Bubanza, le 22 novembre 2016 (Net Press) . 7 Bergers et 47 bêtes qui ont été kidnappés hier le 21 novembre 2016 en commune Gihanga, province de Bubanza (au nord-ouest du pays), ont été libérés ce mardi le 22 novembre 2016 par l’armée burundaise. Selon des sources locales, une dizaine de vaches ont été conduites par ces assaillants en République démocratique du Congo.
Sur un autre chapitre, un camion qui transportait les policiers qui venaient de faire le relais, en commune de Matana, province de Bururi (sud du pays), a connu ce lundi le 21 novembre 2016 vers 21 h un accident qui a emporté deux morts et fait 16 blessés.
Selon des sources locales, le chauffeur du camion n’a pas pu redresser son véhicule qui a fini par se renverser dans la rivière Kayokwe. Ce matin, ce camion était toujours dans la rivière et la population de cette localité essaiyait de pêcher ce camion tandis que les blessés ont été acheminés dans les hôpitaux de Kibumbu et de Gitega. Pour le moment, l’on ne connaît pas encore les causes de l’accident.
Dans la commune de Kamenge, un défenseur des droits de l’homme, Vianney Ndayisaba, a été attaqué par une bande de 17 personnes qui avaient des matraques. Il a été battu mais heureusement pour lui, les bastonnades n’ont pas atteint des endroits sensibles et il a été sauvé par des policiers qui sont vite intervenus. Selon des informations à notre disposition, ses jours ne seraient pas en danger.
Burundi - Société
Didace Kiganahe tente de sauver la face
Bujumbura, le 22 novembre 2016 (Net Press) . D’habitude, Me Didace Kiganahe est un homme très engagé, très déterminé et qui ne recule devant rien, mais cette fois-ci, il a dû recourir à un avocat pour tenter d’atténuer l’ampleur du scandale qui lui a été collé par voie de presse dans la journée de ce lundi 21 novembre 2016.
En effet, dans les ondes de la radio Isanganiro, son avocat, Me Wenceslas Bandyatuyaga, a expliqué que ce qui a été dit sur son client est un pur montage. Pour cet avocat, Didace Kiganahe n’a jamais touché à cette fille, essayant de traiter cette fille de « prostituée » car pour lui, il s’agit en réalité d’une fille-mère qui a deux garçons. En d’autres termes, son client n’a commis aucun adultère en couchant avec une prostituée, de 22 ans de surcroît et non de 16 ans.
A la question de savoir si son cabinet possède l’attestation de naissance de la fille, Me Wenceslas Bandyatuyaga a répondu par une échappatoire en déclarant que même son parent ne l’a jamais fournie. A cette maison de passage, il y a un bistrot et la fille le fréquente, c’est là où elle connaît Didace Kiganahe, comme les autres qui y vont souvent.
Le journaliste de la radio Isanganiro a indiqué qu’il est quand même curieux de voir que Didace Kiganahe ne porte pas plainte et l’autre de riposter que le fait qu’il ait déjà constitué un conseil est une étape importante. Dans l’opinion, l’avocat a fait son travail mais il sera difficile, très difficile même de convaincre car s’il y a un Burundais qui est connu dans ce domaine d’adultère, c’est bel et bien Didace Kiganahe et ce n’est pas son avocat qui dirait le contraire, pourvu qu’il soit en dehors des micros de la radio Isanganiro.
Burundi – Confessions Religieuses
Droite dans ses bottes, l’église catholique ne bouge pas d’un iota
Bujumbura, le 22 novembre 2016 (Net Press) . Alors que l’église catholique clôturait l’année liturgique au Mont Sion dans la ville de Bujumbura, en date du 20 novembre 2016, il y avait un grand monsieur qui s’appelle …Pascal Nyabenda, président de l’assemblée nationale, qui, apparemment, n’a jamais compris que l’église catholique ne change pas sa position du jour au lendemain. Dans son discours, il a estimé que l’église et le gouvernement se rapprochent de plus en plus ces derniers jours. Il a demandé la collaboration avec l’église pour deux choses. D’une part, le retour des réfugiés qui sont dans les pays frontaliers pour rentrer au bercail avant la fête de Noël. Pour lui, sans dossier à la justice burundaise, le retour sera libre et sans difficultés. La deuxième chose à réaliser ensemble est la lutte contre la pauvreté en commençant par la lutte contre le chômage.
