Cibitoke, le 27 août 2016 (Net Press). Une large opinion contactée par la rédaction ce samedi le 27 août 2016 dit qu’un sentiment anti –rwandais va au-delà de l’entendement humain, en témoignent les ordres qui viennent d’en haut. En effet, depuis peu, les chansons rwandophones ne sont plus autorisées à se faire entendre sur les ondes de la radiotélévision nationale du Burundi et Rema.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que l’administration communale de Rugombo vient de décider de fermer toutes les salles de cinéma, sous prétexte que l’on y projette des films en langue rwandaise.
Très en colère, la population locale parle de l’injustice, un sujet qui n’a pas mâché ses mots a affirmé : « nos tomates pourrissent dans les champs, nos cousins et cousines ont la nostalgie de ne plus nous voir suite à cette xénophobie poussée à outrance et on nous empêche de savourer le weekend end ».
A côté de cette xénophobie, les membres du Fnl Agathon Rwasa en province de Ruyigi, commune Kinyinya, sont victimes des arrestations arbitraires. Le mardi 23 août 2016, 4 militants dont un représentant communal, Nicolas Bigirimana, et 2 infirmiers ont été arrêtés. Le commissaire provincial de la police à Ruyigi, Edouard Mukoko, affirme que ces derniers sont accusés d’inciter la population de Ruyigi à fuir le pays.
Sur ce chapitre de la détention, il est à signaler qu’une femme a été emprisonnée ce jeudi 25 août 2016 à la prison centrale de Mpimba accusée d’appartenir à un groupe de réseaux whatsup. Par ailleurs, il y a plusieurs rumeurs dans cette prison comme l’a confirmé une source digne de foi et l’on a peur des conséquences qui peuvent découler de ces rumeurs.
Burundi –Usa - Economie
Le pays de Barack Obama au chevet des femmes et filles burundaises
Bujumbura, le 27 août 2016 (Net Press). L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burundi a procédé ce vendredi le 26 août 2016 à la remise des certificats aux jeunes femmes et filles qui ont suivi une formation en entrepreneuriat.
Au cours de cette formation, le consultant a révélé que les femmes burundaises ont manifesté qu’elles sont des femmes capables de forger un bon destin à partir de rien. Une femme burundaise résidant aux Etats Unis d’Amérique a été hautement appréciée par le président Barack Obama car elle a été la seule à planter les légumes prénommés Inyabutongo sur le sol américain avant d’inviter les femmes et filles burundaises de partir de cette expérience et de s’investir davantage dans l’entrepreneuriat qui sauvera les femmes et les filles burundaises qui vivent aujourd’hui une situation fragile.
Burundi – Malversations Economiques
L’Olucome condamne l’action de la police sur les commerçants ambulants
Bujumbura, le 27 août 2016 (Net Press). Le communiqué en soit est consécutif au suicide d’un jeune homme suite à des tracasseries policières. L’Olucome se dit très préoccupé de la manière dont les commerçants ambulants sont maltraités lors de leur exercice d’activités. En effet, constate cet observatoire, le Burundi est le pays le plus pauvre de la planète, connaît un taux de chômage très élevé avec une corruption devenue un mode de gouvernement.
Il trouve qu’un taux de chômage élevé est une bombe à retardement, une source d’insécurité car les riches s’enrichissent davantage au détriment des misérables citoyens. C’est pour cela donc qu’il y a effet de mendicité, de commerce ambulant, au Burundi comme ailleurs, y compris dans les pays industrialisés.
Suite à ces mauvais traitements, les commerçants ambulants, femmes, jeunes et hommes sont frappés de maladies psychiatriques (folie) et des problèmes psychologiques suite à ces perturbations policières de tout le temps. Le cas le plus dramatique est celui du 24 août 2016 où un jeune commerçant ambulant vendant des téléphones du nom de Samuel Nizigiyubwayo, 27 ans, s’est coupé les nerfs du cou.
