Bujumbura, le 28 septembre 2016 (Net Press). Une armada de policiers a fait une tentative d’arrestation d’un officier de l’armée burundaise ce mardi 27 septembre 2016 dans la ville de Gitega. Cette arrestation a causé un désordre inouï en plein centre-ville. Comme chaque espèce humain ou animal manifeste un reflexe d’autodéfense face à un danger, le militaire lui aussi a fait de même mais a été vite maîtrisé. Ce qui a été désagréable pour lui et pour ceux qui assistaient gratuitement à cette scène, est qu’il était en compagnie de sa fille qui, sans défense, assistait la mort dans l’âme, comment on faisait boire à son père, jusqu’à la lie, la coupe aigre de la honte. Il a été par après conduit t manu militari au commissariat provincial de la police de Gitega, avant d’être libéré comme un délinquant vulgaire sans aucune infraction lui imputée à son compte.
Selon des sources en provenance de Gitega, des journalistes qui tentaient de s’enquérir de la situation ont été violement repoussés par la police et les témoins oculaires déplorent un acte barbare et surtout dégradant dont les militaires font objets dans un silence total de la hiérarchie militaire. Peut-on dire que même si ce corps de l’armée est incapable d’agir face à ce comportement de la police, tout au moins les deux corps en uniformes sont sous même et unique le commandant suprême qui devrait normalement réagir si du moins la police ne fait pas correctement son métier ! Si donc un officier militaire est maltraité de la sorte, qu’adviendra- t – il au simple soldat ?
Sur un tout autre chapitre, soulignons qu’il se tient à Genève la 33ème session du conseil des droits de l’homme des Nations unies. Cette session se penchera sur la question de la dégradation de la situation humanitaire au Burundi. Et comme pour se désolidariser d’avec le conseil des droits de l’homme, hier mardi 27 septembre 2016, une dizaine de manifestants se sont ressemblés devant le bureau du haut-commissaire aux droits de l’homme au Burundi le dans le but de protester contre le récent rapport des Nations unies, qui parle de la dégradation de la situation humanitaire au Burundi.
Burundi - Société
Les conducteurs de vélos ne savent plus quel saint se vouer.
Bujumbura, le 28 septembre 2016 (Net Press). La rédaction de Net Press s’est entretenue avec une large majorité de conducteurs de vélos et de motos ce mercredi le 28 septembre 2016, qui ressassent des défis qu’ils rencontrent au cours de l’exercice de leur métier.
Un des conducteurs de vélos sous couvert d’anonymat a indiqué les jeunes gens s’engagent mieux dans ce métier, car la pression démographique sur une terre déjà trop exigüe, a rendu insupportable la vie aux fins fonds de la campagne. La population est poussée à une extrême pauvreté sur toutes les collines doublée d’une insécurité grandissante ce qui pousse la population active à faire de l’exode rural pour chercher un lendemain meilleur. Dès leur arrivée à Bujumbura, des organisations de défenses des conducteurs de vélos, de concert avec les membres de la ligues des jeunes du parti au pouvoir (les Imbonerakure), les rançonnent de plus de 100 fbu par jour et sans quittance ce qui totalise une colossale somme car ils sont évalués à plus de 15.000 taxis vélos et motards.
Selon la même source, lors des évènements officiels et manifestations organisés par le parti Cndd-Fdd, ces conducteurs de vélos et motos sont obligés contre leur volonté d’accompagner la manifestation au risque d’être forcés à retourner sur leurs collines d’origine.
Ces conducteurs de vélos et de motos lancent un appel vibrant au gouvernement du Burundi , de pouvoir contribuer largement à sécuriser et à rentabiliser leur métier, car la vie de leurs familles restées au village en dépend.
Burundi - Confessions religieuses
Les conflits de religions et d’identités supplante celui de la terre selon un psychologue
Bujumbura, le 28 septembre 2016 (Net Press). Après que du 27 au 29 septembre 2016 l’institution de l’Ombudsman de la République du Burundi ait organisé une assise à l’endroit des leaders religieux centrée sur les rôles des Ombudsmans et des médiateurs et leaders religieux dans la prévention des conflits identitaires et religieux, l’Ombudsuman Mohamed Rukara a lancé un appel vibrant aux leaders des confessions religieuses à jouer pleinement un rôle-clé dans la prévention des conflits , en général, et la résolution pacifique des conflits de toute nature qu’ils soient. Car les conflits religieux ou identitaires, réels ou potentiels menacent les pays africains et le monde en général. Ils sont appelés à mobiliser leurs fidèles autour des idéaux de la paix, de tolérance et de respect mutuel, de cohabitation pacifique entre les peuples, condition sine qua none pour le développement intégral et durable de l’humanité.
Pour plus de précision, la rédaction s’est entretenue avec un psychologue qui n’a pas voulu révéler son identité, qui indique que les conflits de religions et d’identités supplante celui de la terre , en témoigne que le monde entier est sous le joug du terrorisme sans précédent occasionné par les Islamistes comme El Shabab , Boko Haram , Al Qaida , ayant comme objectif de transformer le monde par force un monde islamiste , en ignorant que l’humanité a besoin de la diversité religieuse. La même source indique que le Burundi et presque la majorité des pays du monde, depuis histoire de l’humanité faisaient objet de conflits d’identité, les divisions ethniques qui ont miné et tétanisé les pays de la région des grands lacs africains.
Burundi - Education
Un système éducatif burundais à revoir, selon la Parcem
Bujumbura, le 28 septembre 2016 (Net Press). Le directeur exécutif du parole et action pour le réveil de la conscience et l’évolution de la mentalité (Parcem), Faustin Ndikumana, a organisé un point de presse ce mercredi le 28 septembre 2016 après une descente sur terrain. Il a mis au grand jour des données recueillies sur terrain qui retracent les grands défis qui gangrènent le système éducatif burundais après la 3ème journée de la rentrée scolaire 2016/2017.