Le représentant des évêques du Burundi, Mgr. Gervais Banshimiyubusa, un prélat qui n’a pas la langue dans la poche, n’y est pas allé par quatre chemins. Il a lancé un appel vibrant à tous les protagonistes de chercher un médiateur pour trouver une solution à la crise qui secoue le pays depuis plusieurs mois. Il a appelé le gouvernement burundais à rassurer tout le monde pour garantir le retour des réfugiés se trouvant à l’extérieur du pays. Il a donc recommandé que tout Burundais fasse un examen de conscience pour ne pas condamner l’autre mais plutôt essayer de faire un effort pour arriver à la réconciliation nationale, a-t-il conclu.
Burundi – Droits de l’Homme
La ligue des droits de l’homme Iteka sort son bulletin hebdomadaire n°33
Bujumbura, le 22 novembre 2016 (Net Press) . Il couvre la semaine du 14 au 20 novembre 2016 et d’ores et déjà, il indique qu’au moins 343 cas de disparitions forées sont parvenus à la ladite ligue depuis le début de la crise politico-sécuritaire qui date du mois d’avril de l’année dernière.
Au cours de cette période, des allégations de violations et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées. Au moins 14 personnes ont été tuées, au moins 5 cas de tortures ont été répertoriés, au moins 10 personnes ont été portées disparues et au moins 23 personnes ont été arrêtées arbitrairement par la police burundaise en collaboration avec les jeunes Imbonerakure.
La même ligue a répertorié 6 cadavres et le bulletin revient sur des cas de suicide, de harcèlement et assassinat des militaires ex-Fab. Pour cette ligue, ces derniers sont ciblés par des attaques armées et des arrestations arbitraires qui inquiètent les victimes et les observateurs. Des cas de tortures, d’arrestations et de détentions arbitraires et illégales constituent le lot quotidien des Burundais présumés être contre le régime de Bujumbura au moment où la situation précaire se caractérise par des actes de terrorisme organisés par des jeunes Imbonerakure contre les présumés opposants du pouvoir en place.
Burundi - Politique
Prestation de serment du nouvel Ombudsman
Bujumbura, le 22 novembre 2016 (Net Press) . Le nouvel Ombudsman de la République du Burundi, en la personne d’Edouard Nduwimana, a presté son serment dans l’hémicycle de Kigobe ce mardi le 22 novembre 2016 où il a juré qu’il va se conformer à la charte de l’unité nationale et la loi fondamentale du 18 mars 2005 et a promis de ne révéler aucun secret au cours de sa fonction et à la fin de son mandat.
La rédaction a tendu le micro-baladeur aux diverses personnalités du pays, en l’occurrence le nouvel Ombudsman Edouard Nduwimana qui a indiqué qu’il accomplira sa fonction en toute indépendance et impartialité et en se conformant à la constitution de la République du Burundi. Le porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, dit que le nouvel Ombudsman est un homme intègre, travailleur est dément formellement que cet ancien ministre de l’intérieur ne traine pas des casseroles derrière lui, en l’occurrence le démembrement des formations politiques et affirme que même dans le passé, ce scénario existait, en témoigne les courants des Monrovia et Casablanca, le démembrement de l’Uprona dans les années 1994 où il y avait l’aile Mukasi. De son côté, l’opposition radicale n’attend rien du nouvel Ombudsman.
L’ancien Ombudsman, Mohamed Rukara, dit qu’il laisse derrière lui un grand chantier que le nouvel Ombudsman pourra rebâtir avec courtoisie, sagesse et impartialité, notamment les litiges fonciers, les questions des prisonniers politiques , …etc. Parmi les défis qu’il a rencontrés, c’est notamment un manque criant du budget de fonctionnement de cette institution, la gestion des manifestations anti 3ème mandat de Nkurunziza
Sur la question de la rédaction de savoir qu’au cours de l’exercice de ses fonctions il a été inquiété par des pressions venant d’en haut, ou se voir éliminer physiquement, Rukara a répondu que son enquête sur les corruptions qui gangrènent tous les secteurs de la vie nationale a failli lui couter la vie.
