Bubanza, le 1er novembre 2016 (Net Press). Il s’agit d’un pasteur de l’église méthodiste de Buringa, du nom d’Albert Bwenge et d’un autre missionnaire du nom d’Abel Baranyikwa qui étaient en mission pastorale hier soir à l’église méthodiste unie de zone de la commune Gihanga, province Bubanza et qui sont rentrés vers 20 heures. Le pasteur est arrivé le premier et au moment où il échangeait avec son collègue devant le portail de sa maison, un groupe de gens armés de fusils et dont certains portaient des tenues militaires les ont arrêtés puis enlevés vers une destination inconnue.
Selon des voisins des deux hommes, ils auraient été amenés vers la réserve naturelle de la Rukoko mais les forces de l’ordre, qui ont été vite alertées par les populations, ont pénétré la réserve naturelle mais elles n’ont rien vu. Jusque ce matin, elles étaient encore à la recherche mais l’espoir commençait à s’estomper, d’autant plus que quand on les appelle au téléphone, une voix inconnue répond et indique qu’ils sont dans leurs mains.
D’après certaines informations, de nos jours, des malfaiteurs kidnappent des populations et quelques temps après, ils exigent de l’argent pour relâcher les personnes enlevées. L’on a peur que ce ne soit pas le même cas pour ces deux personnes.
Burundi - Sécurité
Un Muramvya sous le seuil des explosions et des disparitions.
Muramvya, le 1er novembre 2016 (Net Press). Depuis trois mois, la province de Muramvya qu’une large opinion juge de province calme et tranquille, où une majorité de sa population se concentre dans des activités génératrices de revenus, comme la zone Bugarama réputée pour sa vente de fruits et légume, où presque les touristes s’y arrêtent pour admirer son climat et son paysage et aussi ingurgiter un verre de bière, Muramvya devient le seuil des disparitions mystérieuses et des assassinats silencieux, en l’occurrence la disparition dans cette localité de notre confrère Jean Bigirimana ainsi que la rivière Mubarazi qui reste le cimetière des disparus.
Une large opinion de cette localité prétendue paisible dégage que ces assassinats sont à caractères politiques ainsi que des tueries des marchands qui viennent vendre les vaches, soit au marché de Bugarama ou à Gitaramuka de la commune Rutegama dans cette même province.
Dernièrement, trois marchands de vaches et un enfant qui les accompagnaient ont vendu leurs bêtes en commune Rutegama dans la circonscription de Gitaramuka et se sont vus attaquer à la grenade ce lundi le 31 octobre 2016 vers 20 hoo sur la colline Ruhinga de la zone Shombo dans la commune Muramvya, faisant une victime qui a succombé à ses blessures, les autres blessés ayant été admis aux centres de santé des environs.
Comme la localité de Kagwema de la commune Gihanga en province Bubanza qui est souvent victime des embuscades dont les cibles sont des commerçants de Cibitoke et sous l’œil indifférent d’un arsenal des hommes en uniformes très nombreux dans cette localité, Muramvya s’inquiète de la montée vertigineuse de ces tueries qui se passent sous le silence des hommes en uniformes encore très nombreux dans cette circonscription au point qu’une large opinion n’hésite pas à indexer nos hommes d’être derrière ces barbaries.
Burundi - Economie
La Pacobu sous le seuil des conseils
Bujumbura, le 1er novembre 2016 (Net Press). Presque toute la capitale Bujumbura conseille le grand fabricant des cahiers, le Pacobu (paper converter Burundi), au cours de son marketing, de ne pas s’embourber dans les spéculations des politiques car le grand operateur dans la nouvelle usine de sucrerie en ruine Nahumu Barankiriza aura une leçon très importante à apprendre aux opérateurs économiques de ce pays.
Le président Nkurunziza serait populaire au Burundi ?
Une large opinion de la capitale signe et persiste qu’il n’est pas populaire dans Bujumbura et presque dans toutes les villes du pays. Le grand fabricant des cahiers, le Pacobu, a mis sur les couvertures de ses cahiers qu’il fabriquent l’image claire de Nkurunziza au regard serein, les yeux levés, ce qui risque d’hypothéquer la crédibilité de cette usine car l’opérateur économique est comme un chercheur qui va au-delà de ses convictions pour attirer l’attention des opérateurs économiques mixtes. Qui va acheter ou pas ces cahiers ? S’interroge cette opinion et l’avenir de cette usine reste incertain, conclut cette opinion.
Le gribouillage, va-t-il refaire surface ?
Toujours dans la même foulée, cette opinion souligne que l’affaire de gribouillage va refaire surface car ces derniers jours presque tous les adolescents ont gribouillé sur les manuels scolaires sur lesquels se trouvait la photo de Nkurunziza, ce qui a entrainé l’emprisonnement massif des adolescents avant d’être graciés sous l’initiative de la chambre basse du parlement. La même opinion conseille l’entreprise Pacobu de garder sa neutralité dans l’exercice de son commerce sinon l’entreprise, va connaitre le même sort que la sucrerie de l’opérateur économique Nahumu.
