Bujumbura, le 20 décembre 2016 (Net Press) . Dans la soirée d’hier, vers 22 heures, des policiers armés étaient très nombreux sur la rue Mumirwa, une rue pavée qui mène vers Kibenga de la zone Kinindo, à sa jonction avec l’avenue Mutsinda de la même zone Kinindo, ce qui n’a pas tardé à inquiéter les habitants de cette partie qui ont vécu une nuit cauchemardesque.
En effet, quelques minutes après cette installation des policiers à cet endroit, trois coups de feu ont été entendus sur l’avenue Mutsinda et l’on a appris qu’il s’agissait d’un voisin qui venait de rentrer et qui a été victime d’un vol des gens qui le poursuivaient jusqu’au portail de sa maison. Son téléphone portable a été volé, par qui ? Une question qui n’a pas de réponse pour le moment.
Vers 23 heures, une camionnette pickup faisait des navettes sur la route pavée, du goudron dénommé Rusama vers Kibenga avec des hommes à bord de cette camionnette et qui ne cessaient de crier au secours. Mais il était tout simplement impensable pour les habitants de faire quoi que ce soit comme intervention et, selon des informations en provenance de cette zone, les habitants de ce quartier ont passé une nuit banche.
Burundi - Sécurité
Serait –il des manœuvres pour pousser les opposants à fuir ?
Makamba, le 20 décembre 2016 (Net Press) . Des sources locales de Makamba indiquent que cette province subit une vague d’arrestations orchestrées par le président du parti présidentiel de Kayogoro et Directeur du lycée de Makamba. Les personnes arrêtes sont accusées d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et une large opinion dit que parmi les traqués, figurent ceux qui ont des conflits avec les hauts gradés de ce parti dans cette province ainsi que les membres des partis de l’opposition et la même opinion se dit convaincue qu’il s’agit des manœuvres pour pousser les opposants politiques à fuir le pays.
Des habitants de Makamba disent que des téléphones anonymes appellent les opposants politiques à fuir car ils figureraient sur la liste des personnes recherchées par le parquet de la République à Makamba.
Toujours sur le chapitre de la sécurité, Léonce Surwigano, un enseignant de l’école fondamentale de Rorero en commune Bisoro de la province Mwaro, a été trouvé mort ce mardi le 20 décembre 2016. Des sources concordantes de cette localité indiquent que la victime a été appelée par téléphone avant d’être assassinée et au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que 16 personnes viennent d’être arrêtées pour une enquête préliminaire.
Burundi - Justice
Les présumés putschistes de nouveau à la barre
Gitega, le 20 décembre 2016 (Net Press) . Dix-sept présumés putschistes du 13 mai 2015 ont été entendus de nouveau ce lundi 19 décembre 2016 par la cour suprême de Bujumbura en itinérance dans la province de Gitega. Rappelons qu’au départ de l’affaire, tous les accusés étaient au nombre de 28 mais que dans l’entre-temps, 11 d’entre eux ont été libérés.
Dans leur défense, les détenus sont revenus sur la violation systématique de la loi dans cette affaire car le ministère public n’a jamais fourni de preuves convaincantes sur les infractions de meurtre, de destruction des immeubles et que ces accusations n’ont pas fait l’objet des reproches du ministère public dans ses instances antérieures.
Ainsi, avec l’aide de leurs avocats-conseils à l’exception du général Cyrille Ndayirukiye, ils ont demandé à la cour suprême de faire respecter la loi et de ne pas considérer qu’il s’agit d’un procès politique. L’affaire a été mise en délibéré et le juge se prononcera dans un délai de 30 jours conformément à la loi en la matière. Les présumés putschistes avaient été condamnés à des peines variant de la perpétuité à 5 ans de prison ferme et une autre catégorie de colonels à 30 ans de servitude pénale et 10 ans d’inéligibilité dans la fonction publique.
Burundi - Commerce
Le carburant redevient un casse-tête chinois dans le pays
Bujumbura, le 20 décembre 2016 (Net Press) . Depuis quelques jours, la presse annonçait le manque de carburant à l’intérieur du pays, notamment à Cibitoke, à Rumonge et dans la province de Ngozi. La même pénurie commence à se faire sentir dans la capitale Bujumbura depuis bientôt deux jours. En effet, de longues files d’attentes se font remarquer presque devant toutes les stations d’essence et il n’est pas rare que l’on y passe plusieurs heures avant d’être servi, si tout simplement le carburant ne tarisse alors qu’on était au troisième rang, obligeant le conducteur à s’aligner de nouveau devant une autre station.
Selon des informations en provenance des personnes qui voyagent à l’intérieur du pays, cette situation a déjà créé de la spéculation chez certains chauffeurs de transport rémunéré car ils s’arrangent et trouvent le carburant - de l’essence plus précisément - à plus de 2.000 Fbu le litre, qui est le prix officiel. Cependant, il n’y a pas jusqu’ici une modification officielle du prix de ce produit.
Cette situation, on s’en doute, risque de créer une hausse généralisée des prix de première nécessité qui étaient par ailleurs élevés. En outre, les commerçants pourraient profiter des fêtes de fin d’année pour fixer des prix comme ils l’entendent. L’on sent d’ailleurs qu’à quelques jours de la Nativité, aucun signe n’indique que les Burundais, surtout de la capitale, n’entendent fêter comme c’était il y a quelques années.
