Bujumbura, le 19 juillet 2016 (Net Press). Selon des sources concordantes sous couvert d’anonymat recueillies aujourd’hui, des groupes rebelles ont donné un ultimatum à l’armée burundaise qu’elle sera envahie dans 45 jours. Ce serait une raison qui aurait poussé le chef d’Etat-major général de l’armée, le lieutenant général Prime Niyongabo, à retirer des congés tous les militaires, à aligner les réservistes du service national de défense.
La rédaction a contacté à cet effet le porte –parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza, qui rejette en bloc toutes ces allégations avant d’affirmer que la défense du territoire national reste une opération de routine des forces de défense nationale. Concernant la question de savoir pourquoi les militaires ne reçoivent plus de congés, la même source indique que l’armée burundaise est en train d’informatiser les listes des militaires.
Burundi – Sécurité
Un jeune homme se fait tuer dans la zone de Bwiza
Bujumbura, le 19 juillet 2016 (Net Press). Il s’appelait Bède Havyarimana, il travaillait à l’hôtel Safari Gate de Bujumbura, situé sur l’Avenue du Large. Il a été tué hier par des personnes qui n’ont pas été identifiées dans la zone Bwiza de la commune Muha, autour de 21 heures.
Selon des informations en provenance du lieu du crime, Bède Havyarimana se rendait dans cette parcelle pour rendre visite à une de ses connaissances qui souffrait d’une crise de l’estomac quand, subitement, il a aperçu quatre personnes derrière lui, dont une armée, qui ont contraint l’hôte à se rendre dans la chambre pour enfants. C’est à ce moment que quatre balles ont été tirées sur la victime qui a trouvé la mort juste à l’hôpital.
Les habitants de la zone Bwiza, tous ceux qui connaissaient cet homme, aussi bien dans le voisinage ou au service, indiquent que c’était un jeune homme très calme et très allergique aux discussions à caractère politique. Il était originaire de la province de Mwaro, dans la commune de Rusaka.
Burundi – Justice
Sept élèves de Rumonge condamnés à un an de prison ferme
Rumonge, le 19 juillet 2016 (Net Press). Sept élèves de la province de Rumonge du lycée de Rumonge et de Bugarama, ont été condamnés à une année de prison et à une amende de 50.000 Fbu chacun dans une infraction d’outrage à chef de l’Etat. En effet, ces élèves ont été arrêtés pour avoir gribouillé la photo du président de la République qui se trouvait dans des manuels scolaires.
Ces derniers ont toujours nié les faits, indiquant qu’ils ont trouvé les livres comme tels, ce que le ministère public n’a pas accepté, arguant que les élèves devaient aussitôt le signaler à la vue de ces griffonnages. Leurs avocats-conseils ont demandé que le ministère public démontre la responsabilité de chaque enfant dans cette infraction, ce qui n’a pas été fait.
Par ailleurs, les mêmes avocats ont indiqué qu’abîmer un livre de l’école est puni par le règlement scolaire et le ministère public a rétorqué que cela est prévu par l’article 379 du code de procédure pénale.
Burundi – Droits de l’Homme
L’Olucome se confie à la facilitation quant aux solutions à apporter à la crise actuelle
Bujumbura, le 19 juillet 2016 (Net Press). Juste après la session de dialogue inter-burundais qui a eu lieu du 12 au 14 juillet 2016 dans la ville tanzanienne d’Arusha, l’Olucome a jugé bon de remettre au facilitateur Benjamin Mkapa un mémorandum sur des solutions qu’il croit qu’elles sont adaptées à la crise politico-sécuritaire actuelle.
D’entrée de jeu, l’Olucome, à travers son document de 16 pages, divise son travail en plusieurs parties, quatre au total et dont la première porte sur les causes majeures du cycle de violences et du sous-développement du Burundi. Dans cette partie, cet observatoire retrace l’historique de la république dans ce pays, avec une intention manifeste pour nos dirigeants de se maintenir au pouvoir pour accéder aux différentes richesses.
La deuxième partie concerne les conséquences liées à la crise actuelle. Ce sont des dégâts qui ont été causés par de telles crises politiques, dont les pertes en vies humaines, des chocs psychologiques chez la plupart des Burundais, la fuite d’une partie active de la population à l’étranger, la perturbation de la paix, etc. C’est également les manifestations des populations de la capitale et de certains coins de l’intérieur du pays contre le troisième mandat du président sortant.
Quant à la troisième partie, elle concerne surtout les solutions à envisager pour le court, le moyen et le long terme. C’est notamment le respect strict de l’accord d’Arusha, d’organiser un dialogue inter-burundais franc et inclusif, exiger du gouvernement et des groupes armés de renoncer à la violence et d’arrêter des emprisonnements injustes. Enfin et c’est la quatrième partie, il faut un mécanisme de suivi, une loi votée au parlement et mise en place d’une structure indépendante à doter de moyens techniques et financiers pour effectuer le suivi de la mise en application de tous les compromis arrêtés.
Burundi - Economie
Des pleurs autour du commerce transfrontalier
Bujumbura, le 19 juillet 2016 (Net Press). La rédaction s’est entretenue ce mardi 19 juillet 2016 avec le président de l’association des commerçants transfrontaliers du Burundi, Emmanuel Manirakiza, qui indique que le commerce transfrontalier rencontre actuellement d’énormes défis suite à la crise politico-sécuritaire que traverse le pays pendant plus d’une année.
