Bujumbura, le 24 août 2016 (Net Press). « Dans la soirée d’hier, il y a eu lancement d’une nouvelle bière au Burundi, l’Amstel Royale, première expérimentation à travers le monde entier, à base des eaux bleues du lac Tanganyika. Cette nouvelle boisson est composée de 100% de malt, n’a pas de sucre ajouté, son degré d’alcool est de 5% et son coût est de 1800 Fbu la bouteille ».
La Brarudi rend toute la soirée « verte »
Tout était vert dans la soirée d’hier. Les cérémonies ont eu lieu à l’hôtel Kiriri Garden, un milieu inconnu de la plupart des invités, sur la chaussée du Belvédère, à Kiriri. Tout était vert, les drapeaux symbolisant cette boisson étaient verts, le service d’accueil dominé par de jeunes filles portait également des habits verts sans oublier les jardins de Kiriri Garden. Il ne faudrait pas non plus perdre de vue que la bouteille qui contient l’Amstel Royale est verte, avec une quantité de 50 cl, tout comme l’Amstel blonde nouvelle version, communément appelée « Bechou ». L’Amstel Royale, voire bio, vient donc d’être lancée après une autre boisson dénommée « Turbo King » qui est expérimentée à l’intérieur du pays mais que pour des raisons que la rédaction ignore, n’est pas encore vendue dans la capitale Bujumbura.
Un accueil plein de surprises
En arrivant à l’hôtel Kiriri Garden, l’on était étonné de voir un immeuble à plusieurs étages qui n’a pas d’ascenseur. Il fallait à tout prix passer par les escaliers, ce qui a poussé les plus âgés à se lamenter et parfois, ils arrivaient à destination avec une sueur dans la chemise fermée à cravate. Les jeunes filles qui étaient tout au long des escaliers réservaient un sourire mais des fois se moquaient des gens qui montaient difficilement, mais les encourageaient en disant qu’il y a une solution là en haut. Ce n’est qu’après être arrivé au sommet que l’on apprenait qu’il y a bel et bien un ascenseur à cet endroit mais qui n’a pas été mis en marche. Mais pourquoi ? Ce n’était pas nécessaire de poser la question. Mais il faut préciser ici que la plupart des invités étaient les partenaires de cette entreprise, donc les vendeurs des boissons Brarudi.
Une boisson royale pour les « rois » et les « reines »
Préparée en conséquence, la Brarudi a rendu tous les invités « rois » et « reines » avant de déguster une Amstel Royale, donc de leur rang. En effet, malgré la fatigue liée à la montée des escaliers, l’on était accueilli par des sourires qui invitaient les participants à prendre une photo quitte à la récupérer juste après les cérémonies. L’on était guidé par ces jeunes demoiselles, l’on plaçait l’invité dans un fauteuil princier, il était couvert d’habits princiers avec une couronne, deux demoiselles elles aussi habillées en princesses et entourant le « roi » ou la « reine », avec chacun une bouteille d’Amstel Royale. Pour ceux qui ont vu le régime royal dans ce pays, cette photo ressemble étrangement à l’intronisation de Ntare V Ndizeye, à la différence que quand ce dernier a été investi, il n’avait pas d’Amstel Royale dans la main.
Après, l’on se rendait dans les jardins où des demoiselles et des garçons servaient des boissons, pour le gros, Amstel Royale, et des amuse-gueules de toutes sortes. Les invités ne touchaient à leurs verres que pour ingurgiter la bière sinon, il y avait parmi les serveuses celles qui étaient chargées de remplir les verres à moitié vides ou à moitié pleins. Il faudrait mentionner que la plupart des invités ont jugé très satisfaisante la qualité de la nouvelle bière.
L’ambiance était bon enfant et elle était entretenue par des interprétations des chansons très célèbres. Il y avait du Bob Marley, de la Madona, du Canjo Amisi, du David Nikiza, de l’orchestre national, etc.
Un Burundais à la peau blanche au podium
Ce Burundais à la peau banche n’est autre que l’administrateur directeur général de la Brarudi. En effet, lors de son discours de circonstance, il s’est exprimé en kirundi parfait, si bien que l’on ne pouvait pas attribuer son accent à un étranger, de surcroît un Européen. Annonçant qu’il a un bon maître même s’il est un mauvais élève, il a promis de fournir plus d’effort pour parler correctement le Kirundi. Sinon, il a remercié toute l’assistance qui était là, l’équipe de fabrication de l’Amstel Royale ainsi que l’organisation de la soirée. Dynamique, il a dialogué pratiquement avec tous les invités qui lui ont fait part de la qualité de la boisson, ce qui l’a poussé à se féliciter.
Un au revoir des plus intéressants
Après les cérémonies, lors de la rentrée, les mêmes demoiselles posaient la question de savoir si l’on s’est fait photographier. En cas de l’affirmative, elles accompagnaient le visiteur pour récupérer sa photo de « roi » ou de « reine » que l’on mettait dans une sorte de sac avec une bouteille d’eau « Aquavie ». Il y avait également pleins de surprises car pour rentrer, c’était encore une fois le calvaire parce qu’il fallait encore une fois emprunter la voie des escaliers. L’on était encore une fois surpris qu’au bas des escaliers, le visiteur voyait une caisse d’Amstel Royale lui être offerte, avec un garçon pour la transporter jusqu’au véhicule.
Des agents de la Brarudi étaient également très contents de cette soirée et ayant appris que les visiteurs ont un cadeau, se sont empressés de dire que quand on rend visite à un homme (intègre, Ndlr), l’on ne rentre jamais les mains vides. Ce fut pour tous ceux qui étaient invités une soirée des plus intéressantes.
Burundi – Politique
Le président de la Cndi donne rapport au sénat
Bujumbura, le 24 août 2016 (Net Press). Le président de la commission chargée du dialogue inter-burundais a fait rapport au sénat des désidératas des Burundais lors du dialogue, dans un rapport semestriel qu’il venait de déposer dans plusieurs institutions, dont celle de la présidence de la République.
Pour Mgr. Justin Nzoyisaba, les populations souhaitent entre autres que le président de la République aille au-delà de deux mandats, que les anciens présidents non élus soient chassés du sénat et que la constitution soit au-dessus des accords de paix et de réconciliation d’Arusha. Les mêmes populations voudraient, toujours selon Mgr. Justin Nzoyisaba, que le judiciaire soit considéré au même degré que le législatif et l’exécutif et qu’il y ait certaines dispositions qui font que les religions et la société civile ne fassent que ce qui les regardent.
Burundi - Sécurité
Une disparition tragique autour du silence coupable
Muramvya, le 24 août 2016 (Net Press). Une opinion entretenue par la rédaction ce matin le 24 août 2016 est convaincue qu’il vaut mieux voir un Burundais dans ses propres affaires que dans celles découlant de la société. Il y a un long mois que notre confrère du groupe de presse Iwacu, Jean Bigirimana, a été enlevé et porté disparu à Bugarama, une disparition que certains qualifient de tragique autour du silence coupable.
Selon cette opinion, il est impensable que les journalistes du groupes de presse Iwacu, sans moyens suffisants, sans personnel qualifié pour ce genre de recherches, descendent dans un terrain roché, caillouteux, en pleine vallée, avec un risque évident de perdre la vie là-bas pour chercher notre confrère, le journaliste Jean Bigirimana, alors que des satellites sillonnent sur le continent africain, permettant à un visiteur qui n’a jamais mis son pied en Cote d’ivoire de repérer Yamoussoukro sans guide.
Des systèmes de renseignement sophistiqués que le monde détient qui ont même repéré les fosses communes de Buringa, les caches de Saddam Hussein et d’Oussama ben Laden ne peuvent pas contribuer énormément à repérer le lieu du crime du journaliste Jean Bigirimana. Aujourd’hui, presque tous les medias du monde ont les yeux fixés sur les élections présidentielles du Gabon, le troisième mandat de Joseph Kabila, l’échec cuisant de l’Anc en Afrique du sud et l’on s’interroge comment la France 24, qui a reporté sur les manifestations anti 3ème mandat de pierre Nkurunziza et les fosses communes de Buringa ne peut pas mettre la lumière sur le probable assassinat de Jean Bigirimana.
Pour la même source, le premier vice-président de la république du Burundi, Gaston Sindimwo, dans l’optique de soutenir les medias privés, a effectué une visite au groupe de presse Iwacu. Au cours de son allocution, il a affirmé que le gouvernement du Burundi n’est pas l’ennemi de la presse mais ce qui étonne une large opinion, c’est que cette haute personnalité du pays jusqu’aujourd’hui n’a pas adressé même un message de condoléance à la famille du défunt ou au moins au cours des travaux communautaires qu’il effectue presque tous les samedis à Kamenge, n’a pas été au chevet de la famille de Jean Bigirimana qui habite dans la circonscription ou encore faire une sortie médiatique dans le but de condamner énergiquement le probable assassinat du journaliste.
Selon cette opinion, le ministère public a des témoins à charge suffisants pour traquer les ravisseurs de ce journaliste, mais n’a pas de volonté de le faire. Vraiment le ciel Bleue du Burundi se réfugie dans un silence coupable dans cette affaire, conclut cette opinion.
Parallèlement, la commission indépendante des droits de l’homme, à travers son président, indique que l’incarcération du journaliste de Bujafm Gisa Steve Irakoze dans le service secret burundais, la même source indique que la commission a mené des contacts préliminaires avec l’officier de police judiciaire qui détient son dossier afin que ce dernier puisse comparaitre devant justice. A la question de savoir si le journaliste serait torturé, le président de la commission a révélé qu’il n’a jamais subi de torture mais qu’il a mis à sa disposition un médecin qui est chargé de traiter son diabète.
Burundi-Usa-Politique
Un chien élu maire dans une ville du Minnesota
Saint Paul, le 24 août 2016 (Net Press). Au moment où au Burundi une large opinion indexe les sujets sans valeurs, que ce sont des chiens galeux « Mujeris », le chien Duke de 9 ans, il y a deux ans, gouverne la ville de Cormoran dans l’Etat de Minnesota. En 2014, ce chien a été élu à hauteur de 74 pour cent, battant son concurrent, le grand commerçant de la ville.
Bon perdant, celui-ci avait d’ailleurs confié aux medias avoir voté pour son adversaire. Actuellement, le chien Duke veut briguer son deuxième mandat et sa popularité n’a pas chuté, affirme Karen Nelson, une ressortissante de cette ville qui affirme qu’elle votera pour lui et que durant son premier mandat, Duke a fait tant de choses formidables à la communauté. Et comme le coup est permis en politique, il est en lisse avec sa petite amie. Parallèlement le ministère des affaires étrangères britanniques, a embauché le chat comme délégué des souris.