Bujumbura, le 18 novembre 2016 (Net Press) . Apres une attaque armée dans la localité de Kinyinya de la commune Mutimbuzi, une vive confusion à propos du bilan d’enlèvement plane dans les entourages des autorités administratives.
Pour l’administrateur de la commune Mutimbuzi, Damien Barindambi, le bilan n’est pas encore connu au moment où la population parle de deux personnes enlevées. L’administrateur tente de minimiser l’ampleur de cette attaque car les assaillants portaient des tenues militaires et ces dernier n’hésite pas à affirmer que les tenues militaires sont trouvables un peu partout, ce qui constitue des témoignages assez contradictoires qui devraient pousser la justice à mener des enquêtes préliminaires à partir de cet administratif.
Des sources locales indiquent que ce sont des membres de la ligue des jeunes Imbonerakure qui seraient derrière ces attaques et ce kidnapping car après le coup, aucune autre attaque de grande envergure de nos hommes en uniforme n’a été menée pour traquer ces malfaiteurs.
Sur un autre chapitre, Makamba pleure car les autorités administratives ainsi que les membres de la ligue des jeunes du parti présidentiel (Imbonerakure) obligent par force les populations de contribuer en vivres pour assister à la population de Kirundo (Nord du pays) victime de la famine, selon des témoignages recueillis par une large majorité de la population. Cette dernière affirme que Makamba a aussi besoin d’une telle assistance car le soleil de plomb des mois d’août, de septembre et d’octobres qui s’est abattu sur les cultures vivrières a fait de Makamba, jadis connu comme le grenier du pays, une circonscription de disette comme Kirundo.
Burundi – Justice – Nécrologie
Départ pour l’Eternité d’un militant du parti Msd
Bujumbura, le 18 novembre 2016 (Net Press) . Il s’appelait Jean-Claude Nduwayezu, il était détenu à la prison centrale de Mpimba depuis mars 2014, il vient de trouver la mort à l’hôpital prince régent Charles ce 17 novembre 2016 dans la salle de réanimation où il avait été admis. Sa formation politique Msd d’Alexis Sinduhije pointe du doigt la direction de la prison qui lui aurait refusé la permission de se faire soigner à temps.
Ce jeune homme était originaire de Gitega et il était même le représentant des ressortissants de Gitega membre de ce parti politique résidant à Bujumbura. Le porte-parole du Msd, Epitace Nshimirimana, a indiqué que ce militant a tenté toutes les voies pour se faire soigner mais s’est toujours heurté à une fin de non-recevoir de la part de la direction.
Cette formation politique de l’opposition, radicale entend porter plainte contre le directeur de la prison de Mpimba car il est directement responsable. De son côté, le directeur de la prison semble ne pas donner de l’importance à ces accusations du Msd et il ne veut pas réagir jusqu’à présent.
Burundi – Société
Une institution qui mérite une retouche
Bujumbura, le 18 novembre 2016 (Net Press) . Le mandat de l’Ombudsman burundais, Mohamed Rukara, touche à sa fin en ce mois de novembre. Pour rappel, malgré des multiples imperfections, notamment les directives d’un haut, Mohamed Rukara a contribué énormément dans l’arbitrage des conflits citoyens-exécutif, mais une large majorité de la population parle d’une institution dépendant de l’exécutif et propose quelques retouches pour bien vaquer à sa noble mission.
La même opinion dit que comme les autres grandes personnalités de ce pays, le futur Ombudsman devrait bénéficier d’un privilège de juridiction où, en cas de haute trahison, il pourrait comparaitre devant la haute cour de justice qui n’existe pas encore mais qui se trouve déjà sur toutes les lèvres. Il devra être un homme apolitique, sage et intelligent, connu pour sa moralité hors du commun. Bien plus, cette institution devrait être indépendante financièrement de l’exécutif, où des fonds colossaux en provenance des bailleurs de fonds pouvaient inonder cette institution pour qu’elle travaille en toute liberté et indépendance.
Burundi – Rdc - Politique.
Un nouveau visage dans le monde politique congolais
Kinshasa, le 18 novembre 2016 (Net Press) . Quarante-huit heures après son discours sur l’état de la Nation, le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a nommé ce jeudi le 17 novembre 2016 un nouveau premier ministre Samy Badibanga. Ce dernier fait partie des opposants qui ont participé au dialogue politique à Kinshasa.
A la surprise générale, Joseph Kabila a porté son choix sur Samy Badibanga Ntita alors que Vital Kamerhe, ancien président de l’assemblée nationale, était pressenti pour occuper ce poste. Le chef d’Etat congolais lui a préféré le président du groupe parlementaire Udps et alliés. Cette nomination intervient après la signature du récent accord politique avec une frange de l’opposition.
Le rassemblement principal de la plateforme de l’opposition congolaise n’a pas pris aux pourparlers et a déjà indiqué qu’il ne participerait pas au nouveau gouvernement d’union nationale. Pour ces leaders, Etienne Tshisekedi et Moise Katumbi en tête, un « régime spécial » doit être installé en Rdc après le 19 décembre 2016, date de la fin du second et dernier mandat du président Joseph Kabila.
Burundi – Philippines –Politique
Encore des claques contre la cpi
Manille, le 18 novembre 2016 (Net Press) . Alors que le président des Iles philippines, Rodriguo Duterte, s’apprêtait d’entamer son voyage officiel dans la capitale péruvienne (Lima), il a annoncé son intention de couper le cordon ombilical avec la cour pénale internationale, emboitant le pas à quatre autres pays, le Burundi, la République sud-africaine, la Gambie et la Russie.
Cet ennemi de longue date de Barack Obama affirme que la cour pénale internationale inquiète les petits poissons alors que les grands de la planète se la coulent douce. Le président philippin prend à témoin l’ancien locataire de la Maison Blanche, Georges Bush, qui a détruit l’Irak prétextant que le pays de Saddam Hussein possède des armes nucléaires.
Aux yeux de nombreux observateurs, Rodriguo craint d’être poursuivi par cette cour car derrière lui trainent des casseroles en l’occurrence le cas des massacres à grandes échelles des trafiquants de drogues et autres stupéfiants.