Bujumbura, le 30 septembre 2016 (Net Press). A travers un communiqué rendu public par le collectif de la défense des crimes contre l’humanité commis au Burundi, ce dernier se félicite du contenu du rapport des Nations unies récemment publié sur la situation des droits de l’homme au Burundi. Il profite de cette opportunité pour réclamer la mise en route des enquêtes par la cour pénale internationale. Selon le même collectif, ledit rapport a l’immense mérite de mettre un terme définitif aux manipulations concernant les faits qui se sont déroulés au Burundi ces derniers mois. Aujourd’hui, la conscience est interpellée, nul ne pourra plus jamais dire qu’il ne savait pas et chacun sera confronté aux questions de conscience que posent au Burundi les violations massives des interdits du meurtre et du caractère sacré de chaque corps humain, raison de la protection pénale.
En effet, le collectif de la défense des victimes des crimes contre l’humanité informe que le rapport se fonde sur ce qu’ont vécu 110 familles de victimes qui lui a donné mandat de les représenter devant les instances internationales compétentes pour les réhabiliter dans leur droit. Les avocats de la défense annoncent publiquement qu’ils continuent à recevoir de nombreux mandats de défense et que leurs clients sont plus déterminés que jamais de poursuivre le combat pour amener les criminels en justice et obtenir leur condamnation au terme d’un procès équitable.
Pour ces avocats, l’Etat de droit est une condition vitale pour arrêter le cycle de la violence au Burundi et aujourd’hui surtout qu’il est prouvé que cet Etat de droit n’est pas protégé par le procureur général du Burundi et nombre de ses complices. La défense sait que nombre de magistrats, policiers, militaires, gardiens de prison, titulaires de l’autorité publique- tous Burundais – aimeraient que cette discrimination judiciaire cesse mais qu’elle rend impossible l’exercice de la fonction de juger impartialement au Burundi en raison de la mainmise de l’appareil de la dictature sur les organes du judiciaire. D’où l’impérieuse nécessité d’une justice internationale indépendante.
Dans ce contexte précis, les avocats les avocats de la défense réclament que des enquêtes soient menées au plus vite par le bureau du procureur dans le respect du règlement de la cour pénale à La Haye afin que les auteurs des crimes soient traduits en justice. Pour ces avocats, la seule question que devraient poser ces dossiers est celle du courage judiciaire de ceux qui détiennent l’autorité de poursuivre.
Burundi – Education
La campagne back to school : Pierre Nkurunziza s’en approprie
Bujumbura, le 30 septembre 2016 (Net Press). Il ya bientôt 4 ans que le ministère de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a initié en début de chaque rentrée scolaire une activité de distribution de cahiers, de stylos rouges et bleus, de gommes et de crayons pour les enfants de l’école primaire dans certaines communes d’intervention de l’Unicef jugées trop pauvres ou moins instruites. Cette activité s’inscrit dans un vaste programme que l’Unicef qualifie de campagne pour le retour, le maintien et la réussite à l’école dénommée « back to school ».
Cette année, 5 jours après la rentrée scolaire, le ministère s’est vivement employé à lancer la campagne back to school ce vendredi 1er octobre 2016. Comme pour montrer qu’il est l’initiateur de la politique de gratuité de la scolarité à l’école fondamentale, le président de la République, pierre Nkurunziza, a bien voulu marquer de sa présence les cérémonies de lancement de ladite campagne. Selon le correspondant de Net Press présent sur la colline de Busembwa de la province de Rumonge, le choix de la province de Rumonge est justifié à plus d’un titre. D’abord, c’est un nouvel antité érigé au rang des provinces pour totaliser 18 gouvernorats dans notre pays. Ensuite, c’est une zone d’intense mouvement de rapatriement où plus de 40% de ceux qui regagnent le bercail sont de jeunes en âge scolaire. Il fallait donc procéder à la sensibilisation de la population pour envoyer leurs enfants à l’école.
D’après notre correspondant, un des gens venus pour assister à ces cérémonies s’est confié à Net Press, en indiquant que la campagne du retour, de maintien et de réussite à l’école est en soit une bonne activité. Mais il déplore que le kit donné aux élèves soit trop insuffisant. En effet, cette année, l’Unicef en collaboration avec le ministère de l’éducation ont convenu de réserver à chaque enfant de la 1ère à la 9ème, 3 cahiers, 1 stylo, 1 crayon, 1 gomme. Au lieu de servir les enfants des provinces d’intervention de l’Unicef, ce sont tous les élèves de l’école fondamentale qui bénéficieront de cette assistance. Pour lui, la prochaine fois il va falloir revoir à la hausse le nombre de cahiers et de stylos car les élèves de la 6ème à la 9ème année utilisent plus de 10 cahiers et au moins 6 stylos pendant une année. Dans ce cas, il serait illusoire de parler de gratuité de l’éducation au cycle fondamental car les parents sont obligés de compléter ces outils scolaires alors qu’ils sont confrontés à une extrême pauvreté.
Est c’est le président Pierre Nkurunziza qui a procédé à la distribution de ce kit scolaire en province de Rumonge plus précisément à l’école fondamentale dénommée Busebwa. Les personnes interrogées à ce sujets de savoir pourquoi le président de la République a tenu à se déplacer, les unes ont répondu qu’il s’agit d’un acte charitable à l’endroit des enfants burundais dans l’accomplissement de son acte de 26 août 2005 où il lui-même déclaré que désormais aucun élève ne payera les frais de scolarité au primaire. Les autres indiquées qu’il s’agit d’un politique comme il en a l’habitude de le faire tous les week end et même en milieu de semaine. Selon toujours les mêmes personnes, les enfants de 4 ème cycle ont presque l’âge de voter et ceux de la 5 ème et 6ème années l’atteindront d’ici 2020. Pour eux, c’est une occasion à ne pas rater pour continuer sa campagne de propagande politique.
