Cibitoke, le 31 août 2016 (Net Press). Douze personnes se rendaient ce matin en République rwandaise pour y écouler clandestinement des aubergines. Elles n’ont pas eu beaucoup de chances face à la vigilance de l’armée rwandaise qui a tiré sur ces intrus. Ainsi, deux personnes parmi ces Burundais ont trouvé la mort, ce qui est une des conséquences fâcheuses de la décision d’empêcher toute vente de la production au Rwanda.
Par ailleurs, une quarantaine de gens ont été embarqués hier dans la capitale Bujumbura à destination inconnue. Les informations qui sont parvenues à la rédaction plus tard faisaient état de la chasse des personnes qui sont sans emploi en ville et qu’elles ont été acheminées au cachot de la police judiciaire de Ngozi. Ces personnes doivent être évacuées sur leurs collines d’origine avec l’aide des administratifs.
Burundi – Nécrologie
Mise en terre de Jean Baptiste Manwangari
Bujumbura, le 31 août 2016 (Net Press). C’est ce mercredi 31 août 2016 que la famille et les connaissances de feu Jean Baptiste Manwangari l’ont accompagné à sa dernière demeure au cimetière de Mpanda, dans la province de Bubanza. Comme cela est d’usage chez les croyants catholiques d ce pays, l’enterrement a été précédé par une messe en sa mémoire à la cathédrale Regina Mundi.
C’est à partir de ce moment que l’on pouvait se rendre compte d’une situation de divisions profondes chez les militants du parti de Rwagasore. En effet, Jean Baptiste Manwangari n’était pas n’importe qui au sein de la formation politique Uprona. C’est une personne qui a grande dans le système Uprona, qui a travaillé durant toute pour ce parti politique si bien que les Upronistes devaient transcender leurs divisions ethniques pour accompagner massivement cet illustre disparu qui fut d’ailleurs président du parti à un certain moment.
Mais même ceux qui sont partis, probablement qu’ils sont à titre personnel car du côté de l’Uprona reconnu par le gouvernement, l’on a vu une absence très remarquable de Concilie Nibigira et d’Abel Gashatsi, respectivement ancienne et nouveau président de l’Uprona proche du pouvoir. Les figures qui ont été présentes sont entre autres Mme Sindimwo Béatrice alias Skubidu, Gérard Nduwayo alias Kissinger, candidat malheureux aux élections de 2015, André Ndayizamba, candidat malheureux aux dernières élections de l’Uprona, Aloys Rubuka et Philippe Njoni. L’on a également remarqué la présence de l’ancien premier vice-président et actuel directeur général de l’Inss, Prosper Bazombanza.
Du côté des radicaux, il y avait le professeur Evariste Ngayimpenda, vice-président de l’Uprona non gouvernemental, Tatien Sibomana, porte-parole de cette formation politique, Bonaventure Gasutwa, ancien parlementaire, Jacques Gasuhuke, ancien parlementaire, Pasteur Ryahama, ancien parlementaire, un prénomme Etienne, lui aussi ancien parlementaire. Il y avait enfin Claude Ndihokubwayo, ancien ministre du développement communal, l’un des rares autorités politiques burundaises qui ont démissionné de leur propre gré.
L’on croyait que les choses allaient s’arranger au cimetière de Mpanda mais les Upronistes ont été surpris de voir que l’oraison funèbre, qui devait être prononcé par un Uproniste au regard du passé de feu Manwangari, a été lu par M. Remy Nkengurutse, qui a étudié avec Manwangari. Ces militants ont vu cela comme un camouflet à leur endroit parce que cette personne, quoi que respecté par la société, appartient au parti Parena.
Selon des informations qui nous parviennent, parallèlement aux activités d’enterrement de Bujumbura, les Upronistes vivant en Belgique se sont rencontrés, en présence du président de ce parti dit de Rwagasore, Charles Nditije, pour un hommage à l’illustre disparu, Jean Baptiste Manwangari.
Burundi - Sécurité
Quand le grand nord reste le théâtre d’insécurité grandissante
Kirundo, le 31 août 2016 (Net Press). Un homme nommé Leonidas Muhitira a été tué à la machette ce dimanche le 28 août 2016 vers 19 heures sur la colline Kiyanza commune et province Kirundo au moment où il rentrait chez lui. La cause de cet assassinat reste inconnue et toujours dans la logique de la criminalité, un corps sans vie a été retrouvé hier après-midi à Kigarama commune et province Ngozi. Des témoins indiquent que qu’il était un sans domicile fixe.
Parallèlement, la rédaction au cours de son périple dans la région nord-ouest du Burundi, en provinces Cibitoke et Bubanza, la population a indiqué que cette région reste le grand théâtre d’insécurité grandissante, en témoigne que des bandes armées kidnappent et pillent sur la Rn 5 depuis année, spécialement dans la localité de Kagwema, à quelques kilomètres de Gihanga. Un groupe de malfaiteurs a attaqué le dimanche le 14 août 2016 un véhicule Probox de transport en commun qui a été arrêté par un groupe d’hommes armées, certains en tenue militaire. Ils ont intime l’ordre aux passagers de descendre et ont volé tout ce qui se trouvait dans le véhicule pour le brûler après.
Pour ces habitants de Kagwema, ces attaques sont devenus courantes car le 31 juillet 2016, des hommes armés ont attaqué un camion de type Fuso venant de Cibitoke et se rendant à Rumonge vers 2O heures à la 3ème transversale où une vingtaine d’hommes armés de fusils et des machettes en uniforme militaire. 2 personnes ont été blessées par balles et 7 autres ont été kidnappées et relâchées moyennant des rançons gravitant autour d’un million de nos francs.
L’administrateur de la commune Gihanga, Léopold Ndayisaba, indique que l’administration va privilégier la quadrilogie administrative, c’est-à-dire l’étroite collaboration des autorités administratives, militaires, policières ainsi que la population pour juguler cette insécurité que connait la région.
Burundi - Onu - Elections
L’ex premier ministre portugais favori pour succéder à Ban Ki-Moon
New York, le 31 août 2016 (Net Press). L’ex-premier ministre portugais, Antonio Guterres et ancien patron du Hcr, âgé aujourd’hui de 67 ans, était en tête ce lundi le 29 août 2016 des douze candidats (sans prétendant africain) à la succession du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, à l’issue d’un 3ème tour de scrutin au conseil de sécurité, 11 des 15 membres permanents se sont déclarés favorables à Antonio Guterres qui devance assez nettement le chef de la diplomatie slovaque, Miroslav Lajcak. La patronne de l’Unesco Irina Bokova et l’ancien ministre des affaires étrangères serbe, Vuk Jeremic, occupent la 3ème place.
C’est la troisième fois qu’Antonio Guterres devance les nombreux candidats en lice, aucune candidature africaine, Aminata Traore, ancienne ministre malienne de la culture, n’a pas été cautionnée par son pays.