Bujumbura, le 20 juillet 2016 (Net Press). Aujourd’hui, le tribunal de grande instance et le parquet en mairie de Bujumbura n’ont pas fonctionné comme d’habitude. Selon des informations concordantes, ils étaient occupés à décentraliser leurs activités car chaque commune de la marie – elles sont actuellement au nombre de trois, Muha, Mukaza et Ntahangwa - aura ses propres instances judiciaires.
Selon toujours les mêmes sources d’informations, la mesure de décentralisation des juridictions dans ces communes a été prise le 23 juillet 2016 et c’est aujourd’hui qu’elle a été mise en application, à l’insu semble-t-il des avocats et des magistrats dont l’essentiel des activités s’exercent dans de tels locaux.
Les informations à la disposition de la rédaction indiquent que le tribunal de grande instance et le parquet de la commune Muha seront basés dans les bâtiments de l’auditorat militaire sur l’avenue du Large. Ceux de Mukaza travailleront au parquet actuel et les instances judiciaires de la commune Ntahangwa se retrouveront dans la maison située au quartier 9 de la zone de Ngagara, appartenant à Edouard Nduwimana, 2ème vice-président de l’assemblée nationale.
Des justiciables qui s’étaient présentés aux différents tribunaux se sont demandé pourquoi cette mise en application ne pouvait pas attendre la période des vacances judiciaires qui débutent généralement le 1er août de chaque année. En effet, c’est dans cette période d’un mois que le travail des services judiciaires tourne au ralenti car il n’y a pas de procès.
De leur côté, les magistrats et avocats se sont posés la question de savoir ce que deviendront les jugements qui ont eu lieu entre le 23 juin et le 19 juillet 2016 car ils risquent d’être frappés d’incompétences des tribunaux et des parquets qui les ont jugés.
Burundi – Economie
Hausse généralisée des produits de première nécessité
Bujumbura, le 20 juillet 2016 (Net Press). C’est le constat que l’on fait quand on parcourt la plupart des magasins ou alors des marchés qui œuvrent dans ce pays. En effet, depuis que les devises sont devenues rares dans ce pays et par conséquents chères, tous les produits de première nécessité sont devenus très chers s’ils ne sont pas tout simplement introuvables sur le marché.
Au moment où nous mettons sous presse, nous avons appris qu’un litre d’essence coûte actuellement 4.000 Fbu dans la province de Karuzi si l’on parvient à en trouver. Comme il n’y en a pas sur la station d’essence qui est basée dans cette région, il faut des acrobaties pour trouver une petite goutte d’essence, d’où le prix mentionné ci-haut au moment où officiellement, le prix est à 2.000 Fbu le litre à la pompe.
Dans les autres provinces comme Bujumbura et Gitega, tout comme Ngozi, l’on est frappé par la montée exponentielle des produits vivriers. Quant à la capitale Bujumbura, l’on constate que le prix du matériel de bureau a sensiblement augmenté, ce qui fait que même les services deviennent très chers.
Burundi – Administration
Les Ong’s obligées de déclarer les salaires de leurs employés
Bujumbura, le 20 juillet 2016 (Net Press). Selon une correspondance du 12 juillet 2016 émanant de l’office burundais des recettes, les organisations non gouvernementales sont priées de déclarer les noms de leurs employés, Burundais et étrangers, l’affectation de chacun, sa nationalité, la date d’engagement ainsi que leurs salaires.
Elles doivent également déposer une copie des conventions entre l’Ong et le gouvernement du Burundi. Toutes ces exigences doivent parvenir au chargé des enquêtes auprès de l’Obr endéans 15 jours. Celui qui n’obéira pas à cette mesure sera puni, selon toujours la correspondance, par une amende qui n’a pas été cependant précisée.
Burundi - Politique
Un alibi qui ne rassure pas
Bujumbura, le 20 juillet 2016 (Net Press). Le chef de la diplomatie burundaise, Alain Aimé Nyamitwe, à travers une conférence de presse animée ce mardi le 19 juillet 2016, a indiqué que les raisons de la chaise vide lors du 27ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement tenu dans la capitale rwandaise la semaine dernière sont la suite des mauvaises relations qui existent entre le Burundi et le Rwanda.
