Bujumbura, le 4 octobre 2016 (Net Press). Après la rencontre du facilitateur dans le conflit burundais, le secrétaire général du parti Cndd–Fdd, Evariste Ndayishimiye, a animé ce lundi le 3 octobre 2016 une conférence de presse où il a annoncé la position ferme de cette formation politique qui est prête à dialoguer. « Nous avons toujours été pour le dialogue car dans le passé, c’est le même dialogue qui a mis fin à la crise de 1993, nous avons négocié à l’époque, nous avons pris part à la feuille de route, nous n’avons jamais cessé de négocier ».
Selon lui, le dialogue inter burundais organisé par la Cndi a été un véritable succès, cela a permis aux contestataires du 3ème mandat du président Nkurunziza de remettre les armes. Le nouveau patron du Cndd –Fdd a profité de cette occasion pour inviter le médiateur à venir au Burundi pour constater l’amélioration de la sécurité, comme l’a fait avant lui l’Ougandais, Yoweri Kaguta Museveni ainsi que son ministre de la défense Crispus Kiyonga et cela dans une période plus difficile qu’aujourd’hui.
Pour lui, même si le gouvernement burundais est prêt à dialoguer, la plate-forme de l’opposition burundaise, le Cnred, reste exclu du dialogue car c’est une formation politique non reconnue par la loi. Ndayishimiye s’en est pris au pays hôte des refugiés burundais, qui selon lui, restent des vrais obstacles au rapatriement avant d’ajouter que ces refugiés ont pris le large pour avoir écouté les mauvais conseillers ou par peur.
Parallèlement, Gervais Niyongabo, président du parti Fedes Sangira, parti de l’opposition radicale et membre du Cnred, a été libéré ce lundi le 3 octobre 2016. Il avait été arrêté le 29 septembre 2016 dans la province de Makamba et parmi les chefs d’accusations figurait sa probable participation à des bandes armées. Une autre libération de la même journée qui ne concerne pas un homme politique mais un homme d’affaires, est celle de Gédéon Gihaga, 74 ans, qui était lui aussi enfermé dans les cachots du service national des renseignements depuis le 28 septembre 2016. Il était poursuivi pour corruption et tentative d’assassinat.
Burundi – Droits de l’Homme
La ligue des droits de l’homme Iteka publie son bulletin hebdomadaire
Bujumbura, le 4 octobre 2016 (Net Press). Ce bulletin couvre la période du 26 septembre au 2 octobre de cette année. Au cours de cette période, la ligue Iteka a recueilli des cas de violations où au moins 9 personnes ont été tuées, quatre torturées, deux personnes disparues et au moins 27 qui ont été arrêtées arbitrairement par la police de mèche avec les jeunes Imbonerakure.
Des éléments de défense et de sécurité continuent à être victimes de la répression au moment où des phénomènes de cadavres continue, 3 corps sans vie ayant été enregistrés par ladite ligue. Elle revient également sur des attaques armées, sur la sécurité alimentaire et sur la situation de l’éducation au moment où le changement de système non bien préparé provoque de multiples défis préjudiciables au doit à l’éducation.
Comme elle le fait toujours, après ses conclusions, elle termine par des recommandations à l’endroit du gouvernement. Il s’agit notamment de mettre fin à la violence d’Etat et à la violation des droits de l’homme en assurant la sécurité et la protection de la population sans discrimination, de démanteler et désarmer la ligue des jeunes Imbonerakure, de ne pas attiser le feu en mettant en avant des violences dans la résolution du conflit politique, de faire respecter le code de procédure pénale pour des cas d’arrestations faites par des personnes non habilitées, de mettre en avant le principe de l’égalité de tous devant la loi, ainsi que la création des classes de redoublement en 10ème et permettre que les élèves de 9ème reprennent l’année dans le but de réduire le nombre de victimes du changement du système éducatif.
A l’Union africaine, la ligue Iteka recommande de mettre en application sa décision d’envoyer une force militaire de protection de la population. Elle demande au conseil de sécurité de l’Onu de prendre toutes les résolutions susceptibles de restaurer la paix dans le pays et la mise en application de la décision d’envoyer une force militaire de protection de la population.
A la médiation, la ligue Iteja demande d’amener le régime de Bujumbura autour d’une table des négociations pour un dialogue sincère et inclusif et prendre des sanctions en cas de refus du régime de Pierre Nkurunziza. Elle demande à la population de rester solidaire et de ne pas céder aux sollicitations et enseignements divisionnistes ou toute sollicitation dans le sens des violences. Elle demande enfin à la cour pénale internationale d’accélérer les procédures d’analyse des dossiers lui soumis et procéder aux inculpations qui s’imposent.
Burundi – Sécurité
Un peu d’humour autour du rapport
Cibitoke, le 4 octobre 2016 (Net Press). La rédaction a effectué un périple dans les communes Buganda, de Murwi et de Bukinanyana en province de Cibitoke. Elle a voulu s’enquérir de la façon dont la population a accueilli le rapport onusien faisant état des violations graves de la personne humaine et d’un probable génocide de tutsi.
Un des sujets interrogés a posé la question non sans humour de savoir « comment on peut commettre le génocide des Tutsi qui n’ont même pas existé dans nos communes respectives, allez renseignez-vous. T’as vu au moins un Tutsi au cours de ton périple ? Et d’ajouter que les quelques rares de Gihanga sont partis au pays de Paul Kagame ».
Comment les Tutsi peuvent s’entretuer ? S’exclament nos interlocuteurs
La même source a poursuivi dans ces propos « Moi-même je n’ai jamais mis le pied à Bujumbura, mais des sources concordantes émanant de mon fils qui y travaille, Bujumbura regorge une large population tutsi. Vont-ils s’entretuer ? S’exclame cette opinion.
Une population pauvre autour de la terre aride de la pauvreté
La rédaction a découvert avec horreur une population de cette localité très misérable autour de la terre aride largement accidenté qui a causé la stérilité du sol. En file indienne, les populations vont s’approvisionner des vivres dans divers marchés de ces communes. D’après des témoignages sur place, c’est la farine de manioc en provenance de la Tanzanie qui les fait vivre avant de lancer un appel au gouvernement d’améliorer les relations diplomatiques avec ses voisins pour faciliter l’afflux des vivres dans cette province.
Burundi - Economie
L’Api au chevet de l’économie burundaise
Bujumbura, le 4 octobre 2016 (Net Press). L’agence burundaise de promotion des investissements, qui constitue un guichet unique de création d’entreprises, en collaboration avec le ministère à la présidence chargé de la bonne gouvernance et du plan, a organisé une foire au palais des arts et de la culture qui s’étendra du 4 au 8 octobre 2016.
Selon le directeur exécutif de l’Api, Didace Ngendakumana, cette foire facilitera aux investisseurs burundais de faire connaitre leurs produits de vente et aux clients de s’ approprier des différents produits à un prix abordable.
Burundi – Norvège - Culture
Trois physiciens britanniques primés du prix Nobel
Oslo, le 4 octobre 2016 (Net Press). Selon la radio du monde, trois physiciens d’origine britannique travaillant aux Etats-Unis d’Amérique viennent de recevoir le prix Nobel de physique dans la capitale norvégienne. Il s’agit successivement de David Thouless, de F Duncan Haldane et de J. Michael Kosterliz, pour leur recherche sur la matière .
Selon la fondation Nobel, leurs découvertes ont permis des avancées théoriques des mystères de la matière et crée des nouvelles perspectives pour le développement des matériaux innovants.