Bujumbura, le 27 septembre 2016 (Net Press). Il se prénomme Siméon, Pasteur dans l’une des églises protestantes de Bujumbura. Son fils, un homme marié, a en tout et pour tout trois enfants. Ce couple a décidé de s’installer en Afrique du Sud pour « chercher la vie » comme on dit dans ce pays et il est parti avec un seul enfant, deux autres, un garçon et une fille, restant aux bons soins de leur grand père maternel qui vit à Kajaga.
Lors du départ des parents, les deux enfants, Linda Darlène Mugisha et Lionel Messi Mugisha fréquentaient la 1ère et la 3ème année. Pendant les vacances, les deux enfants allaient rendre visite aux grands parents du côté paternel qui vivent eux à Gatumba, quartier Mushasha I. Mais curieusement, à partir de la fin de ces vacances, le grand père du côté de la femme n’a plus accès aux enfants alors que c’est lui qui avait la garde.
Il se plaint du fait que ces enfants sont souvent maltraités, mais surtout, qu’il n’a aucune explication sur cette attitude nouvelle de l’autre grand père. Il demande à ce que les enfants lui soient restitués car jusqu’à présent, ils n’ont pas encore d’uniformes alors que l’école a officiellement commencé hier.
La rédaction a tenté d’appeler au téléphone le pasteur grand père pour s’enquérir de la situation mais il n’a pas répondu. Même le concerné a tenté mais en vain, ce qui a poussé la rédaction à croire qu’il ne veut pas collaborer.
Burundi - Sécurité
Finalement, la sécurité règne au Burundi ?
Bujumbura, le 27 septembre 2016 (Net Press). Apres la crise politico sécuritaire qui a endeuillé le Burundi depuis le 25 avril 2015 avec l’annonce du président Nkurunziza de briguer un troisième mandat, la plupart des autorités burundaises clament haut et fort que la paix et la tranquillité au Burundi.
Une large opinion de la capitale contactée par la rédaction ce mardi le 27 septembre 2016 dit que cette révélation de la paix qui règne sur toute l’étendue du territoire renferme beaucoup de contradictions, un sujet a rétorqué que « si on interroge Bénigne Rurahinda, la femme du lieutenant-général Adolphe Nshimirimana, tué le 2 août 2015, tout comme les familles de haut gradés de l’armée burundaise en l’occurrence le colonel Jean Bikomagu, le général Athanase Kararuza et bien d’autres tués dans cette crise, certainement que la réponse tournerait vers la négative »
Pour la même source, les signes précurseurs qui montrent que l’insécurité est grandissante sur toute l’étendue de la république du Burundi ne sont pas à démontrer car des membres de la ligue des jeunes Imbonerakure dorment à la belle étoile en surveillant les probables attaques internes et extérieures, sans parler d’un important dispositif de sécurité mis à la disposition des plus hautes autorités, un signe de la peur chez ces dernières. Selon toujours cette opinion, même le président de la république et commandant suprême de l’armée burundaise Pierre Nkurunziza est conscient de l’insécurité qui gangrène le Burundi car depuis son élection au 2ème ou 3ème mandat, n’a pas quitté le Burundi au moment où dans ses allocutions, il appelle la population burundaise au calme et à la vigilance.
Burundi - Société
Une réunion qui appelle au medias de travailler en synergie
Bujumbura, le 27 septembre 2016 (Net Press). Le ministre des postes, des technologies de l’information, de la communication et des medias, Nestor Bankumukunzi, a tenu ce lundi le 26 septembre 2016 une réunion aux responsables des medias, une réunion qui rentre dans le cadre de la concertation dans tous les secteurs.
Pour Nestor Bankumukunzi, les medias devraient travailler en synergie et de redoubler d’efforts pour ne pas transmettre au public des informations erronées pouvant ternir l’image du pays, en respectant l’éthique et la déontologie du journalisme avant d’inviter tous les participants à cette réunion de renforcer la synergie pour que tous les medias publics et privés aient accès aux mêmes informations pour l’intérêt général du pays.
Un des responsables des medias sous couvert d’anonymat a indiqué à la rédaction ce mardi le 27 septembre 2016 que malgré de multiples rappels à l’ordre, le ministre n’a pas osé parler de la probable réouverture des medias privés fermés alors que l’opinion burundaise et internationale a besoin des informations en provenance de tous les medias.
Burundi - Sécurité
Peut-être les rares amoureux de la police nationale
Bujumbura, le 27 septembre 2016 (Net Press). Au moment où une large opinion pointe du doigt la police nationale comme étant le commanditaire des violences, des exactions extra judiciaires ainsi que des tueries à grande échelle, surtout dans cette crise politico-sécuritaire commencée le 25 avril 2015, ce qui occasionne une haine viscérale envers ce corps , il y a des rares sujets qui se déplacent à bord des véhicules jeeps V8 flambant neufs qui apprécient le travail de la police nationale du fait qu’elle interdit les motos et les vélos à circuler au centre-ville car ces derniers rendent difficile la circulation de ces grandes personnalités.
Les mêmes personnalités lancent un appel vibrant à la police burundaise de vouloir interdire la circulation des voitures Ti, les Kagongo, très très nombreux au centre-ville de Bujumbura, ainsi que les piétons pour faciliter le passage aisé.
Burundi – Droits de l’Homme
Publication du bulletin n° 25 de la ligue Iteka
Bujumbura, le 27 septembre 2016 (Net Press). Il couvre la semaine du 19 au 25 septembre 2016 et indique qu’au moins 6 personnes ont été tuées, deux personnes torturées et au moins 66 arrêtées arbitrairement par la police de concert avec les jeunes Imbonerakure. Il revient sur la violence d’Etat ainsi que sur le phénomène des attaques armées.
Après avoir développé tous ces aspects sur une vingtaine de pages, la ligue Iteka a passé en outre aux recommandations notamment et surtout à l’endroit du gouvernement à qui l’on recommande d’arrêter les violences d’Etat et de démanteler et désarmer la milice. D’autres recommandations ont été émises à l’endroit de l’Union africaine, au conseil de sécurité des Nations Unies, à la médiation et à l’Eac, à la population burundaise et à la cour pénale internationale.