Bubanza, le 23 novembre 2016 (Net Press) . C’est l’avis de plusieurs observateurs qui s’intéressent sur la situation sécuritaire de cette province. Tantôt ce sont des embuscades contre des voitures de transport tout près de la réserve de la Rukoko, tantôt ce sont des assassinats dont on ne connaît pas les mobiles ou alors des assassinats des « sorciers » qui administrent la mort dans la plupart des communes de cette province.
Ce qui est même plus grave est que ces populations, qu’elles soient des bandits armés ou non, utilisent souvent des armes pour tuer leurs semblables. Cependant, indiquent les mêmes informations, ce qui est inquiétant, c’est qu’il y a plusieurs policiers affectés dans cette région mais qui ne parviennent pas à juguler ces violences.
L’on apprend que cette insécurité est observable dans pratiquement toutes les communes de cette province et que l’intensité de ces violences a particulièrement augmenté au courant de ce mois de novembre. Serait-ce l’effet des rebelles de Nzabampema ou de la misère qui fouette la population ? L’on s’interroge.
Burundi – Sécurité Routière
Quand deux mauvais conducteurs se cognent
Bujumbura, le 23 novembre 2016 (Net Press) . Il s’agit d’une camionnette Pickup de l’agence de protection des institutions (Api) et d’un bus de transport de marque Hiace. La scène macabre s’est passé ce matin tout près du secrétariat général du gouvernement, au boulevard de l’Uprona. Il est difficile de trancher en faveur de celui-ci ou de celui-là car l’on sait que d’habitude, les camionnettes Pickup roulent à tombeau ouvert au moment où les bus de transport en commun ont toujours la priorité, quelles que soient les circonstances.
D’après des témoins oculaires, le bus, qui avait à bord trois passagers, venait de l’avenue de la Rdc vers la clinique de l’œil et, comme ces bus ne s’arrêtent jamais, il a traversé pour entrer dans le boulevard du 28 novembre sans se rendre compte qu’une camionnette de police avait déjà emprunté ce même boulevard et qui roulait à grande vitesse. C’est ainsi que les deux engins sont entrés en collision.
Dans cet accident, 7 personnes ont été blessées, dont trois grièvement. Parmi les blessés, l’on compte 6 policiers et un civil et ils ont été vite évacués vers l’hôpital Polyclinique centrale de Bujumbura qui était le plus proche.
Burundi - Justice
Le colonel Dieudonné Dushimagize dans les murs de Mpimba
Bujumbura, le 23 novembre 2016 (Net Press) . Le colonel Dieudonné Dushimagize alias Gangi, natif de la province de Bururi, qui travaillait à l’état-major de l’armée burundaise, traqué et incarcéré au service secret burundais en date du 18 novembre dernier, a été transféré à la prison centrale de Mpimba ce mardi le 22 novembre 2016.
Le porte–parole de la police, Pierre Nkurikiye, dit qu’il est accusé d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat et de tentative d’assassinat. Une large opinion contactée par la rédaction indique que l’armée burundaise évolue vers une armée monocolore comme du temps du parti unique car actuellement, les Tutsi de cette armée sont pourchassés, ce qui fait peur à cette ethnie dont la réaction est de ne pas se faire enrôler dans des tests de sélection pour intégrer ce corps comme l’a confirmé le porte-parole de l’armée, le colonel Gaspard Baratuza.
Sa présence à la prison centrale de Mpimba a été confirmée par des informations en provenance de cet établissement pénitentiaire. Cependant, les mêmes sources indiquent qu’elles ne sont pas au courant pour le moment Désiré Uwamahoro. Les sources concordantes indiquent que les détenus ont appelé leurs connaissances à Bubanza et que comme réponse, ils ont obtenu qu’il n’y a que des détenus de l’ancien commandant de ma brigade anti-émeute. Les mêmes sources confirment également qu’il n’est pas dans la prison de Gitega, d’où elles trouvent que c’est mystérieux l’emprisonnement du major.
Burundi – Onu - Droits de l’Homme
Trois nouveaux commissaires chargés d’enquêter sur le Burundi
New York, le 23 novembre 2016 (Net Press) . Trois nouveaux commissaires viennent d’être nommés par le président du conseil des droits de l’homme pour mener d’autres enquêtes plus approfondies sur les violations des droits de l’homme commises au Burundi depuis avril 2015. Il s’agit d’un homme et de deux femmes, originaires de l’Afrique et de l’Europe et dont la mission sera également d’identifier les auteurs des présumés violations des droits de l’homme et abus en vue d’assurer la responsabilité.
Cette commission devra présenter ses rapports aux trois prochaines sessions du conseil des droits de l’homme du mois de mars, de juin et de septembre 2017. Rappelons qu’ils viendront remplacer les trois précédents qui ont été désignés persona non grata suite au rapport qu’ils avaient produit et qui avait mis Bujumbura en colère.
La ligue des droits de l’homme Izere proche du pouvoir demande au pouvoir de ne pas autoriser à cette nouvelle équipe de travailler au Burundi car elle va produire les mêmes erreurs que les précédents enquêteurs. A propos de la réunion tenue au sénat belge en date du 21 novembre 2016, la même ligue que c’est une preuve de plus que la Belgique est toujours derrière la déstabilisation des institutions du Burundi.
Burundi – Rdc - Politique
Les mouvements des jeunes lancent la campagne « Bye bye Kabila »
Kinshasa, le 23 novembre 2016 (Net Press) . La ligue des jeunes de la plateforme de l’opposition congolaise, en l’occurrence le mouvement citoyen comme lucha ou Filimbi ainsi que les jeunes du rassemblement du Mrc, malgré leurs divergences, ont décidé de s’unir comme un seul homme pour empêcher le président de la république démocratique du Congo de briguer son troisième mandat.
Pour Corneille Beni, l’un de ces activistes anti 3ème mandat de Kabila, l’article 220 de la loi fondamentale est claire, c’est cinq ans une fois renouvelable et le peuple congolais ne peut pas construire une nation en violant les textes qui le régissent. Il a rejeté en bloc l’accord conclu entre la majorité présidentielle et une frange de l’opposition, débouchant à la nomination du nouveau premier ministre de double nationalité Samy Badibanga, ce qui est contraire à la constitution congolaise.
Pour rappel, l’élément déclencheur de ce mouvement insurrectionnel qui va s’étendre sur tout le territoire congolais est discours à la nation du président Kabila qui a fâché une large majorité de la jeunesse congolaise en disant que l’absence d’emploi et l’oisiveté qui en résulte assombrit les perspectives d’avenir au point de les rendre vulnérables à la démagogie de certains politiciens et à l’instrumentalisation par certains officines étrangères.