Rappelons que les deux nations se renvoient la balle en s’accusant mutuellement d’être source d’insécurité de l’autre. Pour cela, le ministre a indiqué que la délégation burundaise ne pouvait participer à ce sommet car sa sécurité n’était pas garantie. En outre, c’était une façon d’afficher un sentiment de mécontentement à l’endroit de l’Union africaine car cette dernière a minimisé ce climat tendu entre les deux pays.
Une large opinion à Bujumbura indique que c’est un alibi qui ne rassure pas car le gouvernement essaye de justifier l’injustifiable. En effet, à l’agenda des experts qui ont préparé cet sommet, figurait la sécurisation des délégations venues de toute l’Afrique. C’est dans ce contexte que le président soudanais, Omar el Béchir, pourtant sous mandat d’arrêt international, ne s’est pas inquiété outre mesure dans le pays de Paul Kagame.
D’après toujours l’opinion, cet argument serait massue si les experts burundais, qui avait été conviés pour préparer ce sommet conjointement avec leurs paires de l’Union avant d’être rappelés manu militari par Bujumbura, avaient été inquiétés par le gouvernement de Kigali. Ceci pourrait faire croire qu’il y a deux langages au sein du même gouvernement car il n’y a pas longtemps, le porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, avait déclaré dernièrement que le gouvernement participera bel et bien à ce sommet.
Dans sa conférence de presse de ce 19 juillet 2016 la ministre rwandaise des relations extérieures, Louise Mushikiwabo a indiqué qu’il est déplorable que le Burundi n’ait pas été représenté au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement. Pour elle, ce sommet était très important et a pris des mesures très pertinentes.
Louise Mushikiwaboa poursuivi en indiquant qu’il y a des réalités au Burundi qui dépassent tout entendement, ce qui inquiète le Rwanda et l’Afrique s’inquiètent. Au sein de la communauté de l’Afrique de l’Est, l’on continue à suivre de près la question du Burundi tout en précisant que cette communauté souhaite beaucoup de bien au peuple burundais.
Burundi - U.A - Politique
L’Union africaine peine à faire face aux défis du continent
Bujumbura, le 20 juillet 2016 (Net Press). Selon un politologue sous couvert d’anonymat contacté par la rédaction ce mercredi le 20 juillet 2016, l’Union africaine peine à faire face aux défis du continent. Elle n’est pas en mesure de traiter des questions sensibles qui hantent l’Union comme celle du Burundi qui est plongé dans une crise politico-sécuritaire depuis que le président Nkurunziza a annoncé son intention de briguer son troisième mandat.
Des affrontements meurtriers à Juba au Sud Soudan, les sectes Boko – Harama qui sèment la terreur, les tueries au Nigeria et au Cameroun de Daech, Al Qaïda au Maghreb islamique, des Shebbabs en Somalie, en 2015, 4523 attentats ont endeuillé 44 des 54 pays africains. En 2016, des attaques d’Ouagadougou, d’Abidjan, de Bamako, des guerres internes qui mettent à nu l’efficacité de l’Union. Elle est incapable de gérer les crises, de faire face aux nombreuses violations des constitutions par les dirigeants africains, la guerre de succession qui a eu lieu pour le moment pour prendre la tête de l’organisation.
Burundi – Usa - Elections
Donald Trump officiellement investi candidat du GOP à la présidentielle américaine
Cleveland, le 20 juillet 2016 (Net Press). Le milliardaire Donald Trump a été officiellement désigné mardi 20 juillet 2016, à Cleveland, dans l’Etat de l’Ohio, par le parti républicain comme candidat à la Maison Blanche pour les élections présidentielles de Novembre. L’homme d’affaires de 70 ans a recueilli le soutien de la majorité des délégués, franchissant ainsi un cap pour emporter l’investiture de son camp.
Il acceptera sa nomination ce jeudi soir le 22 juillet 2016 mais selon des informations fournies sur son compte Twitter, il a déjà indiqué que c’est un honneur pour lui de représenter ce camp aux élections de 2016. Il affrontera du côté des démocrates l’ancienne première dame, Hilary Diane Rodham Clinton. Signalons que pour la première fois aux Etats-Unis, les électeurs sont dans l’obligation de choisir un président parmi deux candidats antipathiques dans l’opinion.