Rumonge, le 26 septembre 2016 (Net Press). Selon des informations en provenance de cette province, un cadavre a été retrouvé tout près de l’école fondamentale de Gisenyi dans la province de Rumonge. Selon les témoins oculaires, ce corps sans vie était déjà abîmé, ce qui ferait croire que cette personne avait été tuée il y a plusieurs jours. Par ailleurs, personne n’a reconnu la victime et il se pourrait que c’est une personne tuée ailleurs et dont le cadavre a jeté à cet endroit.
Dans la province de Bubanza, plus précisément dans la commune Gihanga, une coopérative d’épargne et de crédit (Coopec) a été dévalisée par des bandits non encore identifiés qui auraient pris 11 millions de nos francs. Ils ont donné à boire, une bière de banane à un policier et à une sentinelle qui montaient la garde. Il semble que cette bière contenait des matières toxiques si bien que les deux hommes étaient encore endormis ce matin.
Burundi - Sécurité
Des fidèles d’Agathon Rwasa toujours inquiétés
Gitega, le 26 septembre 2016 (Net Press). D’après des sources contactés par la rédaction ce lundi 26 septembre 2016 des collines Kinyinya, Rurengera et Gerangabo de la zone Rwisabi, commune Mutaho, province Gitega, des militants fideles d’Agathon Rwasa sont toujours inquiétés dans ces localités, surtout au lendemain d’affrontements physiques avec les Imbonerakure.
Selon Pascal Gahungu et Salvator Barankenyereye, tous membres influents pro Agathon Rwasa, indiquent que leus fils sont en fuite car les membres de la ligue des jeunes du Cndd –Fdd, Imbonerakure voulaient les racketter une somme de 50.000 fbu chacun .
L’administrateur de la commune Mutaho, Deo Niyomuhanyi, rejette en bloc toutes ces accusations. Selon lui, il s’agit d’une manipulation politicienne dans le but de distraire les responsables administratifs et concernant la rançon de 50.000 fbu , l’administrateur dénonce des propos mensongers.
Soulignons que parmi les 14 militants pro Agathon Rwasa arrêtés car soupçonnés d’avoir blessé le chef de zone Rwisabi, 5 d’entre eux ont été relâchés, les autres ayant été transférés dans le cachot du commissariat de Gitega où leur dossiers sont en cours d’instruction au parquet de Gitega.
Parallèlement, une situation bizarre autour de l’enterrement s’est produit à Kibumbu en province Mwaro où un l’un des vendeurs des cartes de recharge, Jean Claude Ndikuriyo, a été intercepté par deux policiers sans mandat d’interpellation alors qu’il se rendait à l’enterrement de son père et il est accusé de distribution des armes
Burundi - Politique
Quand la diplomatie burundaise s’en prend à la communauté nationale
New York, le 26 septembre 2016 (Net Press). Le ministre des relations extérieures et de la coopération internationale, Alain Aimé Nyamitwe, au cours de son récent périple à la tribune des Nations Unies, s’en est pris violement à la communauté internationale qui s’ingère dans la direction des affaires du Burundi, avant de rétorquer que le Burundi est souverain depuis juin 1962 (sic) et qu’il en a marre avec des pressions extérieures.
Contrairement au rapport du haut-commissariat pour les réfugiés qui fait état d’afflux massif des réfugiés Burundais vers le pays limitrophes, le ministre Alain Aimé Nyamitwe fait savoir que ces derniers jours les réfugiés, Burundais rentre progressivement à concurrence de 90.000 ces quatre derniers mois.
Burundi - Société
Deux commissions, deux mesures
Bujumbura, le 26 septembre 2016 (Net Press). Le gouvernement burundais a créé deux commissions, l’une chargée d’organiser le dialogue inter burundais sur toute l’étendue de la république du Burundi et la Cvr (commission vérité et réconciliation ) dont le cahier des charges est centré sur la connaissance du public sur la passé douloureux qui a frappé le Burundi de 1962 à 2008, date butoir de la fin de la belligérance.
Une large opinion ne comprend pas comment le gouvernement du Burundi s’embourbe dans les deux poids deux mesures à propos du financement de ces commissions au moment où la Cvr qui est une mission très délicate, celle de mettre la lumière à l’opinion burundaise et internationale sur le passé douloureux durant la période de plus ou mois quarante ans, une mission qui nécessite un appui technique et financier, se retrouve dans les pleurs d’un manque criant de financements de la part du gouvernement burundais et ses principaux bailleurs de l’extérieur alors que la Cndi (commission nationale de dialogue inter burundais) est hautement financée par le pouvoir de Bujumbura, en témoigne que cette commission, depuis sa création, a sillonné dans toutes les provinces du pays avant d’entamer actuellement les visites dans toutes les communes du pays et sous les reportages des medias qui ne se gênent pas d’interroger une population homogène sur le changement ou non de la constitution de 8 mars 2005, afin de permettre au président Nkurunziza de briguer un énième mandat.
La Cvr serait –elle jetée dans la poubelle par le gouvernement burundais ? Car, depuis sa création, aucun signe de vie de la part de cette commission, s’interroge une opinion pour qui des doutes planent sur son non-financement. Pour la même opinion, peut être que la Cndi touche sur des questions très épineuses qui sont à la page et bien vues par le gouvernement burundais.