Cependant, l’Olucome fait savoir que le commerce ambulant est prévu par l’article 45 de la loi n° 1/07 du 26 avril 2010 qui régit ce commerce. Pour cela, il demande au gouvernement d’arrêter définitivement ce traitement inhumain de ces commerçants ambulants et de les encadrer en leur enseignant les privilèges que la loi leur offre. Il lui demande également d’appliquer cette loi en vigueur sur le commerce ambulant dans le strict respect et dignité de ce pauvre commerçant ambulant. Il lui demande en outre de sanctionner les agents de l’Etat qui ont entraîné le suicide dudit commerçant ambulant Samuel Nizigiyubwayo et les maladies psychiatriques et psychologiques chez ces commerçants. Il demande enfin au même gouvernement de remettre les marchandises de ces petits commerçants.
Aux populations et aux victimes, l’Olucome demande d’informer sur son adresse électronique olucome2003@gmail.com ou info@olucome.bi sur des cas de traitements inhumains des commerçants liés à la corruption et à la violation de cette loi sur le commerce ambulant ou toute autre allégation y relative. Et au cas où la famille de feu Samuel Nizigiyubwayo le souhaiterait, l’Olucome promet de l’aider à porter plainte contre l’Etat du Burundi sur ce cas.
Burundi – Rwanda – Génocide
La commission nationale rwandaise de lutte contre le génocide satisfaite de la réaction de l’Onu
Kigali, le 27 août 2016 (Net Press). Selon un site d’information www.bwiza.com, la commission nationale de lutte contre le génocide est satisfaite de la réaction de l’Onu après les déclarations de Pascal Nyabenda, ex-président du Cndd, sur le génocide rwandais de 1994. Le secrétaire général de cette commission, Dr. Jean Damascène Bizimana, se félicite du fait que l’Onu a pris les devants pour dénoncer les propos du Cndd-Fdd du 16 août 2016.
Rappelons que Pascal Nyabenda avait lancé des propos qui avaient choqué plus d’un quand il a affirmé sans ambages que le génocide rwandais de 1994 est un montage de la communauté internationale pour chasser les Hutu du pouvoir. Le secrétaire général de la commission nationale rwandaise de lutte contre le génocide a indiqué que personne ne peut nier le génocide commis contre les Tutsi dans ce pays.
Quant à Adama Dieng, chargé de lutter contre le génocide aux Nations Unies, il a confirmé que les déclarations du Cndd-Fdd au pouvoir sont inquiétantes et qu’elles peuvent créer des troubles imprévisibles.
Selon toujours le même site, le nouveau secrétaire général du Cndd-Fdd, le général Evariste Ndayishimiye, a déclaré à la BBC que le Cndd-Fdd au pouvoir au Burundi reconnaît l’existence d’un génocide contre les Tutsi au Rwanda en 1994.
Burundi – Eac – Administration
Vers la reconnaissance de la langue Kiswahili comme langue officielle de l’Eac
Arusha, le 27 août 2016 (Net Press). Selon des informations en provenance de la communauté est-africaine, l’assemblée nationale de cette communauté, Eala, a proposé que le Kiswahili devienne une langue officielle de la communauté est-africaine. D’ici peu, cette langue va être utilisée dans tous les textes régissant cette communauté comme deuxième langue officielle après l’anglais qui était la seule à être pratiquée.
L’Eala a demandé donc aux chefs d’Etat de l’Eac qui se réuniront dans leur sommet ordinaire vers la fin de cette année de modifier les lois qui régissent cette communauté pour qu’il y ait de la place pour le Kiswahili. Le président de l’Eala voudrait d’ailleurs commencer à travailler avec le secrétaire général de l’Eac, Libérat Mpfumukeko, pour que ce projet soit mis en exécution très prochainement.
Rectificatif
Dans notre édition de ce 25 août 2016, nous proposions l’article intitulé « Le 5ème contingent burundais de la Minusca répudié ». Dans cette dépêche, l’on parle d’un lieutenant-colonel, Alfred Mayuyu, qui était le commandant de la 5ème région militaire. Le colonel Gaspard Baratuza, qui nous avait donné cette information, nous a contacté pour nous dire que l’information est incorrecte car le lieutenant colonel Mayuyun’a pas été commandant de la 5ème région militaire, mais y a travaillé comme commandant de bataillon à Nyanza-lac. La rédaction lui est infiniment reconnaissante et s’excuse également auprès de son lectorat.