Bururi, le 6 octobre 2016 (Net Press). Dans la soirée d’hier, vers 19 heures, la société de téléphonie mobile, Lumitel, agence Nyagasasa, a été attaquée par des bandits armés de pistolet. Ainsi, 30 téléphones mobiles, 3 Smartphones, 800 cartes de recharges et 100.000 Fbu ont été volés avant que les voleurs ne s’en aillent.
Selon des informations en provenance de cet endroit, il a suffi d’une seule balle pour que les cambrioleurs collectent à l’aise tout ce qu’ils ont trouvé sur leur passage. Les agents de Lumitel se sont dispersés et certains d’entre eux sont revenus à l’endroit du travail ce matin. L’identité des larrons n’est pas encore connue.
Burundi – Onu – Droits de l’Homme
L’Ajap se prononce sur le rapport des experts de l’Onu
Bujumbura, le 6 octobre 2016 (Net Press). L’Ajap est une association pour une jeunesse africaine progressiste qui est agréée en 2010 et dont l’objectif est de lutter contre les différents défis qui menacent la population africaine et la jeunesse en particulier et de promouvoir les bonnes relations entre les jeunes tant nationaux qu’internationaux.
Ce matin, elle a animé une conférence de presse à l’hôtel Kibunoa situé à Kigobe pour partager ses analyses sur le récent rapport des experts de l’Onu sur le Burundi. L’Ajap dénonce ce rapport qu’elle accuse de penché en matière des droits de l’homme. Elle s’étonne également du fait que nulle part, l’on n’évoque le cas des Imbnerakure du parti Cndd-Fdd qui ont été tués. Par ailleurs, ces experts de l’Onu, estime l’Ajap, ont indiqué que seuls les opposants au régime de Bujumbura ont été victimes des atrocités.
Pour cette association, rien n’a été dit sur les Imbonerakure tués, décapités, des véhicules des agents de l’Etat brûlés, des routes détruites, des pneus de véhicules brûlés, des obus lancés par des manifestants pendant plusieurs jours. Plus grave, selon toujours l’Ajap, le rapport est muet sur la tentative de coup d’Etat du 13 mai 2015.
Pour elle donc, ce rapport vise à diviser les différentes catégories de personnes quand il évoque par exemple l’éventualité d’un génocide. L’Ajap demande alors à l’Onu de bien réfléchir avant de prendre des décisions concernant le Burundi.
Burundi - Sécurité
Les pro- Rwasa toujours inquiétés dans tous les coins
Kirundo, le 6 octobre 2016 (Net Press). Dans nos éditions antérieures, la rédaction avait tenu au courant de son lectorat l’inquiétude des membres du Fnl proche d’Agathon Rwasa de la zone Rwisabi, commune Mutaho, province Gitega, où les membres de la ligue des jeunes Imbonerakure, arrêtent, rançonnent et font exiler les Fnl pro Rwasa. L’on apprend qu’aujourd’hui, c’est le tour des membres de cette formation politique pro- Rwasa de Kirundo qui sont arrêtés et emprisonnés.
Selon des informations dignes de foi en provenance de Kirundo, le président de cette tendance du Fnl en commune Busoni, Rémegie Uwimana et Gaspard Mutabazi, représentant du Fnl Zone Murore, sont détenus au commissariat provincial de la police à Kirundo. Selon nos sources, les deux fideles d’Agathon Rwasa sont poursuivis pour avoir échangé des sms à propos des contributions au parti au pouvoirs, où Mutabazi demandait à son chef hiérarchique si leurs membres étaient tenus de contribuer au parti Cndd-Fdd. Uwimana lui avait répondu que les Banamarimwe n’étaient pas dans l’obligation de verser de l’argent au parti Cndd-Fdd, sauf s’il s’agirait de contribuer aux travaux de construction de l’université de Kirundo. Ce message était tombé dans les mains d’un partisan du Cndd-Fdd, d’où ils ont été malmenés avant d’être emprisonnés.
Burundi - Culture
Des interdits autour du patrimoine
Gitega, le 6 octobre 2016 (Net Press). La rédaction s’est entretenue ce jeudi le 6 octobre 2016 avec le célèbre tambourinaire burundais, avec son groupe de Gishora, Antime Baranshamaje qui a sillonné presque tous les coins de la planète en faisant l’honneur du Burundi, qui a révélé que parmi les interdits de frapper sur le tambour, il y a notamment les femmes.
Antime Baranshamaje dit qu’un tambour a une physionomie d’une femme, en l’occurrence le ventre, les seins, le secret qui se trouve dans le ventre, la couronne et que si les femmes frappent sur les tambours, c’est comme si elles battent sur elles-mêmes et que parfois, les hommes dans leurs obligations familiales de tous les jours, battent sur les femmes.