Soulignons que les cérémonies ont vu une large participation des membres du gouvernement, les députés et sénateurs, les hauts gradés de l’armée et de la police, les représentants du corps diplomatique et consulaire, l’ancien président des Iles de Comores Abdallah
Burundi – Société
Une retraite pour harmoniser les stratégies entre la Cirgl et ses partenaires
Gitega, le 22 novembre 2016 (Net Press) . En dates des 21 et 22 novembre 2016, s’est tenu à Gitega une retraite de la conférence internationale sur la région des grands lacs, en collaboration avec ses partenaires. La Cirgl regroupe 12 pays de la sous-région dont la mission principale est de garantir la paix, la sécurité la stabilité et le développement dans la région des grands lacs dans le but d’harmoniser les stratégies de travail pour accomplir cette mission.
Prenant la parole, le gouverneur de la province de Gitega, Venant Manirambona, a affirmé que la paix et la tranquillité règnent sur Gitega où la population vaque à ses activités sans inquiétude, que ce centre du pays regorge beaucoup de sites touristiques, en l’occurrence le musée national de Gitega, le site du tambour de Gishora, les eaux thermales et la capitale politique qui abrite les participants à cette retraite.
Le secrétaire permanant au ministère des relations extérieures et de la coopération internationale, le Dr Jean de Dieu Ndikumana, emboite le pas au gouverneur en affirmant que la paix et la tranquillité règnent au Burundi et souhaite que la Cirgl et ses partenaires contribuent au soulagement d’extrême misère dans laquelle croupit la région des grands lacs.
Le secrétaire exécutif de la Cirgl Zachary Muburi-Muita, a affirmé que l’objectif de cette retraite est de faciliter la construction effective et créer une institution dynamique pour contribuer largement à garantir la paix la stabilité, la sécurité et le développement dans la région des grands lacs et aussi montrer à la communauté burundaise et internationale qu’au Burundi, règnent la paix et la tranquillité.
La chargée du programme genre et enfant auprès de la Cirgl en République centrafricaine, Eliane Berthe Mokodopo, affirme que cette retraite va renforcer la collaboration du secrétariat et ses partenaires dans le but de rapprocher la population de la région des grands lacs dans l’accomplissement de sa mission, celui de garantir la paix, la stabilité, la sécurité ainsi que le développement dans cette région.
Burundi – Belgique – Société Civile
La société civile, les élus et les Ongs belges ensembles pour parler du Burundi
Bruxelles, le 22 novembre 2016 (Net Press) . Comme cela était prévu depuis la semaine passée, la rencontre-débat sur le Burundi a eu lieu au siège du sénat belge. Les discussions ont été organisées de 9 heures jusqu’à 16 heures et d’après des informations concordantes, les débats étaient riches et animés.
D’après toujours nos informations, la tendance qui s’est dégagée des discussions est que la communauté internationale renforce les pressions sur le Burundi, notamment en multipliant des sanctions pour pousser Pierre Nkurunziza à négocier avec l’opposition radicale. Malgré cela, les mêmes membres de la communauté internationale et les Belges, tout comme la société civile burundaise ont constaté que le régime de Bujumbura parvient toujours à contourner les sanctions prises.
Cette rencontre-débat a mis Bujumbura en colère car déjà la semaine passée, une quinzaine d’organisations de la société civile proches du pouvoir ont demandé au gouvernement de rompre les relations avec la Belgique car elle s’ingère un peu trop dans les affaires internes du Burundi. De son côté, Jacques Bigirimana, qui se définit comme le président de l’opposition extra-parlementaire, lors d’une conférence de presse de ce mardi 22 février 2016, a recommandé la rupture totale entre Bujumbura et Bruxelles.