Bubanza, le 21 septembre 2016 (Net Press). Selon des informations en provenance de Mpanda, la semaine dernière, le vendredi le 16 septembre 2016, un groupe d’Imbonerakure du secteur Rubira de la commune Mpanda, s’occupait à martyriser la population par une demande d’impôt pour la sécurité, d’amendes de toutes sortes et de bastonnade avant d’attaquer une position de police dans la même localité. Ce groupe était sous les ordres du chef des Imbonerakure et le président du parti Cndd-Fdd du même secteur.
Le chef de secteur a fait appel au commissaire provincial de police en province Bubanza. Ce dernier a décidé de traquer tout ce groupe en commençant par le chef des Imbonerakure ainsi que le président du parti présidentiel dans cette localité. Les deux hommes sont enfermés dans la prison de Bubanza, selon toujours nos sources d’informations.
Signalons que le chef de secteur élu dans le secteur Rubira n’est pas membre du parti Cndd-Fdd, mais plutôt du parti Fnl d’Agathon RWASA. Ce serait la raison pour laquelle ces Imbonerakure veulent torpiller son pouvoir et la tranquillité des autres citoyens qui ne font pas partie du Cndd-Fdd.
Ce chef de secteur jugé courageux par les non membres du Cndd-Fdd au pouvoir a décidé à son tour de garantir la sécurité de la population de sa circonscription.
Burundi – Onu – Droits de l’Homme
L’Onu établit un rapport accablant pour le gouvernement, ce dernier s’en bat l’œil
New York, le 21 septembre 2016 (Net Press). Un rapport final d’enquête indépendante des Nations Unies sur le Burundi, de plus d’une vingtaine de pages, vient d’être publié. Il porte sur les violations et les abus des droits de l’homme commis du 15 avril 2015 au 15 juin 2016. Les experts qui ont mené des enquêtes ont constaté des violations graves des droits de l’homme commises principalement par des agents de l’Etat et ceux qui sont liés à eux. Par ailleurs, estiment ces enquêteurs, ces violations sont constantes et systématiques en plus d’une omniprésence de l’impunité.
Pour ce rapport, même si le niveau de violence a manifestement diminué, la crise continue et le niveau global d’oppression et de contrôle de la société a augmenté, s’illustrant notamment par la privation arbitraire de la vie, les disparitions forcées, couplées à des allégations crédibles d’existence de lieux de détention non reconnus, des cas de tortures, les autres formes de mauvais traitements et les détentions arbitraires à une échelle massive, au moment où la liberté d’expression, d’association et de réunion sont pratiquement inexistantes. Selon toujours ce rapport, les victimes et les témoins sont les cibles de représailles.
Les enquêteurs trouvent que sans interventions déterminées par le gouvernement du Burundi et un engagement solide renouvelé de la communauté internationale, y compris l’Onu et l’Union africaine, la spirale descendante du pays est peu susceptible d’être inversée, mettant en danger non seulement les droits des personnes concernées, mais aussi la sécurité générale de la région.
Ces experts, parachevant le résumé de ce rapport, indiquent qu’ils ne peuvent pas exclure que certaines de ces violations graves des droits de l’homme constituent des crimes contre l’humanité, et demandent des procédures judiciaires internationales indépendantes pour traduire les auteurs présumés en justice.
Enfin, la communauté internationale devrait clarifier ses intentions d’intensifier la pression si la situation des droits de l’homme ne s’améliore pas et, encore plus, si celle-ci se détériore davantage. Les mesures prises devraient être ciblées et proportionnelles, afin de minimiser leur impact sur la population civile. De son côté, le conseil des droits de l’homme devrait considérer si le Burundi peut rester membre du conseil conformément au paragraphe 8 de la résolution 60/251 de l’assemblée générale.
Le conseiller principal à la présidence chargé de la communication, Willy Nyamitwe, balaie d’un revers de la main toutes ces accusations. Pour lui, le contenu est un mensonge de cabaret et les experts avaient une tendance affichée, notamment que le Burundi soit exclu du conseil, ce qui serait la première depuis sa création, mais aussi qu’il y ait un déploiement des forces onusiennes au Burundi.
Il s’insurge contre des enquêtes qui ont eu lieu à l’extérieur du pays, notamment au Rwanda tout en rassurant que le gouvernement va tout faire pour que le rapport soit corrigé car pour lui, un rapport rejeté par les Burundais devrait l’être automatiquement par la communauté internationale.
