Muramvya, le 5 août 2016 (Net Press). Même la commission nationale indépendante des droits de l’homme, Cnidh, s’est rendu sur les lieux, à Bugarama et dans la province de Muramvya, mais n’a pu rien trouver, ni où le journaliste serait situé, ni les conditions de sa détention au cas où il le serait toujours. Le président de cette commission demande à la police de redoubler d’effort dans sa recherche jusqu’à retrouver le journaliste, tout en indiquant que sa commission poursuit elle aussi des recherches.
Au sud du pays, dans la province de Bururi, trois personnes ont été grièvement blessées tandis que dix autres l’ont été légèrement dans un accident de roulage à Ruringanizo, dans la commune de Rutovu dans la soirée d’hier. L’excès de vitesse est à l’origine de cet accident de ce véhicule de transport dont le gros des occupants étaient des élèves qui venaient de passer un examen d’Etat afin d’accéder à l’enseignement supérieur. Aux dernières nouvelles, nous apprenons que les trois personnes ont trouvé la mort.
Burundi – Rwanda – Trafic
Après l’arrêt de la circulation des biens, celle des personnes
Bujumbura, le 5 août 2016 (Net Press). C’était hier 4 août 2016 peu après 11 heures que Bujumbura a pris une décision de ne plus laisser des compagnies de transport Volcano et Yahoo traverser la frontière, en provenance ou en direction de Kigali. Cette mesure qui a surpris d’ailleurs les autorités rwandaises à la frontière a été mise en application par les policiers de la police de l’air, des frontières et des étrangers, Pafe.
Dans cet instant, les voyageurs qui étaient à bord de ces bus sont descendus à la frontière et l’ont traversée à pieds à la recherche d’autres voitures vers Kigali. Ceux qui venaient de Bujumbura ont tout simplement fait demi-tour.
Au niveau de la police, l’on dit que cette mesure a été prise pour mettre en application une mesure gouvernementale visant à empêcher toute sorte des marchandises dans les pays voisins. Selon toujours la police, certains parmi ces véhicules ne respectent pas cette mesure et continuent à transporter ces denrées comme si de rien n’était.
Mais il semble que cette mesure aurait été prise pour des raisons de sécurité car il y aurait des soupçons que des éléments qui déstabilisent le Burundi proviendraient du Rwanda à bord de ces véhicules. Au niveau de la compagnie Volcano, l’on explique qu’il est interdit de se rendre au Rwanda, sans autre commentaire.
Burundi – Droits de l’Homme
Les avocats ripostent
Bujumbura, le 5 août 2016 (Net Press). Dans l’une de nos éditions antérieures, nous avions fait état d’une correspondance du procureur général de la République près la cour d’appel de Bujumbura à l’endroit du bâtonnier de l’ordre des avocats de Bujumbura, le 29 juillet 2016, lui demandant de radier du barreau quatre avocats, Armel Niyongere, Vital Nshimirimana, Dieudonné Bashirahishize et Lambert Nigarura (voir Net Presss du 3 août 2016).
Ces derniers n’ont pas tardé à réagir car en date du 4 août 2016, ils ont riposté et rejeté en bloc les accusations contenues dans cette correspondance du procureur général près la cour d’appel. Ils y voient une forme de représailles contre leur participation dans les manifestations pacifiques de l’année passée et dont l’objectif était de défendre la constitution et l’accord d’Arusha d’une part ainsi que la participation de trois d’entre eux dans les travaux de la 58ème session du comité des Nations Unies contre la torture à Genève du 26 au 30 juillet 2016 et où le gouvernement a été incapable de répondre à des questions des experts.
Face à ce qu’ils appellent fuite en avant, ces avocats condamnent cette tentative de fabriquer des motifs fallacieux qui tendent à saboter leur travail de défenseur des droits humains en leur privant la qualité d’avocats dont ils sont en train de faire usage dans la saisine de mécanismes judiciaires internationaux.
Et de mettre en évidence les prestations de chaque avocat en ce qui concerne l’organisation des manifestations et la saisine des instances judiciaires internationales. Ils assurent qu’ils ne seront pas intimidés par cette tentative de freiner leurs activités et poursuivront leur travail d’éradiquer l’impunité.
