Bujumbura, le 17 novembre 2016 (Net Press) . Hier le 16 novembre 2016, le conseil des ministres s’est tenu sous le pilotage du président Nkurunziza. Ce qui a retenu plus l’attention de l’opinion est que le premier point à l’ordre du jour concernait la mise en place d’une équipe chargée d’étudier la modification de la constitution en vigueur.
Ce point a été présenté par le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye. Il était également question d’étudier le projet de loi portant fixation du budget général du Burundi pour l’exercice 2017.
Rappelons que le gouvernement avait voulu changer la constitution en date du 21 mars 2014, mais le projet avait échoué suite au manque d’un point que l’on attribuait à l’époque au député Bonaventure Niyoyankana. Mais pour le moment, tout est possible car lors des dialogues internes organisés par la Cndi de Mgr. Justin Nzoyisaba, la plupart des populations consultées s’étaient prononcées en faveur de cette modification, qui vise particulièrement la suppression de la limitation du nombre de mandats du président de la République.
Ce dernier, dès réception du rapport provisoire, avait pris acte des résolutions et recommandations et avait promis de mettre en application des desideratas de la population. Le conseil des ministres a alors étudié cette faisabilité et d’après l’expérience récente que nous avons dans ce pays, c’est l’exécutif qui commande le législatif, ce qui est l’inverse sous d’autres cieux.
Une certaine opinion pense qu’après la modification de la constitution, qui ne fixera plus de nombre de mandats du président et qui sera au-dessus de l’accord d’Arusha de 2000, Pierre Nkurunziza va se présenter aux négociations inclusives, muni d’une constitution qui lui donne toutes les faveurs dont il a besoin pour rester président de ce pays jusqu’au retour de Jésus Christ.
Burundi – Sécurité
Des cas de vol qui inquiètent
Bujumbura, le 17 novembre 2016 (Net Press) . Deux personnes ont été enlevées ce 16 novembre 2016 par des hommes armés non encore identifiés en zone de Gatumba de la commune Mutimbuzi, Bujumbura rural, à 15 km de la capitale , des sources locales indiquent que les individus ont trompés la vigilance de tout le passant , en s’introduisant en pleine précipitation dans des boutiques , et ménages se trouvant entre les poteaux 9 et 10 volant des marchandises et de l’argent , selon les témoins aucun coup de feux n’a pas été entendu et les bandits se sont volatiliser en emportant deux otages .
Sur le même chapitre 6 hommes armés de fusils et de gourdins ont attaqué en date du 15 novembre 2016 plusieurs habitants de la colline de Kumusha, commune de Gisuru, province de Ruyigi à l’est du pays.
Selon le commissaire provincial de la police, Edouard Mukoko, les malfaiteurs ont volé aux personnes qui revenaient du marché de Kabuyenge et ont volé une somme de 350.000 de nos francs et deux vélos. Lorsque la police a tenté de les arrêter, ces derniers ont fui vers la Tanzanie et lors de leur poursuite, la police a saisi 3 bottines militaires.
Burundi - Politique
Quand le secrétaire général du Cndd-Fdd s’en prend aux extrémistes
Bujumbura, le 17 novembre 2016 (Net Press) . Lors de son discours de la commémoration d’une semaine dédiée aux anciens combattants du Cndd Fdd ce mercredi le 16 novembre 2016, le secrétaire général du parti présidentiel, le général Evariste Ndayishimiye, confortablement assis dans son fauteuil à la permanence du parti présidentiel, s’en est pris ouvertement au comportement extrémiste en politique.
Le général Evariste Ndayishimiye dit que des exemples illustrant cette affirmation ne manquent pas où la monarchie qui était construite sur l’unité, le citoyen Bihome a su sauver la survie de la monarchie en se donnant comme sacrifice pour protéger le roi Mwezi Gisabo. A l’arrivée des colons belges, le sentiment de favoritisme n’a pas manqué car ces derniers favorisaient l’ethnie x , mais sous la bataille énergique du grand rassembleur du peuple burundais, le prince Louis Rwagasore et son entourage hétérogène comme Paul Mirerekano et Pierre Ngendandumwe, ils ont pu sauver le Burundi des griffes de toute division ethnique pour décrocher l’indépendance du Burundi le 1er juillet 1962 et la débandade des colonisateurs belges vers leur mère patrie ?
Le général Ndayishimiye affirme qu’à cause de la politique de ces colons de divide et impera (Diviser pour régner) qui a débouché sur le renversement de la monarchie et l’assassinat d’une façon obscure du roi Ntare v, une poignée de gens de même ethnie a régné sur le Burundi pendant plus de 30 ans sans partage, tuant même sa population en 1972.
Tout comme le prince Louis Rwagasore, un autre héro est venu, le président Ndadaye pour faire goûter au peuple burundais la démocratie et cet éphémère président élu démocratiquement a été vite tué par la même mafia. La même source lance un appel vibrant au peuple burundais de s’unir comme un seul homme pour combattre toute sorte division ethnique, régionale pour assoir un Burundi uni et prospère.
Burundi – Justice
Qu’est-ce qui ne va pas entre Edmond Hakizimana et le commandant zone Rohero ?
Bujumbura, le 17 novembre 2016 (Net Press) . La question mérite d’être posée au regard des menaces que subit Edmond Hakizimana alias Kazungu, détenu au cachot de la zone Rohero depuis une semaine jour pour jour. En effet, ce justiciable travaille dans un comptoir agréé de traitement des minerais avec des Chinois, situé à Kigobe dans la mairie de Bujumbura.