Selon Faustin Ndikumana , la nouvelle rentrée scolaire est émaillée de beaucoup d’irrégularités, en l’occurrence une manque criante d’infrastructures et équipements ,notamment les classes sans fenêtres, sans tableaux, sans pavement etc, un manque criant qualitativement et quantitativement des enseignants dans certaines localités où les établissements scolaires font recours aux parents pour payer les enseignants vacataires (Abakutsakivi), une faible sensibilisation sur les reformes visant l’introduction de l’école fondamentale qui n’a pas été précédée par une sensibilisation et conscientisation pour faire adhérer les élèves et les parents , une pauvreté extrême et le chômage des jeunes lauréats ou des enseignants affirment que souvent qu’il n’est pas rare de voir des écoliers qui s’évanouissent à cause de la faim devant les enseignants et pendant les cours , pire encore selon Faustin Ndikumana, les élèves ayant échoué les tests en 2016 , mais ayant réussi en classe de 9ème et 10ème deviennent automatiquement autodidactes et restent à la maison en attendant la 2ème passation d’un autre test de 2017, ainsi que des phénomènes de corruption qui restent un cancer qui gangrène ce secteur ainsi que ses infractions connexes en l’occurrence la concussion , le favoritisme , sans oublier l’impunité avec la dégradation des mœurs et enfin une faible capacité budgétaire alors que l’argent reste le nerf de la scolarité.
Faustin Ndikumana lance enfin un appel vibrant au gouvernement du Burundi, de reconsidérer ces défis qui gangrènent le système éducatif burundais dans l’optique de sauvegarder l’avenir du pays.
Burundi-Israël –Nécrologie
Départ pour l’Eternité de Shimon Peres, une perte pour l’humanité entière
Tel Aviv, le 28 septembre 2016, (Net Press). L’ancien président Israelite Shimon Peres, trois fois Premier ministre et prix Nobel de la paix en 1994, est
décédé ce mercredi 28 septembre à l’âge de 93 ans. Il avait été hospitalisé le 13 septembre pour un accident vasculaire cérébral.
Shimon Peres, neuvième président israélien (2007-2014), est décédé ce mercredi à 3h40 du matin, au sein de l’établissement Tel-Hashomer de Ramat Gan, le plus grand hôpital israélien situé à proximité de Tel Aviv. A la demande de sa famille, présente à son chevet, l’annonce officielle de sa mort est intervenue plus tard dans la matinée.
La disparition de l’ancien chef de l’Etat a d’abord été confirmée par son médecin personnel et gendre, Rafi Walden, puis officiellement annoncée par le fils de Shimon Peres, Chemi, depuis l’hôpital. Il s’est éteint dans son sommeil, a précisé ce dernier.
L’ancien président - un titre plutôt honorifique - avait été hospitalisé il y a deux semaines, puis placé sous assistance respiratoire et sédatifs, pour un AVC majeur accompagné d’une hémorragie interne. Jugé critique par les médecins, son état de santé s’était d’abord amélioré, mais mardi, il s’était brusquement déterioré.
A 93 ans, Shimon Peres était le dernier survivant des pères fondateurs de l’Etat d’Israël, comme le rappelle notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Parfois jugé féroce, au cœur des grandes batailles de son pays, il était devenu au fil des ans une personnalité largement consensuelle.
Né en 1923 à Vishneva, ville polonaise située dans l’actuelle Biélorussie, il se nomme à l’époque Shimon Persky et changera son nom en « Peres », ce qui signifie « l’orfraie ». Il arrive en Palestine en 1934. Il vit alors dans un kibboutz et se fait remarquer très jeune par David Ben Gourion, le fondateur de l’Etat hébreux.
Premier ministre à trois reprises (avril-juin 1977, septembre 1984-octobre 1986 et novembre 1995-juin 1996), Shimon Peres occupera également plusieurs ministères prestigieux pendant sa carrière. Il sera surtout l’un des principaux artisans des accords d’Oslo (1993), qui jetteront les bases de l’autonomie palestinienne.
Ces accords lui vaudront en 1994 le prix Nobel de la paix, avec le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Yasser Arafat. Un an plus tard, M. Rabin était assassiné, et le rêve de paix brisé. Une dernière fois Premier ministre pour quelques mois, Shimon Peres devient président plus de dix ans plus tard.
Burundi – Israël - Néchrologie
Barack Obama annonce sa présence aux obsèques de Shimon Peres en Israël.
Tel Aviv, le 28 septembre 2016, (Net Press). Après sa présidence, Shimon Peres continuera d’œuvrer pour la coexistence entre les populations juive et arabe à travers son Centre Peres pour la paix. L’ancien chef d’Etat, autrefois considéré comme un faucon, devient ainsi au fil des ans une sorte de sage de la nation en Israël.
La Commission spéciale du protocole et des cérémonies doit se réunir dans la matinée. En principe, les obsèques auront lieu vendredi, en présence de nombreuses personnalités, et notamment le président américain Barack Obama, qui a annoncé sa venue pour l’occasion.
Le cortège funéraire devrait quitter Tel Aviv en direction de Jérusalem, marquer une halte dans le village de Ben Shemen, où repose Sonia, l’épouse de Simon Peres, puis reprendre la route de Jérusalem, jusqu’au cimetière du Mont Herzl, le « Panthéon israélien ». Shimon Peres reposera ainsi non loin de Yitzhak Rabin.