Emmanuel Manirakiza affirme qu’il y a deux poids deux mesures car les gros commerçants regroupant dans la chambre fédérale du commerce et industries du Burundi (Cfcib) ne sont pas inquiétés au moment où les petits commerçants transfrontaliers, une fois arrivés à la frontière avec la Rdc, ils sont obligés de payer sans reçu une somme de 2000 francs pour la carte jaune, 5000 francs aux agents de la police des frontières de la Rdc pour « dévierger » le passeport.
Des agents de services secrets brandissent leur carte de service pour inviter le petit commerçant de les corrompre en plus des taxes communales exorbitantes. Pour échapper à ces dernières, certaines vendeuses des pagnes passent par la foret et sont souvent violées. D’autres défis ne manquent pas notamment, le manque criant des devises ainsi que l’inflation vertigineuse qui obligent les consommateurs à acheter à un prix exorbitant, poursuit la source. La majorité de ces petits commerçants transfrontaliers sont analphabètes et ne comprennent pas l’anglais. Arrivés en Ouganda, ils sont rançonnés par des commissionnaires ougandais, les poussant à acheter à un prix élevé.
Emmanuel Manirakiza demande avec insistance au gouvernement burundais de promouvoir ce type de commerce en enlevant des taxes communales ainsi que d’autres taxes de l’office burundais des recettes. Pour lui, il faudrait également que le gouvernement mette en place un mécanisme d’encadrement de ces petits commerçants qui se font rançonner dans des pays voisins comme l’Ouganda, jusqu’à l’intérieur des banques reconnues par la loi ougandaise. .
Burundi - Economie - Opinion
Nos petites économies qui partent en fumée
Bujumbura, le 19 juillet 2016 (Net Press). Une opinion contactée par la rédaction ce matin pleure de nos petites économies qui partent en fumée à cause des mauvaises pratiques des Burundais ainsi que la crise politico-sécuritaire qui amène le Burundi vers un océan de belle misère.
En effet, selon la même opinion, une journée de travail compte huit heures mais les sujets peuvent attendre des heures et des heures avant que les hauts dignitaires ne passent sur une autoroute. Les Burundais n’ont pas de problème à passer cinq heures de temps à enterrer le leur sans parler des coûts exorbitants qui les accompagnent.
La même opinion pointe également du doigt les cérémonies de mariage, des commerçants qui arrivent au lieu du travail à 9 heures et ensuite rentrer à midi pour manger et se réveiller à 15 heures et qui rentrent avant 18 heures pour des raisons d’insécurité. Autant de pratiques qui nous maintiennent dans une pauvreté à la fois financière et mentale. Cependant, la même opinion s’étonne du fait que tout le monde le voit, tout le monde en parle mais quand il s’agit de changer de comportement, il faut que l’initiative vienne de quelque part ailleurs, des fois des pouvoirs publics et nous grognons quand des mesures pareilles sont prises, disons-nous souvent, cela est contraire à la culture de nos ancêtres.
Burundi – Rwanda - Politique
Un sommet qui s’achève autour d’une ambiance
Kigali, le 19 juillet 2016 (Net Press). Des sources en provenance de la capitale rwandaise recueillies ce mardi le 19 juillet 2016 indiquent que le 27ème sommet des chefs d’Etats et de gouvernements tenu depuis Kigali en dates des 17 et 18 juillet 2016 s’est terminé autour d’une ambiance extraordinaire.
Poursuit la même source, les présidents mélomanes comme Sasou Nguesso du Congo Brazzaville, Paul Kagame du Rwanda, Jacob Zuma de l’Afrique du Sud, Idris Deby …ont esquivé quelques pas …, des témoignages autour des cérémonies de danse on indiqué que le musulman président Deby Itno dans la timidité totale, ne maitrisait pas la danse et comme c’était le sommet des chefs d’Etat et de gouvernements, le citadin premier vice-président Gaston Sindimwo aurait surpris plus d’un s’il avait été présent. Mais attention, ce n’était pas l’ambiance ouverte à tout le monde, car les présidents soudanais et kenyans, hantés par le non retrait des pays africains de la cour pénale internationale, étaient très émus.
Burundi - Société
A la tribune d’humour
Washington, le 19 juillet 2016 (Net Press). Quelque part aux Etats-Unis d’Amérique, un homme riche est entré dans un resto pour déjeuner. A côté de lui, il y avait une très jolie femme en train d’ingurgiter son jus. Pour se rapprocher de cette belle créature, il recommande au serveur de servir à la dame une bouteille de champagne avec ce petit message : « dis-lui si je peux venir ».
La belle créature répond au serveur « il peut venir à conditions qu’il possède dans son garage un super Mercedes de 6 portes et aussi toujours une compagnie de culotte mesurant 30 cm. Notre homme répond au serveur « dis-lui que je peux vendre mes 18 véhicules marque Hama, pour rester avec 4 Mercedes à six portes. Concernant ma compagnie de culotte qui mesurait 20 cm, elle me dérange quand je marche, je veux enlever 5 cm ».