Bujumbura, le 17 janvier 2017 (Net Press) . Des arrestations de tout le temps inquiètent, en témoigne que Jean Claude Minani et Felix Ningabire, natifs de la commune Rugombo, province de Cibitoke, tous étudiants à l’école des sciences de la santé dans la plaine de la Rusizi, zone d’Uvira au sud Kivu en République démocratique du Congo, ont été arrêtés ce lundi 16 janvier 2017 à la frontière Congolo-burundaise à Gatumba, commune Mutimbuzi dans Bujumbura ural par le service national de renseignement et puis portés disparus alors qu’ils rentraient des vacances. Selon des sources locales, les victimes sont accusés d’appartenir aux bandes armées situées à l’est de la République démocratique du Congo.
Toujours dans le même chapitre, un retraité ex-fab Terence Ntirampeba de la colline Mbizi, commune Kibago, province de Makamba (au sud du pays ), a été arrêté par la police ce lundi après qu’une fouille-perquisition fut menée à son domicile et conduit manu militari vers une destination inconnue. Sa famille craint le pire.
Burundi – Politique
Quand les politiques cèdent les honneurs aux honneurs
Bujumbura, le 17 janvier 2017 (Net Press) . Bujumbura dans des rires moqueurs après qu’une partie de la classe politique de l’opposition radicale, en l’occurrence le parti Sahwanya Frodebu de Léonce Ngendakumana, du Cndd de Leonard Nyangoma, l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya, plus connu dans l’activisme contre le troisième mandant du président Nkurunziza, eurent décider de céder les honneurs aux honneurs.
La même opinion parle de la bizarrerie à la burundaise avant de s’interroger qu’après que le facilitateur Benjamin Mkapa, qui a juré sur tous les toits que le mandat de Nkurunziza est légal, eut insulté l’opposition burundaise qui nie sa troisième législature, ce que ces politiciens sont partis négocier.
Certains ont qualifié ces hommes politiques de demandeurs des poste politique au facilitateur Mkapa. Fallait –il s’envoler pour la Tanzanie pour aller déranger ce vieil homme pour des offres qu’il n’en a pas, lui qui tente de justifier les fonds lui accordés par les Occidentaux et qui veut être payé un salaire très colossal par les mêmes Occidentaux en faisant semblant de faire quelque chose.
Pour ceux-là, le président Nkurunziza a un gâteaux national bien garni et si ces politiciens pouvaient s’agenouiller devant lui en disant un petit mea culpa, mea maxima culpa pour t’avoir dérangé excellence monsieur le Président durant le printemps d’avril 2015, Léonard Nyangoma pourrait décrocher le poste de vice-président de la République en remplacement de Gaston Sindimwo et pour pouvoir pallier à l’équilibre régional Bururi–Ngozi, l’ancien président Ntibantunganya pourrait devenir l’Ombsdman de la République du Burundi, Léonce Ngendakumana, ministre des relations extérieures, Fréderic Bamvuginyumvira qui n’est pas profane dans l’administration pourrait devenir l’administrateur de la commune Ntega, son entité d’origine, ou s’il s’agenouille très bien devant le président Nkurunziza, les larmes aux yeux, les mains en l’air, il pourrait décrocher un poste du gouverneur de la province de Kirundo.
Mkapa aura –il du labeur dans ces trucs ?
Une large opinion burundaise et internationale dit qu’en reconnaissant le troisième mandat de Nkurunziza, Benjamin Mkapa s’est chassé lui-même de la facilitation, la plateforme de l’opposition burundaise lui, a décrié qu’il s’écarte du nœud de la crise burundaise (le troisième mandat ) et implore le président Museveni, le médiateur dans la crise burundaise, de concert avec les chefs d’Etat de la communauté de chercher un autre facilitateur pouvant mener une médiation neutre, ce qui risque de nuire à Mkapa car la plateforme de l’opposition burundaise Canred n’a pas répondu à l’invitation des consultations de ce lundi, en témoigne le président du Mrc Rurernzangemero, Juvénal Norwanubusa, contrairement à ce que la rédaction avait livré hier à son lectorat.
Serait la fin du troisième mandat du président Nkurunziza ?
Toujours Bujumbura parle de l’approche du troisième mandat pour briguer le 4eme car, selon ses dires, si la population place sa confiance en sa faveur, il n’hésitera pas une seconde. Pourtant, l’on se souviendra Museveni, alors président de l’initiative sur le conflit burundais, qui n’a pas le même gabarit que le président Nelson Mandela, a poussé manu militari le président Buyoya de négocier avec ceux qu’il qualifiait a l’époque « les tribalo-terroristes génocidaires, c’est-à-dire le mouvement cndd –fdd au maquis de négocier depuis 1998 et de conclure les accords d’Arusha en 2000, après deux ans de négociations. Museveni et Mkapa, pourront-ils accélérer et contraindre le Président Nkurunziza d’abandonner son troisième mandat et d’organiser un gouvernement intérimaire pendant les 3 ans qui restent ? Cette opinion lâche que le facilitateur Mkapa, qui a essayé de lire entre les lignes et trouver que les négociations ne pourront pas aboutir avant les 3 ans qui restent, aurait-il raison d’interpeller la classe politique de préparer soigneusement les rendez –vous de 2020, conclut-elle.
Burundi - Justice
Des avocats radiés du barreau de Bujumbura
Bujumbura, le 17 janvier 2017 (Net Press) . Sur décision de la cour d’appel de Bujumbura, quatre avocats ont été sanctionnés, trois d’entre eux ont été radiés définitivement de la liste des avocats du barreau de Bujumbura. Il s’agit de Me Armel Niyongere, président de l’Acat Burundi et de la Campagne Sos-Torture, deux associations également interdites au Burundi, de Me Vital Nshimirimana, président de l’association Forsc elle aussi avec des activités suspendues par le ministère de l’intérieur ainsi que Me Dieudonné Bashirahishize.
Le quatrième, Me Lambert Nigarura, vient d’être suspendu pendant une année et cinq ans de non participation aux activités de la cour d’appel. Ces avocats ont indiqué que cette décision a été prise en violation de la loi car la cour a rejeté leurs avocats-conseils. Par ailleurs, affirment-ils, la cour de céans n’a aucune preuve de leurs accusations, ce qui, à leurs yeux, est une façon du pouvoir de Bujumbura de faire taire toute personne qui met en évidence les violations graves des droits de l’homme commises au Burundi.
Signalons que tous ces avocats sont en exil depuis la crise politico-sécuritaire d’avril 2015 et indiquent que cette mesure est une preuve supplémentaire que la justice burundaise n’est pas du tout indépendante. Malgré cette décision de la justice, ils confirment qu’ils vont poursuivre leurs activités de défendre les droits des citoyens burundais.
Burundi - Diplomatie
Gervais Abayeho devient l’ambassadeur du Burundi en Tanzanie
Bujumbura, le 17 janvier 2017 (Net Press). Gervais Abayeho, qui était jusqu’ici porte-parole du président de la République, a été désigné ambassadeur du Burundi auprès de la Tanzanie. Son nom a été approuvé par le sénat, 36 pour sur 37 présents, en date du 3 août 2016 mais le pays d’affectation n’avait pas été informé, selon des sources concordantes.
L’on saura que lors de cette approbation, trois autres personnes avaient été désignées dans des fonctions de diplomates. Il s’agit de Emmanuel Mpfayokurera, du colonel Jean-Baptiste Biherengende et de Rénovat Tabu, tous des Hutu. Le ministre des affaires étrangères avait indiqué que dans de telles procédures, l’on tient compte de l’équilibre ethnique et du genre, mais surtout de la compétence de chacun.
Burundi - Droits de l’homme
La ligue Iteka sort son bulletin n° 41
Bujumbura, le 17 janvier 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 9 au 15 janvier 2017 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme où au moins 10 personnes ont été tuées, deux cas de tortures, 3 personnes portées disparues et 97 personnes arrêtées arbitrairement par la police burundaise en collaboration avec des jeunes Imbonerakure affiliés au Cndd-Fdd.
Selon son rapport hebdomadaire, au moins 3 cadavres ont été enregistrés au cours de cette période et il relève une fosse commune découverte à Rusaka, province de Mwaro. Il déplore le fait que des fosses communes sont découvertes dans plusieurs coins du pays mais que le pouvoir public ne fait pas d’expertise médicale pour que la vérité soit connue. Il dénonce la justice de deux poids deux mesures qui frappe toujours dans les camps de l’opposition, une justice instrumentalisée en somme.
Comme à son habitude, il émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit de différents partenaires susceptibles d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’homme dans le pays.
Burundi - Gambie - Politique
Le président de la cour suprême refuse d’examiner le recours de Yahya Jammeh
Banjul, le 17 janvier 2017 (Net Preess) . L’étau se resserre dans l’entourage du président gambien Yahya Jammeh, le président de la cour suprême de ce pays a refusé ce lundi d’examiner le recours de Yahya Jammeh. Emmanuel Fagbenle dit qu’il est incompétent d’examiner ce dossier qui risque d’hypothéquer sa carrière de magistrat de la plus haute juridiction gambienne et a repoussé cet examen à une date ultérieure.
Selon le journal "Jeune Afrique", le président élu Adama Barrow quittera Dakar ce 18 janvier 2017 à destination de Banjul pour y être investi en tant que président de la République gambienne et appelle ses concitoyens à continuer à faire preuve de retenue et à ne pas répondre aux provocations.
Des pressions internationales invitant Yahya Jammeh à quitter le pouvoir avant le 19 janvier 2017 affluent de toute la planète. Dans une interview accordée à la Bbc, Adama Barrow indique que Yahya Jammeh, s’il quitte le pouvoir pacifiquement, il ne va pas être inquiété par la justice gambienne. