Bujumbura, le 15 septembre 2016 (Net Press). Il s’agit d’un adjudant du nom de Claude Nyongera, qui avait été appréhendé hier matin et transféré au service national des renseignements pour interrogatoire. Selon des informations en provenance du porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, il était accusé d’atteinte à la sûreté intérieure du pays.
Ce militaire qui travaillait à l’état-major de l’armée, selon toujours le porte-parole de la police, a été entendu et vers 15 heures 30, il s’est suicidé au moyen d’une grenade qui était tout proche. Il aurait dit à un officier de police judiciaire qu’il a oublié de mentionner quelque chose à un autre officier, d’où il s’est introduit dans une autre pièce où se trouvent des grenades confisquées aux malfaiteurs.
La mort de ce sous-officier, qui vivait jusqu’ici à Buterere, commune Ntahangwa, n’a pas convaincu grand monde dans l’opinion. En effet, l’on ne peut pas comprendre comment le service national des renseignements serait tellement léger quitte à laisser des grenades accessibles à un militaire en difficultés.
Par ailleurs, en Sociologie, l’on précise que celui qui se suicide condamne une société dans laquelle il évolue. Or, pour le cas qui se présente, si Claude Nyongera s’est suicidé, c’est qu’il a condamné le service national des renseignements qui l’aurait arrêté injustement, d’où sa mort, qu’on le veuille ou pas, sera inscrite sous la responsabilité du service national des renseignements, n’en déplaise au porte-parole de la police.
Burundi - Congo Brazzaville – Sécurité
Serait –il mort ou pas !
Brazzaville, le 15 septembre 2016 (Net Press). Des sources concordantes sous couvert d’anonymat indiquent que le général Godefroid Niyombare, ancien proche, frondeur et tombeur avorté du président Pierre Nkurunziza, aurait été tué le mardi 6 septembre 2016 à 1 heure du matin dans l’une des collines rocheuses du Congo-Brazzaville où il s’était caché. Cette nouvelle tombe au moment où une large opinion pense qu’il serait réfugié au Kenya.
Des doutes planent sur son éventuelle mort mais l’on se souvient qu’il était parmi les grands frondeurs du pouvoir Nkurunziza jusqu’à arriver très loin, en tentant un coup d’Etat avorté le 13 mai 2015 et que depuis ce jour, il s’est réfugié vers un lieu inconnu et dans un silence qui inquiète. Cependant, une certaine opinion juge qu’il est impensable que le général Niyombare puisse se refugier dans l’une des républiques qui soutient mordicus le troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Et si cela s’avérait vrai !
Une large opinion contactée par la rédaction ce jeudi le 15 septembre 2016 indique que le président Nkurunziza aurait gagné car l’une des figures emblématiques de l’opposition armée qui inquiète serait débarrassée même si la même opinion trouve que depuis son retour au maquis pour tenter d’en découdre avec le pouvoir de Bujumbura, aucun signe de vie du Forebu ou de Red Tabara dont il assure le commandement, n’a été manifesté.
Burundi - Economie
Des « Gatumbiens » qui tentent d’orienter Nyabenda
Bujumbura, le 15 septembre 2016 (Net Press). Lors de son édition du mercredi le 14 septembre 2016, la rédaction a révélé que le pouvoir de Bujumbura est terrassé par la crise économique occasionnée par la fermeture des robinets des principaux donateurs du Burundi suite à l’accession controversée de Nkurunziza à la 3ème législature et que même les autorités tentent de faire le bourrage de crâne sur cette crise.
Mais ce lundi le 12 septembre 2016, lors de la fête de mouton, le président de la chambre basse du parlement, le très honorable et la numéro deux de l’exécutif, Pascal Nyabenda, n’a pas caché la crise économique que vit le Burundi depuis le 25 avril 2015 où, au cour de son allocution, a demandé aux misérables musulmans de Gatumba de faire des plaidoiries auprès des monarchies pétrodollars afin de voler au secours du peuple burundais meurtri par la crise économique.
Parallèlement, l’on souviendra que même le ministre des relations extérieures et de la coopération internationale, Alain Aimé yamitwe, juste avant de la récente rencontre des chefs d’Etats de la communauté est Africaine, venait de tendre la main en vain au royaume de Belgique pour qu’il change d’avis et vienne au secours du Burundi en pleine crise financière.
La rédaction a tendu ce jeudi le 15 septembre 2016 un micro baladeur à la population musulmane sous couvert d’anonymat de Gatumba qui tente d’orienter le président de l’assemblée nationale ainsi que le chef de la diplomatie Burundaise. Pour cette population, ces deux leaders devraient implorer l’Ombudsman burundais, Mohamed Rukara, familier du monde musulman, d’aider le Burundi. L’on se rappellera que Mohamed Rukara a passé un bon bout de temps à l’étranger et que son mandat touche à sa fin, ce qui risque d’influencer négativement sa requête mais tel que les gens le connaissent, poursuivent nos interlocuteurs, il peut toujours ramasser quelque chose, ont conclu les musulmans de Gatumba.
Burundi – Sécurité – Justice
La prison de Mpimba surveillée à la loupe
Bujumbura, le 15 septembre 2016 (Net Press). Depuis que des rumeurs et des mensonges dans la prison Mpimba ont occasionné plusieurs transferts vers Rumonge et Gitega, le contrôle de la prison est devenu plus rigoureux. L’on vient d’apprendre qu’hier, après la fouille-perquisition qui y a été opérée très tôt le matin de ce mercredi 14 septembre 2016, toute la garde a été remplacée dans l’après-midi, jusqu’aux éléments du groupement mobile d’intervention rapide qui surveillait à l’extérieur de la prison.
D’habitude, une telle mesure est prise quand on soupçonne qu’il y a une forte familiarité entre les détenus et les policiers, qui peut aller jusqu’à faire fuir des détenus. Or, dans la prison, sans que l’on sache exactement la situation qui y prévaut, l’on peut dire que dernièrement, l’on a observé un laisser-aller de la part de la direction en ce qui concerne les sorties de prisonniers, qui allaient jusqu’à commettre des forfaits en provenance de la prison.
Certaines informations en provenance de Mpimba indiquent que le chef de poste, qui a été lui aussi remplacé, était un homme en parfaite compréhension avec les prisonniers, qui ne font que pleurer son départ.
Burundi – Sécurité
Précisions de Pierre-Claver Mbonimpa sur l’attaque à son domicile
Bruxelles, le 15 septembre 2016 (Net Press). Suite à l’attaque au domicile du président de l’Aprodh, ce dernier a vite donné la lumière sur ce qui s’est passé chez lui. En effet, les criminels ne le cherchaient pas personnellement, ni sa famille, mais c’étaient des messagers d’un ancien commandant de la 1re région militaire, Rémégio Nzeyimana, qui en voulait au colonel Jean Luc Habarugira.
Selon toujours le président de l’Aprodh, Jean Luc Habarugira était le frère ainé d’un certain Jackson qui a été tué en 2013 à Bubanza, après être retiré de la prison par des hommes de cet ancien commandant de région. Cette attaque est donc une suite d’un conflit entre les deux familles et la grenade a explosé à son domicile car cet officier y prenait une bouteille de Fanta en compagnie de son épouse et de son enfant.