Contactée par la rédaction, la porte – parole du ministère de la jeunesse, sport et culture, Beatrice Nibogora, a indiqué que cela constitue une manœuvre discriminatoire et que le ministère, en concert les organisations de défenses des droits de la femme, vont saisir les sages dans tous les coins du pays pour s’enquérir si oui ou non les femmes peuvent frapper sur le tambour, considérant que le tambour du Burundi figure actuellement au patrimoine commun de l’humanité.
Burundi – Onu – Elections
Le successeur de Ban-Ki Moon connu
New York, le 6 octobre 2016 (Net Press). Il s’appelle Antonio Guterres, ancien premier ministre du Portugal et ancien patron du Hcr, qui devrait occuper le fauteuil du secrétaire général de l’Onu à partir du 1er janvier 2017. Des élections informelles déjà organisées, au nombre de 6, ce candidat a toujours été classé premier, ce qui devrait encore une fois se confirmer ce jeudi 6 octobre 2016 dans la matinée à New York.
Selon des informations en provenance de New York, c’est une déception pour les femmes – il y avait cinq candidates – qui espéraient que pour la première fois dans l’histoire de l’Onu, le 9ème secrétaire général de l’Onu serait une femme. C’est également une déception pour l’Europe de l’Est car si cette partie n’existe presque plus en réalité, dans le système de l’Onu, elle est toujours vivante et il était question que le futur secrétaire général de l’Onu soit un ressortissant de l’Europe de l’Est.
Antonio Manuel de Oliveira Guterres est né le 30 avril 1949 à Lisbonne au Portugal et a été élu député entre 1976 et 1983 avant de devenir président du groupe socialiste à l’assemblée de la République.
Burundi – Egypte – Anniversaire
Anouar el-Sadate, 35 ans déjà !
Le Caire, le 6 octobre 2016 (Net Press). C’est le 6 octobre 1981, en plein défilé dans son pays, que le président Sadate a reçu des balles mortelles alors qu’il se trouvait dans un stade du Caire par des soldats islamistes. Sa mort fut diversement interprétée dans le monde, chez les Arabes comme chez les Américains et les Européens.
En effet, quand il était encore jeune officier, il a été affilié à la mouvance islamiste des Frères musulmans, mais s’en détache en 1952 et rejoint le groupe des officiers « libres » où se trouve son ami Gamal Abdel Nasser, futur président d’Egypte. Il lui succède sans difficultés après sa mort le 28 septembre 1970 et trois ans plus tard, il décidé d’attaquer l’armée israélienne, le 6 octobre 1973 et sa demi-victoire est considérée par les Arabes comme une vengeance contre les humiliations du passé.
Il obtient un grand prestige dans son pays et dans le monde arabo-musulman mais devint vite incompris quand, avec courage, il se rend à Jérusalem en novembre 1977 et prononce un mémorable discours devant le Knesset, le parlement israélien. L’année suivante, il conclut les accords de Camp-David avec le premier ministre israélien Menahem Begin, sous l’égide du président américain Jimmy Carter.
Le traité de paix sera signé le 26 mars de l’année suivante et le prix Nobel de la paix sera attribuée à ces deux personnalités, Begin et Sadate. Comme mentionné ci-haut, les pays arabes ne l’ont jamais compris ni toléré car le jour de son assassinat, le colonel Kadhafi de la Libye disait « Que la paix entre les Juifs et les Arabes meurt comme Sadate ».
Burundi – Rdc – Nécrologie
Arthur Z’ahidi Ngoma, l’ancien vice-président de la Rdc meurt à Paris
Paris, le 6 octobre 2016 (Net Press). Deux jours après son évacuation sur Paris, Arthur z’ahidi Ngoma est décédé ce mercredi le 5 octobre 2016, a-t-on appris de sources officielles congolaises citant le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende. Cet homme qui est né le 18 septembre 1947 à Kalima, dans la province du Maniema, avait été vice-président de la République démocratique du Congo, en charge des affaires sociales et culturelles, dans une formule qu’on appelait « 1+4 » - gouvernement de transition de quatre vice-présidents autour du président Joseph Kabila - qui a conduit le pays vers sa première élection présidentielle.
Outre Arthur Z’ahidi Ngoma, les autres anciens vice-présidents sous Kabila sont Azarias Ruberwa, qui a été le premier à annoncer cette mort, Jean Pierre Bemba, aujourd’hui détenu à La Haye et Abdoulaye Yerobia Ndombasi. Ils avaient été désignés à l’issue d’un dialogue politique tenu à Sun City en Afrique du Sud en 2003.