Burundi - Energie
Le Burundi replonge dans le noir
Bujumbura, le 20 décembre 2016 (Net Press) . Dans la nuit d’hier, un peu partout dans le pays, il n’y avait pas d’électricité, que ce soit dans la capitale Bujumbura ou à l’intérieur du pays comme la rédaction a pu vérifier cette information. Du côté de la Regideso, l’on ne signale aucune anomalie, surtout que l’on ne peut pas évoquer la faiblesse de la pluviosité en ce moment où la pluie est très abondante dans tout le pays.
Les populations sont d’autant plus inquiètes qu’elles avaient l’habitude de recourir aux groupes électrogènes pour celles qui s’occupent de la soudure ou des salons de coiffure qui consomment beaucoup d’énergie pour fonctionner. Elles indiquent que le problème est que même le carburant entre dans la catégorie des denrées rares dans ce pays.
Signalons enfin que dans certains quartiers de la capitale Bujumbura, notamment au sud de la capitale, Kinindo, Kinanira, Musaga, etc., de l’eau faisait aussi défaut en plus du manque d’électricité.
Cette situation rappelle celle de 1996 quand le Burundi n’avait pas d’électricité et que des personnes se "promenaient" avec des sceaux sur la tête allant de quartier à quartier pour chercher où puiser de l’eau.
Burundi - Société
Anss et Swaa Burundi au chevet des enfants orphelins du sida
Bujumbura, le 20 décembre 2016 (Net Press) . Les associations pour la défense des personnes vivant avec le Vih/sida, en collaboration avec le l’Interpetrol, le sida Paris Sud, ont organisé des cérémonies de la fête de Noël ce dimanche le 18 décembre 2016 à l’endroit de plus de 300 enfants orphelins du sida, une cérémonie qui a vu une participation de la première dame Denise Nkurunziza ainsi que la ministre de la santé publique et de la lutte contre le sida, Dr Josiane Nijimbere
Pour la coordonnatrice nationale du Swaa Burundi, Pascasie Rumina, Bujumbura devrait s’unir comme un seul homme pour partager la fête de Noël avec les enfants vulnérables.
Dans son discours, la première dame, Denise Nkurunziza, a souligné que ces associations sont toujours au chevet des malades du sida et les enfants victimes de cette pandémie contribuent largement à l’édification d’une nation prospère car là où frappe douloureusement le sida, le pays croupit dans l’extrême pauvreté, ce qui crée une désolation totale. Elle a emboîté le pas à la coordonnatrice nationale de Swaa en demandant que toute l’opinion burundaise et internationale viennent en aide les sujets meurtris par cette pandémie. Signalons qu’en guise de clôture de la fête, la première dame a offert des biscuits, des beignets ainsi que des sachets de lait.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue des droits de l’homme Iteka publie son bulletin hebdomadaire n° 37
Bujumbura, le 20 décembre 2016 (Net Press) . La ligue burundaise des droits de l’homme Iteka, la doyenne des organisations de défense des droits de l’homme dans ce pays, a sorti son rapport de la semaine du 12 au 18 décembre 2016. Dans ce numéro, le bulletin évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme dans le pays.
Pour ce bulletin, au moins 2 personnes ont été tuées, au moins 15 personnes ont été torturées, au moins 3 personnes ont été portées disparues et au moins 43 personnes ont été arrêtées arbitrairement par la police burundaise en collaboration avec des jeunes Imbonerakure du Cndd-Fdd. Il évoque également un état d’intolérance politique aux conséquences graves dans le pays. C’est notamment les cas d’arrestations arbitraires, des tortures et des disparitions forcées des présumés opposants politiques.
Comme il le fait chaque fois, le bulletin émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit de différents partenaires susceptibles d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’homme dans le pays.
Burundi - Rdc - Politique
L’opposant Etienne Tchissekedi appelle à la résistance pacifique
Kinshasa, le 20 décembre 2016 (Net Press) . Le calme précaire régnait sur Kinshasa quelques heures après de la fin du mandat constitutionnel du président congolais Joseph Kabila. Mais l’opposant historique congolais, Etienne Tchissekedi, qui appelle les Congolais à résister pacifiquement lors d’un vidéo, indique que « Joseph Kabila n’est plus à sa place, a perdu sa légitimité et sa légalité à la tête du pays, nous regrettons qu’après nos efforts pour trouver un compromis politique, Kabila reste coupable de parjures et a commis une violation intentionnelle de la constitution constitutive de la haute trahison. Je lance un appel vibrant au peuple congolais de résister pacifiquement au coup d’Etat qui est ainsi accompli avec la bénédiction de la cour constitutionnelle. »
Quelques minutes plus tard avant la fin du mandat, le nouveau gouvernement.
Malgré de multiples appels de la part de l’opinion congolaise et internationale de quitter le pouvoir, le président Kabila a mis en place un nouveau gouvernement qui sera présidé par le Congolo-Belge Samy Badibanga, le ministre de la communication et des medias Lambert Mende, ancien porte-parole du gouvernement de Kabila, le ministre de décentralisation et réforme institutionnelle Azarias Ruberwa , Issue de l’ethnie Banyamurenge , et ancien –vice-président qui a été au chevet du carnage des banyamulenge a Gatumba Commune Mutimbuzi , dans Bujumbura Rural , le ministre de la justice Alexis Thambwe –Mwamba , le ministre des Finances Henri yas , le ministre de l’économie Modeste Bahati , le Ministre de la défense et des anciens combattants Crispin Atama