Muramvya, le 26 juillet 2016 (Net Press). Dans ses dépêches d’hier, la rédaction a mentionné un cas d’un journaliste du groupe de presse Iwacu, Alexis Bigirimana, qui a été arrêté à Bugarama depuis vendredi de la semaine dernière. Signalons que dans cette dernière dépêche, l’on avait mentionné qu’il a été arrêté samedi le 23 juillet dernier mais après vérification, l’on s’est rendu compte que c’était la veille.
Si l’organisation non gouvernementale Reporters sans frontières pointe du doigt le service secret qui, à son avis, devrait connaître l’endroit où notre confrère est enfermé, le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, via son compte tweeter, a indiqué que la police burundaise n’est pas responsable de l’arrestation du journaliste du groupe de presse Iwacu, Jean Bigirimana et invite sa famille de travailler de concert avec la police pour faire libérer ce journaliste aujourd’hui incarcéré dans un lieu inconnu.
Depuis Bruxelles, le directeur de la publication du groupe de presse Iwacu, Antoine Kaburahe, lance un appel vibrant au gouvernement burundais de libérer ce reporter afin qu’il puisse retrouver sa jeune femme de 27 ans, la prénommée Godeberthe Hakizimana ainsi que ses deux enfants où le cas échéant, que la justice puisse statuer sur son cas en étant libre de tout mouvement.
Dans le même chapitre, l’on saura que dans la soirée d’hier, un journaliste basé dans la province de Rutana, du nom de Nestor Ndayitwayeko, du journal « Info Grands Lacs », a été battu par un officier de police, Léandre Nkurunziza, du commissariat de police dans cette, alors qu’il était dans une buvette. Pour le moment, il craint pour sa sécurité car le policier lui a dit plus tard qu’il va chercher un mandat d’arrêt pour l’emprisonner.
Burundi – Suisse - Sécurité
La sécurité du Burundi au centre des débats à Genève
Genève, le 26 juillet 2016 Net Press). Dans un communiqué rendu public ce mardi le 26 juillet 2016 par l’office des droits de l’homme des Nations Unies, le comité de lutte contre la torture va organiser des assises de grande envergure en dates des 28 et 29 juillet 2016 à Genève en Suisse. Les discussions seront centrées sur des violations graves des droits de la personne humaine, des tueries massives, des harcèlements des opposants politiques ainsi que des hommes de medias.
Dans ce contexte, l’on parlera bien entendu de la liberté de la presse, de la tentative d’assassinat du défenseur des droits de l’homme Pierre-Claver Mbonimpa et de l’assassinat de son fils Welly Fleury Nzitonda chez lui à Mutakura ainsi que des exactions commises par les jeunes Imbonerakure.
Cette réunion de haut niveau verra la participation d’une forte délégation gouvernementale qui sera conduite par la ministre de la justice, Aimée Laurentine Kanyana et les organisations de la société civile. Selon des informations concordantes, à l’issue de cette réunion, des mesures contraignantes seront prises, allant dans le sens de ramener l’ordre et la tranquillité au Burundi.
Soulignons que les réunions de ce genre ont été organisées de par le passé pour deux autres pays qui étaient en crise politico-sécuritaire. C’était pour la première fois en 1996 quand la communauté internationale tentait de résoudre les conflits israélo–palestiniens, ensuite en 2012 sur la Syrie et pour la troisième fois en 2016 sur le Burundi.
Burundi – Médias – Administration
Rumeurs autour du départ du directeur général de la Rtnb
Bujumbura, le 26 juillet 2016 (Net Press). L’on ne sait pas trop si ce sont des gens qui voulaient le départ du directeur général de la Rtnb, Jérôme Nzokirantevye, mais c’est comme si. En effet, dans l’après-midi d’hier, l’on ne parlait que de cela et l’information venait de quelques éléments de la radio et télévision nationales.
L’information était tellement précise que même l’identité de son remplaçant a été dévoilée car il s’agissait de Salvator Nizigiyimana. Cela était d’autant plus plausible que cet homme a évolué dans le domaine de la communication. A un certain moment, il a été administrateur au sein d’une imprimerie publique, feue Inabu, ou imprimerie nationale du Burundi, qui était située au quartier Jabe, à l’avenue dite « de la mort ».
Il a été également directeur général de l’office national des télécommunications, Onatel, avant de diriger la régie nationale des postes. La rumeur était donc bien étoffée et bien raffinée qu’elle passait pour une réalité. Pour certains confrères de la Rtnb, cette information était connue depuis quelques jours, mais la décision a traîné dans le signataire du ministre chargé de la communication, Nestor Bankumukunzi.
Ce n’est que plus tard que l’on a appris, de sources proches du concerné, donc de l’ « heureux élu », que l’information était fausse car Salvator Nizigiyimana était président du conseil d’administration de la Rtnb. Il n’y a pas donc de nomination en vue mais il a indiqué qu’il avait lui-même appris cette information.
Nous apprenons cependant que culturellement, le directeur général de la Rtnb veut couper à tout prix le pont avec le Rwanda. Cela se remarque à travers un communiqué de la direction générale qui interdit formellement de ne plus diffuser sur les ondes et écrans publics toutes les chansons et musiques rwandaises.
Le même communiqué va plus loin en interdisant même les musiques Gospels chantées par les choristes rwandais, tout comme les musiques de ceux qui se sont opposés farouchement contre le troisième mandat, en l’occurrence Thomas Nzeyimana, connu sous le sobriquet de Mkombozi, Leonard Niyomwungere, le groupe Lion Story.
Burundi – Rdc - Sécurité
Koffi Olomide entre le marteau et l’enclume
Kinshasa, le 26 juillet 2016 (Net Press). Apres que le célèbre chanteur Congolais Koffi Olomide eut affiché un comportement bizarre à l’aéroport international Jomo Kenyatta au Kenya, en frappant d’un coup de pied l’une de ses danseuses, il a été emprisonné pendant 24 heures à l’aéroport de ce pays avant d’être déclaré persona non grata sur le sol kenyan. Pour cela, il conduit manu militari vers Kinshasa où la police kinoise vient de l’arrêter. Au moment où nous mettons sous presse, il est sous interrogatoire à Kinshasa. Il avait demandé pardon à la chanteuse et tous les Kinois mais cela n’a eu aucun effet sur la colère de ses compatriotes.
Des messages mêlés d’indignation de comportement d’un sauvage affluent de part toute l’Afrique, dont notamment le gouvernement zambien qui, à travers son porte –parole, vient d’interdire l’octroi du visa à Koffi Olomide qui avait le projet d’animer très prochainement un concert à Lusaka.
Soulignons qu’en 2012, le chanteur avait été condamné à 3 mois de prison avec sursis pour coups et blessures volontaires contre son producteur.
Burundi – Somalie - Sécurité
Encore une fois l’Amissom attaquée
Mogadiscio, le 26 juillet 2016 (Net Press). Selon le journal londonien Reuters, le groupe islamiste El Shabab viens d’attaquer ce mardi matin le 26 juillet 2016, les contingents de l’Amisom en Somalie campés à proximité de l’aéroport international de Mogadiscio. Le bilan est de 12 morts et l’attaque a été confirmée et revendiquée par ce groupe.