très énergiques des reines-mères qui parfois causaient la crise de succession.
Lors de la période coloniale, les occupants du Burundi ont toujours divisé les peuples burundais pour régner et que depuis cette période, les leaders politiques ont copié puis collé ce système pour accéder au pouvoir des Républiques tout en appliquant des « démocraties » ethniques ou régionales qui sont à l’origine de l’instabilité politique observée dans la plupart des Etats africains. .
Deo Ngendakumana lance un appel vibrant aux décideurs et leaders politiques d’avoir un esprit de dialogue, d’observer les accords d’Arusha, d’organiser des élections libres et transparentes, de différencier les postes politiques des techniques afin d’œuvrer pour l’émergence de l’agriculture et la performance du secteur privé. Il prône également pour l’émergence de nouveaux visages sur la scène politique afin d’éviter des coup d’Etats, tout cela dans l’optique d’asseoir au Burundi un Etat de droit
Burundi – Sécurité
Publication du 31ème rapport de la campagne Sos-Torture
Bujumbura, le 18 juillet 2016 (Net Press). Il couvre la période du 9 au 16 juillet 2016 et évoque, comme à l’accoutumée, des arrestations arbitraires qui ont repris d’intensité dans la ville de Bujumbura, notamment dans la zone de Musaga. Selon toujours ce rapport, plusieurs dizaines de personnes ont été victimes de rafles quotidiennes, retenues durant des heures avant d’être relâchées sans explications.
Au moins 6 personnes ont été assassinées dans différentes localités dont quatre à Bujumbura. Parmi les victimes, selon toujours le rapport, l’on peut parler la députée de l’East african legislative assembly, Eala, Mme Hafsa Mossi, abattue tout près de son domicile à Mutanga Nord.
Le rapport évoque enfin la condamnation à trois ans de servitude à un juge du tribunal de grande instance de Kirundo qui serait victime d’un montage et d’une justice expéditive et dont le procès n’a pas été équitable.
Burundi – Afrique du Sud – Anniversaire
Le monde célèbre le Mandela Day
Johannesburg, le 18 juillet 2016 (Net Press). Cette date du « Mandela Day » a été retenue par la communauté internationale en fonction de la date de naissance du premier président noir sud-africain, Nelson Mandela qui, s’il était encore en vie, aurait fêté aujourd’hui ses 98 ans.
En effet, Nelson Mandela ou alors Madiba a vu le jour en Afrique du Sud le 18 juillet 1918 et a fait ses études dans son pays natal jusqu’en 1942 quand il a obtenu un diplôme en droit. Il entre à l’african national congress, Anc, son parti politique et il commence très tôt son combat politique contre l’Apartheid. Il est d’ailleurs condamné à la prison à vie en 1964 et ne quitte la prison qu’en 1991, après 27 ans derrière les verrous qu’il a accepté volontiers car il ne voulait pas être libéré contre le renoncement public à la lutte contre l’apartheid.
Il sera élu président de l’Afrique du Sud et intronisé le 10 mai 1994. Il ne briguera pas le second mandat car pour lui, ce n’est pas bon de diriger une nation quand on est âgé. Rappelons qu’à la fin de son premier mandat, Nelson Mandela avait 81 ans en 1999. Au cours de cette année, il a créé la Fondation Nelson Mandela et se consacre à la lutte contre le sida après la mort de son fils en 2005.
Voici la personne à qui les Nations Unies ont dédié une journée internationale et Nelson Mandela est l’un des rares hommes qui bénéficient d’un tel honneur encore en vie. En 2013, alors qu’il était usé, il a fêté ses 95 ans en juillet de cette année au moment où la communauté internationale venait de mettre en place cette journée.
Burundi-Usa-Sécurité
Démission d’un policier noir refusant d’être un nègre de maison comme Obama
New York, le 18 juillet 2016 (Net Press). Le chef de département de la police à New York, Philip Banks, vient de démissionner ce lundi le 18 juillet 2016, arguant d’être un nègre de maison comme le président américain Barack Obama.
Cette démission intervient au moment où s’observent de multiples meurtres noirs par des policiers blancs et il indique faire valoir ce que le président Barack Obama n’a jamais compris, grisé par le titre de président Américain. Le policier afro-américain avait posé sur la table des nombreuses réformes que sa hiérarchie avait frappées de nullité.