Bujumbura, le 17 décembre 2016 (Net Press) . Un certain Georges Bizimana a été appréhendé ce matin avec une grenade tout près du pont de la République, situé au-dessus de la rivière Ntahangwa, au boulevard du 28 novembre, selon des informations du porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye.
Selon toujours la même source, cette personne est aux mains de la police où il subit un interrogatoire. Aucun autre détail n’a été donné concernant notamment l’identité de la personne ni sur son appartenance politique ou alors sur ses activités au quotidien.
Burundi - Justice
Transfert des détenus prévenus dans le dossier Willy Nyamitwe
Bujumbura, le 17 décembre 2016 (Net Press) . Le colonel Jean Baptiste Miruho connu sous le sobriquet de Miros ainsi que trois de ses codétenus ont été transférés dans la prison centrale de Muramvya en date du 15 décembre 2016. Ils sont accusés d’avoir planifié l’assassinat de Willy Nyamitwe, conseiller principal en matière de communication à la présidence de la République. Ce dernier avait été blessé sur le bras, mais l’un de ses gardes avait trouvé la mort sur le champ.
Ces anciens rebelles qui avaient intégré l’armée burundaise avaient été arrêtés quelques jours après la tentative d’assassinat de Willy Nyamitwe, le 28 novembre 2016, tout près de chez lui à Kajaga. Le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, avait également pointé du doigt un colonel ex-Fab Dieudonné Dushimagize alias Gangi, d’être derrière cet assassinat, de mèche avec des Burundais vivant au Rwanda, ce qui avait été rejeté en bloc par sa famille, évoquant que quand Willy Nyamitwe a été attaqué, l’autre venait de passer deux ans aux arrêts.
Burundi - Transport
Un jet présidentiel 11 ans après la vente du Falcon 50
Bujumbura, le 17 décembre 2016 (Net Press) . C’est en date du 15 décembre 2016 qu’un jet Golf Stream 4 s’est posé sur l’aéroport international de Bujumbura à 22h05’ en provenance des Etats-Unis d’Amérique. Il a été réceptionné par le ministre de la sécurité publique, Alain Guillaume Bunyoni et celui des transports et télécommunications.
Rappelons que cet avion présidentiel vient de remplacer le Falcon 50 que le Burundi avait obtenu de la France de François Mitterrand en 1984. Celui-ci avait été vendu en décembre 2005 au lendemain de l’installation du Cndd-Fdd au pouvoir car le tout nouveau président du parti à l’époque, Hussein Radjabu, nous avait fait comprendre que l’avion était en très mauvais état, qu’il pouvait à tout moment faire un accident et emporter notre cher président bien aimé.
Il y a quelques années, l’on parlait d’un autre avion présidentiel mais les différents porte-parole l’annonçaient différemment. Pour certains, dont Léonidas Hatungimana, ancien porte-parole du président de la République, cet avion était un don alors que d’autres indiquaient qu’il avait été acheté par le gouvernement du Burundi.
Aussitôt annoncé, les Burundais ont attendu et presque deux ans après, le jet présidentiel est finalement arrivé dans ce pays. Arnaud Poisson, un Américain qui a accompagné cet avion affirme qu’il est en bon état sans aucun problème technique.
Burundi - Environnement
Célébration de la journée de l’arbre
Muramvya, le 17 décembre 2016 (Net Press) . A l’occasion de la journée de l’arbre le 17 décembre de chaque année, le gouvernement du Burundi a organisé cette journée dans la province de Muramvya. Cette célébration arrive au moment où l’arbre connaît une réelle menace dans notre pays.
En effet, dans plusieurs régions du pays, suite aux nécessités imposées par les conditions économiques, les arbres sont abattus de façon précoce si bien que certains terrains sont aujourd’hui dénudés, une situation que les défenseurs de l’environnement trouvent porteuse de conséquences néfastes, comme notamment l’érosion des sols en période de pluies.
Ainsi, le gouvernement tente de mobiliser les populations pour qu’elles s’adonnent au reboisement des milieux découverts afin de protéger le sol avant qu’il ne soit trop tard.
Burundi - Commerce
Vers l’augmentation des prix de l’eau et de l’électricité
Bujumbura, le 17 décembre 2016 (Net Press) . C’est l’une des décisions prises lors du conseil des ministres de ce vendredi 16 décembre 2016. Officiellement, cela va se faire pour que le gouvernement ne subventionne plus ce secteur et que les populations accède à l’eau et à l’électricité en permanence.
Un citoyen qui a entendu le porte-parole lire le compte rendu du conseil des ministres a vite rappelé la déclaration de l’ancien ministre des finances, Tabu Abdallah Manirakiza, devant l’assemblée nationale, lorsqu’il demandait qu’on revoie à la hausse le prix des produits Regideso pour que l’eau et l’électricité soient accessibles par un grand nombre de clients et en permanence. Aussitôt la proposition votée, aussitôt l’électricité a manqué dans la capitale Bujumbura et ce, en permanence.
Burundi - Rwanda - Sécurité
"Le Rwanda est prêt à aider le Burundi à sortir de son bourbier", dixit Paul Kagame
Kigali, le 17 décembre 2016 (Net Press) . Hier 16 décembre 2016, le président du Rwanda, Paul Kagame, a animé une conférence de presse à Kigali où il est revenu sur la situation politico-sécuritaire de son voisin du Sud. Dans l’ensemble, le président rwandais, qui semble préoccupé par le problème burundais, indique qu’il est prêt à aider pour que le Burundi sorte de l’impasse dans laquelle il se trouve.
Une question lui a été posée de savoir ce qu’il pense sur la récente déclaration du facilitateur tanzanien qui a demandé que les pays qui hébergent les réfugiés burundais les renvoient dans leur pays. Il a répondu qu’il faut considérer plusieurs aspects et si possible, envisager une organisation de la sous-région pour voir ce qui peut être fait. Sinon, a-t-il poursuivi, renvoyer les réfugiés chez eux n’est pas difficile mais le problème est de savoir les conséquences néfastes qui peuvent arriver à ces réfugiés une fois de retour chez eux. Il s’est posé la question de savoir s’il peut se réveiller un jour et dire aux réfugiés de rentrer chez eux car la situation politique et sécuritaire est bonne.
A la question de savoir ce qui est nécessaire pour le cas du Burundi, il a répondu qu’il faut deux choses. D’une part, c’est exactement ce que le Burundais sont en train de faire avec la facilitation de Mkapa et d’autre part, c’est la volonté des Burundais eux-mêmes. A la question de savoir ce qu’il pense du Burundi qui ne cesse de l’accuser de soutenir ceux qui déstabilisent Bujumbura, Paul Kagame a répondu que malgré cela, le Rwanda est prêt à aider.