Bujumbura, le 15 novembre 2016 (Net Press) . Selon des informations de nos confrères de la radio du monde, le président burundais a adressé une correspondance au secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon, pour lui demander le remplacement de son envoyé spécial, Jamal Benomar.
Cette requête de Bujumbura a surpris plus d’un à Bujumbura et surtout dans le monde de l’opposition politique car Jamal Benomar, au terme de sa récente visite au Burundi, s’était montré plutôt conciliant avec le régime de Bujumbura, d’autant plus qu’il venait de suggérer le rapatriement du dialogue inclusif, ce qui devrait bien sonner dans les oreilles de Bujumbura.
Selon toujours Rfi, de cette manière, Bujumbura estime qu’il y a des démarches qui retourneront à la case départ, notamment la mise en application de la résolution 2303 qui prévoit le déploiement de 228 policiers onusiens au Burundi. D’après la même source d’information, Pierre Nkurunziza n’a pas donné de raisons de sa requête, mais des observateurs pensent que dans l’entendement de Bujumbura, la fin du mandat du secrétaire général de l’Onu doit coïncider avec le départ de son envoyé spécial.
Burundi - Sécurité
Des tueries qui dépassent l’entendement humain.
Karuzi, le 15 novembre 2016 (Net Press) . Le drame s’est produit hier dans l’après-midi, le 14 novembre 2016 sur la colline de Gasenyi, commune Gihogazi de la province de Karuzi – centre -est du pays, où un jeune homme a abattu sa femme à coup de machette.
Selon l’administrateur de la commune Gihogazi, l’assassin a été arrêté et conduit au cachot de cette circonscription avant d’ajouter que les mobiles de ce crime ne sont pas encore connus, mais que selon l’entourage de cette famille, le couple traversait une crise conjugale.
Dans la même foulée, le nommé Hategekimana, originaire de Muramvya, a tué sa femme à coups de massue hier soir à Kigobe en mairie de Bujumbura. L’auteur de ce crime est entre les mains de la police.
Dans la province de Mwaro, commune Kayokwe, Isaac Mwumvako, a trouvé la mort hier après avoir été tabassé par des populations voisines. En effet, cette personne est allée abîmer des bananes dans les champs de deux voisins vers 20 heures, qui à leur tour, ont crié au secours et des populations de la place ont battu cette personne à mort. Il a été malgré tout évacué à l’hôpital où il a succombé à ses blessures.
Sur un autre chapitre, les automobilistes qui empruntent la route Bujumbura-Makamba disent qu’ils sont victimes des violences, des insultes et rackets en pot de vin par un sous-commissaire provincial prénommé Dismas. Certains affirment avoir ététabassés et leurs papiers d’immatriculation de véhicules confisqués et se voient infliger injustement de lourdes amendes. Selon les mêmes témoins, ce spécialiste en pot de vin, même s’il n’y a aucune infraction,obligeles populations à payer ses factures de bistrot et lorsqu’il est venu sécuriser le passage du président de la chambre haute du parlement, Réverien Ndikuriyo,il a sauvagement tabassé le chef de quartier Makamba 2.
Burundi - Santé
Le Diabète, une maladie qui fait rage d’une manière silencieuse
Bujumbura, le 15 novembre 2016 (Net Press). En date du 14 novembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée mondiale de lutte contre le diabète. A cette occasion, laministre de la santé publique et de la lutte contre le sida, Dr Josiane Nijimbere, fait savoir que le diabète est une maladie qui fait rage et qui, selon les données de l’organisation mondiale de la santé, tue en moyenne 4 millions de personnes chaque année et parmi eux, se trouvent des éléments en âge de production et que cette maladie est à l’origine de 60 pourcent des amputations dans les pays en voie de développement.
Le Dr Josiane Nijimbere indique que dans notre pays, le diabète est la 3èmecause de morbidité et de mortalité après le paludisme et le Vih sida et qu’en guise de rappel, les facteurs de risque du diabète et la sédentarité, l’obésité et le surpoids, l’inactivité physique, une mauvaise alimentation, les antécédents familiaux et la consommation abusive de l’alcool.
La même source indique qu’il est possible de prévenir le diabète en adoptant des modes de vie sains. La ministre souligne qu’au courant de cette semaine, il est organisé des activités de dépistage dans la population en général et chez les malades tuberculeux en particulier et les cérémonies proprement dites se dérouleront le 18 novembre 2016 avec le thème centré sur « les yeux sur le diabète »
Pour s’enquérir de l’état des lieux de la prévalence du diabète au Burundi, la rédaction s’est jointe au service habilité du ministère qui dresse un bilant alarmant et qui prend une allure inquiétante sur toute l’étendue du territoire national.Selon ces enquêtes dans les provinces pilotes, sur 5779 personnes dépistées en province Cibitoke, 1428 sont diabétiques, soit 24,71 pourcent.
En 2010, un dépistage a révélé du diabète dans la ville de Ngozi à hauteur de 12 pourcent tandis que Buyenzi en enregistre 14 pourcent. Et les cadres de la chambre basse du parlement, de la présidence de la république et les deux vice- présidences ne sont pas épargnés et enregistrent un cas d’incidence de 8,46 pourcent.
Burundi – Usa-Politique
Barack Obama appelle les Américains d’accepter les verdicts des urnes
Washington, le 15 novembre 2016 (Net Press) . Pour la première fois depuis l’élection du 45èmeprésident des Etats-Unis d’Amérique, le magnat de l’immobilier et républicain Donald Trump, Barack Obama a animé une conférence de presse ce lundi le 14 novembre 2016 où il a appelé ses concitoyens à prendre acte des résultats des urnes.
Dans ses propos, Barack Obama a dit « le peuple a parlé, Donald Trump sera le prochain 45èmeprésident des Etats Unis d’Amérique et ceux qui n’ont pas voté pour lui doivent le reconnaitre, c’est ainsi que fonctionne la démocratie, c’est notre système. Je pense qu’il est important de le laisser prendre ses décisions et les Américains verront, au cours des deux prochaines années,s’ils aiment ce qu’ils voient, si c’est le genre de politique et de direction pour le pays qu’ils attendent. Je lui ai dit et je l’ai répété en public qu’à cause de la nature de cette campagne, l’amertume, la férocité des propos, il est très important pour lui d’envoyer des signes d’unité pour atteindre les minorités qui se sont senties concernées par les propos tenus pendant la campagne ». Le président américain a cependant refusé de commenter la nomination du très controversé Steve Beannon comme bras droit de son successeur.
Le président sortant est persuadé que l’immersion dans les dossiers va infléchir, la politique de celui qui fut candidat populiste « je pense que ce n’est pas un dialogue, c’est pragmatique.Et ça peut l’aider s’il a les bonnes personnes autour de lui et une idée du but qu’il veut atteindre. Est-ce que je suis préoccupé bien entendu, lui et moi, sommes en désaccord sur un tas de dossier »admet-il
Barack Obama est certes préoccupé, mais il se dit rassuré sur l’Obamacare puisque Donald Trump a décidé d’en conserver les principales mesures. Sur les dossiers iraniens ou l’accord de Paris sur le climat, il accorde à Donald Trump le bénéfice du doute avant l’examen du dossier.Barack Obama enfin a demandé à son successeur de ne pas expulser les « rêveurs », ces étudiants sans papiers arrivés enfants aux Etats Unis d’Amérique.