Burundi-Sécurité
Une opposition au déploiement qui inquiète
Bujumbura, le 5 août 2016 (Net Press). La semaine dernière, le conseil de sécurité des Nations Unies a pris une résolution 2303 autorisant le déploiement de 228 policiers qui seront charges de faire face à l’insécurité grandissante, la violation massive des droits de la personne humaine, des tueries qui gangrène le Burundi après le 26 avril 2015.
Ce mercredi le 3 août 2016, le gouvernement du Burundi, à travers le communiqué de son porte-parole, s’insurge contre le déploiement de cette force onusienne sur le sol burundais avant d’annoncer que cette intervention faciliterait une flambée de terrorisme, constituerait une piste de déstabilisation des institutions en place.
Une large opinion s’inquiète de cette opposition à ce déploiement car selon elle, la fraternité universelle fait que le Burundi a envoyé des contingents pour ramener la paix et la sécurité en Somalie, une bastion victime d’un terrorisme grandissant et que même la planète salue ce geste hautement salutaire. Dans la même logique, le conseil de sécurité des Nations Unies a pris une mesure salutaire d’envoyer des policiers faire face au terrorisme qui secoue le Burundi, que le gouvernement ne nie pas et qui a broyé les fils et les filles du Burundi, jusque dans les rangs des hautes autorités du pays, en l’occurrence l’assassinat du lieutenant general Adolphe Nshimirimana, le general Athanase Kararuza, le colonel Jean Bikomagu, le lieutenant colonel Darius Ikurakure, la députée de l’eala Hafsa Mossi, etc.
Pour cette opinion, derrière cette négation de l’envoi de ces policiers, trament beaucoup de choses qui inquiètent, des interrogations qui font croire que le gouvernement de Bujumbura ne veut pas que les Nations Unies, à travers ces policiers, se rendent compte des horreurs et des pleurs ainsi que la boucherie humaine qui frappent douloureusement le Burundi.
Par ailleurs, des interrogations ne cessent d’affluer dans les esprits de savoir pourquoi « le pouvoir de Bujumbura avait accepté le déploiement de 50 policiers et refuser le déploiement des policiers dont le chiffre n’est pas loin du premier, c’est-à-dire 228 policiers ? » Pour cette opinion, il est impensable que le corps de la défense et de sécurité, suffisamment outillé qui fait l’honneur du Burundi dans le concert des nations dans leurs opérations de maintien de la paix, et de la sécurité en Somalie et en République centrafricaine, en Côte d’Ivoire, en Haïti et que même certains officiels demandent qu’il y ait une mission de maintien de la paix en France menacée de terrorisme, mais que ce corps soit paniqué et terrorisé par les 228 soldats.
Selon la même source, le pouvoir de Bujumbura donne un autre argument qui ne rassure pas, qui indique que l’envoi de ces forces onusiennes serait la violation fragrante de l’intégrité du territoire alors qu’il n’ose pas burundais retirer ces troupes en Somalie, en République centrafricaine, en Haïti et en Côte d’Ivoire car il a violé l’intégrité de leurs territoires.
Dans la même foulée, le ministre français de affaires étrangères Jean Marc Ayrault, au cours de sa visite en Tanzanie, a invité le gouvernement burundais à accepter urgemment la mise en application de la résolution 2303 dans le but de ramener la paix et la tranquillité sur le Burundi
Burundi – Usa – Société
Sacha, la fille du président Barack Obama serveuse dans un restaurant
Washington, le 5 août 2016 (Net Press). Sans complexe, ayant l’ambition de gagner quelques sous et occuper utilement ses vacances, laissant de côté les privilèges de la Maison blanche, Sacha Obama, la benjamine de l’homme le plus puissant de la planète, travaille comme serveuse dans un restaurant à Nancy Massachusetts, un restaurant de fruits de mer, situé à l’ile Marthavineyard. L’adolescente de 15 ans effectue des nombreuses tâches, notamment la préparation des tables, sert les clients. D’après des informations dignes de foi, nombreuses personnalités riches de ce pays affluent massivement vers ce restaurant pour être servies par la fille de Barack Obama. Des informations humoristiques annoncent qu’elle aurait eu beaucoup de pourboires dans cette vacance d’été.