Burundi – Economie
Les taxis vélos sur le point de manifester contre les gilets
Bujumbura, le 1er novembre 2016 (Net Press). Au moment où Bujumbura observe depuis 5 mois des manifestations anti-Occident composées par une large majorité des taxis vélos, les choses tournent vers les manifestations contre les gilets. En effet, selon des informations concordantes, l’association des taxis vélos du Burundi, de connivence avec la police spéciale de roulage, intime l’ordre aux taxis vélos du pays d’acheter un gilet à 13000 Fbu. Les propriétaires de ces vélos entretenus par la rédaction ce mardi le 1er novembre 2016 indiquent qu’ils gagnent quotidiennement 1000 fbu et qu’il est difficile d’acheter ce gilet et qu’ils vont embrasser les rues pour protester contre cette mesure.
Le président de la Sotavebu, Emmanuel Nimbona, affirme que cette mesure va à la sécurisation des clients qui pourront identifier le numéro inscrit sur le dos du gilet en cas de litige opposant le taxi vélo et le client. Un homme surpris et en colère dit qu’il ne comprend pas comment le pouvoir de Bujumbura puisse prendre cette mesure aussi contraignante et trahir les taxi vélos qui l’ont aidé dans les différentes manifestations contre l’Occident et qu’ils sont prêts à faire le même scenario si le prix ne sera pas rabaissé.
Burundi – Politique
Le comportement d’Agathon Rwasa appelle à réfléchir
Paris, le 1er novembre 2016 (Net Press). C’est le constat de nos confrères de la radio du monde qui trouvent une recrudescence entre les militants d’Agathon Rwasa et ceux du parti au pouvoir au moment où l’ex-rebelle est supposé être dans les arènes du pouvoir, c’est-à-dire à la fois au gouvernement et au parlement.
Cependant, constate Rfi, il n’y a pas de confiance entre les deux parties car du côté du pouvoir, l’on sait qu’Agathon Rwasa a boudé les élections de l’année dernière mais qu’il q préféré la confrontation, pour sa vie et celle de ses militants, mais également pour attendre son heure.
Sur ce point, le camp Rwasa estime qu’il a gagné car il indique que beaucoup de vies ont été sauvées. Mais cette affirmation est discutable car il y a actuellement beaucoup d’arrestations des fidèles de l’ex-rebelle. Il est à compter qu’il vit des spéculations car en évitant de se ranger du côté du Cnared ou en se refusant tout commentaire, il pense que les difficultés que connaît le Burundi risquent d’affaiblir le président Nkurunziza et de cette manière, tourner la situation à son avantage.
Mais il devrait faire attention car depuis quelques mois, il n’a plus le droit de rendre visite aux populations qu’il mobilisait par milliers et plusieurs dizaines de ses partisans sont en prison pratiquement depuis deux mois, conclut Rfi.
Burundi – Unesco – Médias
L’Unesco s’exprime à l’occasion d’une journée internationale importante pour les médias
Paris, le 1er novembre 2016 (Net Press). En date du 2 novembre de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. A cette occasion, la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, a adressé un message ce 1er novembre où elle mentionne que l’impunité entraîne l’impunité, que c’est une injustice généralisée.
D’après cette responsable, depuis 2006, l’Unesco a condamné l’assassinat de plus de 800 journalistes et que moins de 7% de ces crimes seulement ont été élucidés. Elle poursuit en indiquant que l’impunité est un crime contre l’exercice de la liberté d’expression et, plus généralement, contre les droits de l’homme. Elle enhardit les criminels, menace l’état de droit et engendre la peur et l’autocensure.
Pour elle, il y a besoin que tous s’engagent à nouveau à créer un environnement libre et sûr pour les journalistes. Il faut qu’ils se mobilisent à nouveau pour mettre en œuvre le plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité dont l’Unesco est le fer de lance.
Burundi – Droits de l’Homme
La ligue Iteka sort son bulletin hebdomadaire n° 30
Bujumbura, le 1er novembre 2016 (Net Press). Le bulletin en question couvre la période du 24 au 30 octobre 2016 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme où au moins 7 personnes ont été tuées, au moins 8 cas de torture, 8 disparues et 60 personnes arrêtées arbitrairement par la police en collaboration avec des Imbonerakure.
Il dénonce également des cas de personnes mortes pendues que certains administratifs qualifient de suicides alors qu’il n’y a pas eu d’enquête. Il revient également sur des cas de tortures, d’arrestations et de détentions arbitraires qui deviennent une récidive inquiétante dans le pays.