Un bon jour, il reçoit des fournisseurs vivant à Buyenzi du coltan pour achat ou vente mais arrivé au comptoir, il a trouvé que c’était de la cassitérite et non du coltan car, d’après les experts en la matière, les deux produits se ressemblent. En plus, le poids déclaré différait de celui qu’il a trouvé après observation.
Quand il a informé ses fournisseurs de ce qu’il a trouvé, ces derniers ont cru qu’il a volé leur produit d’autant plus que la cassitérite coûte nettement moins cher par rapport au coltan et jusque-là, la méfiance des deux côtés est compréhensible. C’est ainsi que les fournisseurs ont contacté le commandant zone Rohero sur ce cas qui l’a trouvé à son domicile à Bwiza et l’a coffré sans autre forme de procès dans le cachot de la zone Rohero.
Les fournisseurs lui réclament une somme de 840 dollars américains, soit plus ou moins 2,5 millions de francs burundais. Selon les proches de Kazungu, il est convaincu qu’il doit autour de 127.000 francs burundais pour 8 kilos de cassitérite mais suite aux pressions multiformes, il a accepté de payer les deux millions.
Entre-temps, les fournisseurs sont allés le voir au cachot et lui ont déclaré qu’après tout ce sont des amis, qu’il peut payer petit à petit ce montant et qu’ils souhaitent que la bonne collaboration qui existait se maintienne. Ses proches sont aujourd’hui étonnés de voir que le commandant zone Rohero est le plus zélé dans cette affaire. Il lui aurait dit que s’il ne paie pas la totalité de ce montant, il fera le tour de tous les cahots de la capitale avant de retourner à la zone Rohero.
Une autre anomalie est cette manière de vouloir faire payer un produit qui n’est pas reconnu sur le sol burundais. En effet, le coltan n’est pas vendu au Burundi et à la limite, le commandant zone Rohero devait s’en prendre aux fournisseurs car personne ne sait comment ils l’on eu. Affaire à suivre !
Burundi – Rwanda – Sécurité
La frontière ouvre ses portes à Cibitoke, la méfiance reste entière
Cibitoke, le 17 novembre 2016 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la frontière de Ruhwa dans la province de Cibitoke, la frontière entre le Burundi et le Rwanda a rouvert ce matin à partir de 8h30 ce matin, à la grande satisfaction des personnes qui utilisent cette frontière au quotidien.
Rappelons que cet endroit avait été fermé hier parce que la police burundaise voulait installer une caméra de surveillance, ce que la police de l’autre côté avait refusé énergiquement. Ce matin, les policiers rwandais ont quitté le poste frontalier commun entre les deux pays, ils ont regagné l’ancien poste plus à l’intérieur de leur pays et ont indiqué que tant que les choses ne sont pas tirées au clair, ils ne reviendront jamais à cet endroit. Du côté burundais, l’on dit que la frontière n’appartient à personne et que quand la police rwandaise le voudra, elle reviendra.
Burundi – Droits des Enfants
Les droits des enfants célébrés dans la province de Ngozi
Ngozi, le 17 novembre 2016 (Net Press) . Une journée internationale des droits de l’enfant, qui n’était pas jusqu’à présent très connue au Burundi, est célébrée en date du 20 de chaque année. Dans notre pays, une Ong internationale du nom de Kiyo organise ce 18 novembre 2016 la célébration de ladite journée au Centre Drop-in, un centre d’accueil des enfants de la rue et autres enfants vulnérables.
D’après des informations délivrées par cette même Ong, cette journée aura pour thème « Mon droit, mon avenir » et Kiyo donne la parole aux enfants encadrés par ce centre pour qu’ils s’expriment et revendiquent le respect de leurs droits. Le centre en question a été construit avec l’appui de l’Unicef.
Burundi – Russie – Justice
La Russie claque lui aussi la porte de la Cpi
Moscou, le 17 novembre 2016 (Net Press) . La Russie a pris la décision ce 16 novembre 2016 de se retirer de la cour pénale internationale au moment où cette dernière était en pleine session pour présenter son bilan. Selon le ministère des affaires étrangères de ce pays, la Cpi a montré à plusieurs reprises qu’elle n’est pas indépendante et qu’elle est plutôt orientée.
Signalons que Moscou avait signé en 2000 le texte créant la cour pénale internationale, mais ne l’avait jamais ratifié. Aujourd’hui, le pays de Poutine reproche à la cour pénale internationale de ne pas être véritablement indépendante et de ne pas avoir été à la hauteur des espoirs placés en elle.
Pour ce pays, la cour pénale internationale est onéreuse et orientée car, en 14 ans d’activités, elle a seulement prononcé quatre verdicts, en dépensant malgré cela plus d’un milliard de dollars américains. Par ailleurs, la Russie reproche à la Cpi de se focaliser sur les crimes supposés commis par les milices et les troupes russes en Géorgie lors de la guerre qui a opposé les deux pays en août 2008, passant, selon ce pays, sous silence ceux commis par les troupes géorgiennes.
L’on signalera que la Russie est visée par la Cpi sur plusieurs fronts comme, outre celui de la Géorgie, celui sur le soulèvement pro-européen du Maïdan en Ukraine et sur le conflit qui s’est ensuivi dans l’est du pays, où Moscou a été accusé de soutenir militairement les séparatistes prorusses.
Malgré cette situation, la cour pénale internationale traverse une crise profonde en raison des départs annoncés de plusieurs pays africains. Après le Burundi, l’Afrique du Sud, la Gambie, un premier pays non-africain s’est également retiré. Cette série de défections traduit la volonté de certains pays de se mettre à l’abri des poursuites de la Cpi, qui juge en principe les crimes qui défient l’imagination et heurtent profondément la conscience humaine, crime de guerre, crime contre l’humanité, génocide.