Burundi-Politique
A quand le sommet du Comesa au Burundi ?
Bujumbura, le 30 septembre 2016 (Net Press). Le secrétaire général du Comesa (common market for eastern and southern africa ) Sindiso Ngwenya vient d’effectuer une visite au Burundi et a été reçu en audience par le président Nkurunziza. Il était venu signifier au président du Burundi que son pays accueillera le sommet du Comesa qui se tiendra en 2017 dans la ville de Bujumbura.
Sindiso Ngwenya a fait savoir que le sommet du Comesa de 2016 se tiendra dans la capitale malgache du 18 au 19 octobre 2016 et a profité de l’occasion pour inviter Nkurunziza d’y prendre part. Une large opinion contactée par la rédaction indique que le président Nkurunziza n’a pas l’habitude de se déplacer depuis l’éclatement de la crise politique au Burundi consécutive à l’annonce de sa volonté de se succéder à lui-même lors des élections de 2015. La même opinion pressent qu’il va déléguer le premier vice-président Gaston Sindimwo comme il en a toujours l’habitude.
De son côté le président Nkurunziza , remercie vivement son hôte , en affirmant que Bujumbura accueillera à son entière satisfaction ce prochain sommet de Comesa .
Burundi-Sécurité
Tout va bien à l’armée burundaise, dixit Baratuza
Bujumbura, le 30 septembre 2016 (Net Press). Le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza, s’est entretenue ce mercredi le 28 septembre 2016 avec notre confrère du groupe de presse, Iwacu et cette entretien a été centré sur les défis qui gangrènent l’armée burundaise.
A la question de savoir si certaines organisations de la société civile qui pointe du doigt les cas des enlèvements ciblés des ex-fab majorité tutsi, accusés être contre le troisième mandat du président Nkurunziza ne disent pas la vérité que l’armée ne veut pas qu’elle soit connue de tous, Baratuza a répondu que ce sont des militaires fautifs qui sont toujours arrêtés , et conduits au service national des renseignements pour enquêtes. A la question de savoir si le service national des renseignements est compétent pour recevoir une telle affaire politique et pourquoi ne pas privilégier les instances militaires , l’interlocuteur a répondu que le militaire attrapé en fragrant délit en train de verser dans de discussions politiques notamment les histoires des mandats du président Nkurunziza, Baratuza indique le service national des renseignements en a la compétence. Enfin, sur une autre question de savoir si le chef d’état-major, le lieutenant général Prime Niyongabo, aurait alerté les militaires d’une éminente attaque de grande envergure, Baratuza a estimé qu’en période de paix, les militaires se préparent à la guerre et pendant la guerre ils font la guerre, une réponse qui est loin satisfaire le lectorat.
Burundi - Usa - politique
L’Arabie saoudite dans le collimateur des Etats-Unis d’Amériques
Washington, le 30 septembre 2016 (Net Press). Les Démocrates et les Républicains ont voté à l’unanimité 97 voix sur 100 pour autoriser les familles des victimes des attentats du 11septembre des poursuites en Arabie Saoudite. Toutefois, les familles des victimes de l’attentat du 11 septembre estiment que l’Etat saoudien est impliqué dans le financement et l’organisation des attentats car si les 15 sur 19 terroristes étaient des Saoudiens, les auditions d’une commission d’enquêtes indépendantes ont exonéré le royaume de toute implication mais ces familles ne sont pas convaincues et mènent le combat depuis 15 ans.
La maison blanche estime que le texte risque de mettre en danger les américains en mission à l’étranger, que ce soient les diplomates ou les forces spéciales qui aident des groupes rebelles en danger. Washington craint une réciprocité et une levée d’immunité jusque – là accordée aux Etats Unis.
De son côté, le directeur de la Cia estime lui aussi que ce texte met en danger les Etats-Unis d’Amériques .Mais pour peter King, sénateur républicain de New York n’est pas du même avis « ce texte n’est qu’une exception à l’immunité des Etats. On peut toujours poursuivre les pays dans un cas du terrorisme avéré. Nous parlons du terrorisme d’Etat de gouvernement qui planifie un attentat, c’est le seul cas prévu. Les familles du 11 septembre ont le droit de savoir tout ce qui est en rapport avec la disparition des leurs. Si les Saoudiens ne sont pas coupables, ils n’ont rien à craindre « affirme Peter King.
« Si nous éliminons cette nation d’immunité pour les Etats, a déclaré Barack Obama , nos militaires déployés partout dans le monde peuvent se trouver confrontés à des lois identiques. Ma préoccupation n’a rien à avoir avec l’Arabie Saoudite en particulier, ou ma sympathie pour les victimes du 11septembre. C’est simplement que je ne veux pas nous voir brusquement en butte à des procès, en réponse à toutes nos interventions dans le monde. C’est un précèdent dangereux et c’est simple, car nous devons faire le choix difficile. Et dans ce cas, j’espérais que le congrès fasse ce choix difficile. Je n’attendais pas grand-chose, car voter contre les familles des victimes du 11septembre dans une année électorale, je ne suis pas surpris c’est compliqué, mais c’était ce qu’il aurait fallu faire.