Bujumbura, le 27 juillet 2016 (Net Press). Deux personnes ont trouvé la mort dans la zone de Bwiza, commune Mukaza, au centre de la ville de Bujumbura. L’incident a eu lieu à la 7ème avenue, n° 73, devant l’hôtel La Gloria. Selon des informations recueillies sur place, un taxi rentrait sa cliente à cet endroit vers 4 heures quand ils ont rencontré deux hommes armés qui ont tiré en leur direction.
Le taximan et un autre homme qui était tout près ont été fauchés par ces balles mais la femme qui était à bord du taxi a pu échapper. La police indique qu’il s’agit de voleurs armés qui tentaient de dévaliser des ménages dans les environs. Les gestionnaires de cet hôtel voudraient des patrouilles beaucoup plus intenses de la police dans des endroits fréquentés par plusieurs personnes comme les hôtels, les restaurants et les buvettes pour que leurs activités se poursuivent en toute sécurité.
Burundi – Politique
Le Cndd-Fdd demande des sanctions pour certaines organisations internationales
Bujumbura, le 27 juillet 2016 (Net Press). Le parti au pouvoir Cndd-Fdd est « agacé » par le travail des organisations de défense des droits de l’homme comme Human rights watch, Fidh, ligue Iteka, Amnesty international, etc, qui les accuse de soutenir ceux qui ont tenté de détrôner Pierre Nkurunziza du pouvoir. Pour cette formation politique, que ce soit ces organisations de défense des droits de l’homme ou Zeid Ra’ad Al Hussein, chargé des droits de l’homme à l’Onu, ils ont le même objectif.
Lors d’une déclaration rendue publique hier par ce parti, il demande au gouvernement en place de prendre des mesures à l’endroit de ces organisations de défense des droits de l’homme. Ce parti accuse également le président rwandais Paul Kagame d’être l’auteur de tous les maux que le pays a connu dans des moments différents. Il rappelle même que le parti Fpr au pouvoir à Kigali a tué le président Cyprien Ntaryamira et ses deux ministres Cyriaque Simbizi et Bernard Ciza.
Burundi – Politique
Il y a un an, Agathon Rwasa intégrait les institutions
Bujumbura, le 27 juillet 2016 (Net Press). Il y a un an jour pour jour, Agathon Rwasa entrait dans l’hémicycle de Kigobe, non pas pour répondre à un rendez-vous, mais pour y siéger comme membre de l’assemblée nationale issue des élections qu’il avait boudées. A la télévision, on le voyait assis à côté de Bénigne Rurahinda, députée du Cndd-Fdd, qui était en train de se moquer de lui.
Quelques jours plus tard, c’était le moment de mettre en place le bureau de l’assemblée nationale et Agathon Rwasa, qui n’était entré qu’avec une vingtaine de ses militants, a été propulsé par le Cndd-Fdd à la place de premier vice-président de l’assemblée nationale.
C’était la lune de miel entre lui et le Cndd-Fdd et quand il allait rendre visite aux populations dans différentes régions du pays, il pouvait lui aussi distribuer de l’aide à ces populations comme le font les autres plus hautes autorités de la république. Mais l’entente ne dura pas longtemps car, se lamentait-on au Cndd-Fdd, il n’a pas changé de langage et il est resté opposant malgré tout.
C’est dans ce contexte que l’aide aux populations lui a été retirée et très récemment, il lui était tout simplement impossible d’accéder aux populations comme cela a eu lieu à Cibitoke et à Karuzi. Pour le moment, Agathon Rwasa, tout comme son porte-parole Aimé Magera, crient sur tous els toits que le premier vice-président de l’assemblée nationale est menacé de mort, ce qu’une opinion considère comme de la comédie car cet homme a toujours déclaré cela, notamment quand il était encore à l’opposition. Pour la même opinion, il ne peut pas toujours brandir la même chose au moment où il est à l’assemblée nationale et au gouvernement en même temps, une place qu’il ne mérite pas par ailleurs car il n’a jamais reconnu les élections.
Burundi - Politique
Des initiatives pour changer le visage du pays
Bujumbura, le 27 juillet 2016 (Net Press). Dans les initiatives pour changer l’image du Burundi, la rédaction a tendu le micro baladeur à certains hommes politiques ce mercredi le 27 juillet 2016, dans l’optique de dialoguer sur la perception de la démocratie dans toutes les sphères de la vie politique du pays. C’est dans ce contexte que la rédaction a rencontré le président du parti Radebu et ancien candidat aux élections présidentielles de 2015, Jean de Dieu Mutabazi.
Répondant à la question de la différence d’une démocratie étouffée dans l’œuf en 1993 et une démocratie qui a refait surface en 2005 et dont les pleurs chez la plupart des compagnons du président Ndadaye ne tarissent pas. Pour lui, l’avènement de la démocratie prôné par Ndadaye a été étouffé dans l’œuf par une armée monocolore déloyale et les accompagnateurs de Ndadaye se sont contentés de faire la transition avec les putschistes.
Il est donc normal que ces derniers regardent de mauvaise œil la jeune démocratie qui renait. A la question de savoir si les élections à la burundaise ne sont qu’un recensement ethnique , Mutabazi tente de dresser un bilan en fonctions des couches ethniques que connait le pays en indiquant que sur les probable 85 pourcent que compte les Hutus, les candidats hutus Nkurunziza et Ndadaye auraient été élus aux environs de ce pourcentage tandis que le candidat tutsi en la personne du major Buyoya qui a perdu les élections de 1993 aurait été élu a la hauteur de 14 pourcent que compte la minorité tutsis.
La rédaction a essayé de savoir pourquoi il y a toujours les mêmes visages au sein d’un même parti politique qui font la course à la candidature de la présidence et qu’il y a une large opinion qui plaide une alternance ethnique, religieuse et régionale au sein d’une même formation politique, voire aller dans la transparence en organisant des primaires pour accéder à la candidature de la présidence de la République, Mutabazi répond qu’on va rattraper le train en marche et que même aux Etats Unis d’Amérique, le candidat démocrate d’origine musulmane et africaine a accédé à la maison blanche.
Burundi – Etats-Unis - Société
A la tribune d’humour
New York, le 27 juillet 2016 (Net Press). La tribune d’humour nous amène aux Etats Unis d’Amérique, à New York où une personne riche entre dans un luxueux hôtel de New York. Aussitôt, il remarque un Africain dans un coin, il va à la réception et demande à la bonne dame de servir de la nourriture gratuite à tout le monde, sauf au noir Africain qui est dans le coin là-bas. Les serveuses obtempèrent et servent comme il a demandé.
Le Noir dans le coin, au lieu de se montrer frustré, sourit au Blanc et lui dit « merci monsieur ». Furieux de cette attitude de l’Africain, l’homme rétorque aux serveuses blanches de servir tous les boissons qui s’y trouvent et gratuitement à tout le monde sauf l’Africain et les serveuses blanches respectent sa demande. Le riche regarde le Noir pour constater son émotion, mais ce dernier arbore un sourire plus grand en lui disant merci beaucoup Monsieur. Très en colère et emporté, le riche va à la réception et demande à la belle dame pourquoi tout ce que je lui ai fait, ce Noir est encore souriant et me remercie en plus « n’est t-il pas fous par hasard ? » La belle dame lui répond froidement, c’est notre patron …il est le propriétaire de cet hôtel.