Cibitoke, le 14 novembre 2016 (Net Press). Un corps sans vie du nommé Jérémie Havyarimana, âgé de 54 ans et père de 6 enfants, a été découvert dans un champ de manioc sur la colline et zone Ngoma, commune de Murwi, province de Cibitoke au Nord-Ouest du pays, la victime a été tuée par une arme branche.
Les défenseurs des droits de la personne humaine dans cette province demandent qu’il y ait une enquête indépendante et indiquent qu’il y a une autre personne tuée dans ces circonstances similaires ces derniers jours.
Dans la même foulée, le nommé Silvère Niyimbona âgé de 40 ans de la sous-colline Rwamba, colline Migende, commune Gatara de la province de Kayanza s’est suicidé car sa femme avait mis au monde des triplets. La victime aux revenus modestes voyait l’avenir incertain et ne de savait pas allait élever ces enfants. Selon des habitants de la place, Niyimbona a posé un geste lâche car s’il trouvait pratiquement impossible la charge de trois enfants, il ne pouvait pas laisser tout ce fardeau à son épouse.
Burundi – Ua – Sécurité
L’Ua demande à l’Ue européenne de débloquer les salaires des contingents burundais
Addis Abeba, le 14 novembre 2016 (Net Press). Dans un communiqué publié ce vendredi le 11 novembre 2016 dans la capitale éthiopienne, l’Union africaine a appelé l’Union européenne à revoir sa décision de payer directement les soldats burundais déployés en Somalie sans passer par Bujumbura, une mesure qui vise à accentuer les pressions sur le gouvernement en évitant qu’il utilise cet argent à d’autres fins.
Dans ce même communiqué, le comité de coordination des opérations de l’Union africaine salue les sacrifices réalisés par des forces burundaises sur terrain et encourage l’Union européenne à réfléchir d’urgence a une manière d’inverser une décision qui pourrait avoir des conséquences lourdes et négatives sur les opérations de l’Amisom ainsi que sur les avancées sécuritaires réalisées en Somalie, notamment à l’approche des élections.
Pour rappel, le Burundi dispose de 5.400 hommes derrière l’Ouganda qui compte 22.000 hommes déployés par l’Union africaine pour anéantir les islamistes el Shabab et l’Union européenne n’a pas versé sur Bujumbura depuis de nombreux mois les 5 millions d’euros mensuels destinés à payer les soldats burundais en Somalie.
Selon une source diplomatique proche de l’Union européenne, ces fonds seront décaissés par l’Union européenne, dès que l’Union africaine aura trouvé un moyen de payer ces militaires sans passer par Bujumbura. L’Union européenne souhaite accentuer sa pression sur le gouvernement burundais qui refuse toujours tout dialogue avec l’opposition radicale et à l’asphyxier économiquement par des sanctions internationales.
De l’autre côté, le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, a affirmé à l’Afp que l’Union européenne veut continuer à déstabiliser la république du Burundi, suivi par le ministre de la défense nationale et des anciens combattants, Emmanuel Ntahomvukiye, qui affirme qu’il sera difficile de contrôler la discipline de ces contingents burundais une fois payés par l’Union européenne.
Burundi – Droits de l’Homme
La campagne Sos-Torture sort son rapport n° 48
Bujumbura, le 14 novembre 2016 (Net Press). Ce rapport couvre la période du 5 au 12 novembre 2016 et évoque les violations graves des droits de l’homme dans notre pays. le rapport trouve au moins 23 personnes arrêtées arbitrairement dans des différentes localités par des agents de la police, du service national des renseignements et des militaires.
Il a enregistré une tentative d’assassinat d’un jeune homme après son enlèvement par des agents du service national des renseignements dans le sud de Bujumbura. Il a été laissé pour mort par les mêmes agents qui l’avaient longuement torturé. Un cas similaire a été enregistré dans la province de Cibitoke, une torture attribuée à un agent de police.
Désiré Uwamahoro depuis deux semaines. Selon ce rapport, cet officier a été très actif dans la répression dans le sang des opposants du président Pierre Nkurunziza depuis 2015. Il est également cité dans d’autres crimes par le passé et restés impunis. Son lieu de détention et les conditions de son incarcération sont gardés secrets par les autorités. Enfin, le rapport a répertorié un cas d’assassinat et deux blessés lors des attaques armées par des hommes armés dans différentes localités du pays.
Burundi – Confessions Religieuses
L’année extraordinaire de la miséricorde officiellement clôturée
Bujumbura, le 14 novembre 2016 (Net Press). Dans nos dépêches antérieures, la rédaction relatait le passage des autorités influentes de ce pays à travers une porte sainte à la cathédrale Regina Mundi de Bujumbura. Hier, lors de la messe de 10 heures, la messe principale du dimanche, l’archevêque de Bujumbura, Mgr. Evariste Ngoyagoye a indiqué que l’année extraordinaire de la miséricorde, du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016 devait prendre fin officiellement ce 13 novembre dans toutes les églises du monde sauf au Vatican. Ce dernier, sous la supervision, du Saint Père, devra à son tour fermer l’année en date du 20 novembre 2016.
Mgr. Evariste Ngoyagoye a expliqué aux fidèles pourquoi cette année était extraordinaire. En effet, a-t-il expliqué, une telle année se tient une fois les 50 ans et une autre année de la miséricorde devrait avoir lieu en 2050. Sur l’initiative du Pape qui est investi de tous les pouvoirs, l’église catholique romaine peut décider de la commémoration de cette année. L’important, selon l’archevêque de Bujumbura, c’est ce que l’on tire de cette année de miséricorde et non fêter parce que l’on doit le faire.
Signalons que la fin de cette année partout au monde est clôturée dans les principales cathédrales et sous la supervision des archevêques. Vers la fin de la messe, le numéro un de l’archevêché de Bujumbura ferme la porte sainte.
Burundi - Australie – Culture
Kidumu humilié en Australie
Canberra, le 14 novembre 2016 (Net Press). Le célèbre chanteur burundais Pierre Nimbona connu sous le sobriquet Kidumu, qui était très populaire dans la communauté est africaine et dans la sous-région, a été humilié en Australie lors de son concert.
Des sources proches de la diaspora burundaise de ce pays, Kidumu avait fait une descente dans ce pays des aborigènes pour y faire un concert, mais curieusement, il n’a pas trouvé ni la diaspora ni les Australiens dans la salle du spectacle. Humilié, il a souligné que les Australiens ainsi que la diaspora burundaise l’accusent d’avoir collaboré avec le pouvoir de Bujumbura lors de sa tournée dans notre pays au mois de septembre dernier.
Une large opinion l’avait vu à Ngozi aux côtés du président Nkurunziza en train de porter le flambeau de la paix où une imposante équipe de policiers lui a été mise place en guise de sa sécurité, ce qui a fait croire que le chanteur et dans les costumes du parti présidentiel au lieu de garantir l’appartenance à toutes les couches de la population burundaise. Kidumu fait savoir qu’il a abandonné son futur projet de faire sa tournée en Europe car le même scénario pourrait s’y produire.
Signalons que ce chanteur n’est pas à sa première aventure en politique. En effet, en 2005, il avait fait exactement la même chose mais pour le compte du parti Mrc de feu colonel Bayaganakandi. Il avait été vite découvert et dénoncé par d’autres artistes si bien qu’il a aussitôt abandonné cette alliance. Chasser le naturel, il revient au galop, dit-on dans la langue de Molière, Kidumu vient de récidiver mais cette fois-ci, pour le camp cnddfddiste.