Burundi – Politique
Presqu’un débat ouvert chez les anciens de la Grèce
Bujumbura, le 21 septembre 2016 (Net Press). L’initiative et changement Burundi, Tugenderebuntu, a organisé un atelier de 3 jours dans les enceintes du siège des anciens de la Grèce, à l’endroit des personnalités politiques, de la société civile ainsi que des medias, avec comme thème : « Passage obligé pour la résolution des conflits ». Le consultant ambassadeur et ancien ministre des relations extérieures et de la coopération, Laurent Kavakure, a passé en revue la justice transitionnelle dans divers pays de l’Afrique qui, selon lui, a contribué largement au retour de la paix et la tranquillité dans ces pays.
Abordant les crises qui ont secoué le Burundi depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, le consultant à fait savoir que le phénomène de l’exclusion de l’ethnie majoritaire hutu sur la machine étatique et le corps de défense et de sécurité ont constitué le mal burundais et les accords d’Arusha signés en aout 2000 sont venus pour corriger et passer à la résolution du conflit burundais qui a duré plus d’une décennie.
S’agissant de la question du troisième de Pierre Nkurunziza, l’orateur du jour a fait savoir que « de son point de vue », la question du troisième mandat pour embrasser les rues et engendrer des violences constituent un alibi qui n’est pas taille car depuis les élections de 2010, des cycles de violences ont été observés, en témoignent les soulèvements des membres du Msd du 8 mars 2014 calqués au printemps arabes où le mouvement « balaie citoyen » a chassé du pouvoir le président burkinabais Blaise Compaoré, aujourd’hui en exil en Coté d’Ivoire, les rebelles en provenance de nos voisins du nord qui ont attaqué la province Cibitoke et qui ont tué les policiers et les imbonerakure, du Brouhaha pour libérer le directeur de la radio Rpa, Bob Rugurika, les massacres des congolais Banyamulenge à Gatumba.
Toujours dans la logique du troisième mandat, l’orateur pense que l’article 302 de la constitution de 8 mars 2005 n’est pas clair et que le président Nkurunziza avait une mince possibilité pour percer et faire le mandat. Ces avis de Kavakure considéré par une large opinion qu’il n’est plus demandeur d’emploi et qui va au-delà de ses convictions pour dénicher la réalité et la transmettre, est qu’il était venu défendre les intérêts du parti présidentiel, ce qui a suscité une vive polémique a l’endroit des participants hétérogènes , poussant même le président de la commission vérité et réconciliation, Monseigneur Jean Louis Nahimana, à s’interroger si en politique, la dimension de l’éthique existe avant de rétorquer que si le monde était dirigé par le « moi je pense », il se dirigerait vers le calvaire le plus meurtrier de l’histoire.
Un des anciens députés sous couvert d’anonymat qui a participé aux négociations d’Arusha, a indiqué que les protagonistes de cette période étaient de la mouvance présidentielle constituée par l,Uprona est ses alliés ainsi que l’opposition radicale dont les négociations ont abouti à l’accord de cesser le feux et l’intégration hétérogène du corps de défense et de sécurité. Il a voulu savoir qui sont actuellement les véritables protagonistes dans le dialogue inter burundais piloté par la Cndi (commission nationale de dialogue inter burundais). Laurent Kavakure qui n’est pas parvenu à convaincre l’auditoire a pris l’exemple du débat général de l’Onu où il y a toujours des chaises vides, en témoigne l’éternelle chaise vide de l’ancien président cubain Fidel Castro ainsi que l’ancien président Vénézuélien Hugo Chavez, avant d’ajouter que ce ne sont pas des négociations mais des consultations populaires pour préparer l’avenir du pays .
Soulignons que des appels convergents présents sur place ont été lancés au gouvernement du Burundi de s’ouvrir au dialogue inclusif pour épargner ce pays, le plus beau de la planète, de la guerre civile.
Burundi – France - Actualité
A vous la parole Mamane et surtout, parle d’un petit emploi a la banque mondiale
Paris, le 21 septembre 2016 (Net Press). Et bien cher lecteur de l’agence Net Press, on le répète tout le temps aux chercheurs d’emploi gondwanais, à tous ces diplômés chômeurs ou chômeurs diplômés qui se plaignent de ne point trouver d’emplois à la fin de leurs études, ici, à Gondwana city, notre belle capitale, on leur répète d’être vigilants, de toujours surveiller les annonces d’emploi, 24h sur 24h, de regarder partout : les petites annonces collées sur les murs, dans les rues, sur le tronc d’arbres, dans les magasins, partout, c’est souvent là qu’on trouve la perle rare, le job en or qu’on cherche dans ses rêves.