Bujumbura, le 22 août 2016 (Net Press). Quatre personnes dont un policier ont été kidnappées ce dimanche dans la zone de Gatumba, commune Mutimbuzi, province Bujumbura rural. Par ailleurs, dans la capitale Bujumbura, des coups de feu ont été entendus dans la nuit d’hier à Nyakabiga, à l’avenue communément appelée Avenue de la mort. Des bandits, qui seraient venus de la rivière Ntahangwa, ont attaqué un couple et blessé le mari. Les policiers ont tiré des coups dans l’objectif de chasser ces bandits.
Dans la zone de Musaga, des informations en provenance de cette contrée indiquent qu’il y a une arme à feu qui y a été saisie et deux personnes arrêtées pour des raisons d’enquêtes. Dans la commune Bugarama, commune et province Muramvya, un véhicule de type Hiace, servant de transport en commun, plaque d’immatriculation A 5675 A, a dérapé et s’est renversé ce dimanche 21 août 2016. Le bilan est lourd car deux personnes ont trouvé la mort sur le champ et 11 autres ont été blessées. Elles ont été dépêchées à l’hôpital de Muramvya.
Signalons dans un autre contexte qu’un mois jour pour jour vient de s’écouler après la disparition de notre confrère Jean Bigirimana. Il avait été enlevé le 22 juillet 2016 dans la zone de Bugarama et depuis, l’on n’a aucune idée de l’endroit où il pourrait être. L’espoir de le retrouver, surtout encore en vie, disparaît de plus en plus aussi bien dans sa famille que dans l’équipe de rédaction du journal Iwacu.
Burundi – Communication – Sécurité
Quand la communication moderne fait peur aux autorités burundaises
Bujumbura, le 22 août 2016 (Net Press). Ces derniers jours, posséder des outils de communication moderne fait paniquer les autorités policières. C’est ce qui vient d’être démontré ce samedi 20 août 2016 vers 16 heures quand des policiers ont fait irruption dans une buvette dénommée Kukaguru, située tout près d’un autre bar restaurant appelé Havana, sur le Boulevard du parti Uprona.
Selon des informations en provenance de ce bistrot, plus de 50 personnes ont été arrêtées dans l’après-midi de ce samedi, accusées de communiquer sur les réseaux sociaux, sur Whatsup et de partager des informations de cette manière-là. Ces personnes ont été entendues dimanche 21 août 2016 et d’après les informations livrées par le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, 46 des 54 personnes arrêtées ont été relâchées, dont un professeur de l’école normale supérieure. Signalons cependant que parmi les grands utilisateurs de ces réseaux sociaux, figurent les policiers, à commencer par leur porte-parole.
Burundi – Sécurité
La campagne Sos/Torture sort son nouveau rapport hebdomadaire
Bujumbura, le 22 août 2016 (Net Press). Ce rapport n° 36 couvre la période du 13 au 20 août 2016 et évoque les arrestations arbitraires qui ont continué dans certaines localités. La forme la plus utilisée par les temps qui courent est celle des rafles menées par la police de manière quasi quotidienne dans certains quartiers ciblés de la ville de Bujumbura. Ces dernières ont été organisées dans la zone de Musaga traitée de contestataire, au centre-ville et dans la ville de Gitega.
Par ailleurs, au moins 93 personnes ont été arrêtées à côté de ces rafles, précise toujours le rapport de la campagne Sos/Torture, par la police et parfois par des agents du service national des renseignements. Soixante parmi elles se trouvent dans les cachots à Kayogoro à Makamba et 10 autres dans les cachots de Nyanza-lac, toujours dans la même province de Makamba.
Le rapport revient également sur les corps découverts dans la rivière Mubarazi que les autorités administratives ont inhumés dans la précipitation sans que l’identification ne s’achève. L’autre point, qui est également le dernier que la campagne Sos/Torture évoque est la situation très inquiétante des militaires burundais, de la minorité ethnique tutsi pour la plupart.
Selon toujours Sos/Torture, quatre officiers en études en Ethiopie ont demandé asile auprès du haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) de peur de rentrer et de subir l’épuration dont sont victimes plusieurs officiers et militaires issus des anciennes forces armées burundaises (ex-Fab) et d’ethnie tutsi.
Burundi – Rwanda – Angleterre - Diplomatie
Du désenclavement vers l’ouverture à l’Occident
Londres, le 22 août 2016 (Net Press). Au cours d’une course à compétition organisée par le royaume d’Angleterre et qui rassemblait plus de 15 pays du monde, adhérents à la Commonwealth avec les 12 autres qui ont échoué et dont les critères d’éligibilité sont l’évolution socio-économique, les stricts respects des droits de la personne humaine pour les 5 ans dernières années, le pays de la reine vient de rendre le peuple rwandais éligible à la libre circulation sans visa ainsi que la République sud-africaine et les iles Philippines en Asie du sud –est .
Selon les sources du journal londonien Reuters, c’est une grande opportunité chez les Rwandais qui pourront se rendre en Angleterre durant une période de 6 mois sans visa, y compris d’y travailler pendant 2 ans pour ceux qui auront l’âge compris entre 18 et 30 ans, avec une caution de 2000 pounds sous auspice du programme des tiers, communément appelé the youth mobility scheme. Ce programme est, à l’analyser de très près, fort semblable à celui des Etats-Unis, lui aussi offert aux jeunes Africains, dénommé YALIS, un programme initié par le président sortant Barack Obama et qui, à la fin de la formation, ces jeunes se sentent très honorés d’être reçus par l’homme le plus puissant du monde et par n’importe où, mais à la ….. Maison Blanche.
Burundi – Etats-Unis – Elections
Quand un candidat donne une bonne passe à sa rivale
Washington, le 22 août 2016 (Net Press). Décidément, la chance sourit à Mme Hilary Clinton dans cette course vers la Maison blanche au mois de novembre prochain. En effet, plus les jours avancent, plus les autoroutes vers le fauteuil présidentiel s’ouvrent et parmi les causes, le comportement de son rival républicain, Donald Trump.
En effet, selon notre confrère New York Times, les sociétés du candidat républicain pour la Maison Blanche affichent un endettement cumulé d’au moins 650 millions de dollars, soit plus du double du montant déclaré par le candidat Trump dans le cadre de se campagne. Selon des informations tirées d’un institut d’étude spécialisé dans l’immobilier, il en ressort qu’en plus des 650 millions de dette, « une partie importante » de la fortune de Donald Trump dépend de trois accords avec des partenaires ayant souscrit des emprunts totalisant 2 milliards de dollars.
Selon toujours nos confrères, si ces emprunts n’étaient pas remboursés, Donald Trump n’en serait pas tenu responsable mais la valeur des investissements plongerait. Parmi les créanciers de l’homme d’affaires, figurent une principale banque de Chine – pays que le candidat présente régulièrement comme l’ennemi commercial à soumettre – ainsi que Goldman Sachs, la célèbre banque d’affaires que Trump accuse d’avoir favorisé sa rivale Clinton. Il affirme posséder 10 milliards de dollars, montant contesté par de nombreux experts. Il continue cependant à refuser de rendre publique sa déclaration de revenus ou à permettre un audit indépendant de la santé de ses affaires.
On le voit donc, en plus de ses déclarations polémiques qui on poussé certains républicains à renoncer à voter pour cet homme, voilà qu’il vient de passer également à de fausses déclarations financières, un secteur où touts les Américains, démocrates comme républicains, sont sensibles et qu’en cas de mensonge, l’on perd sa crédibilité dans une large opinion américains. Il ne faut pas oublier que sous l’administration Clinton (Bill), ce président a été frappé par un scandale quand il a été attrapé en train de s’amouracher avec Monica Lewinsky à la Maison Blanche, un scandale que ses compatriotes ont banalisé car l’économie américaine à l’époque était à son point culminant. Et si le comportement reste celui-ci, Hilary Clinton est en passe de devenir la femme la plus puissante au monde à première femme la tête du plus puissant pays du monde.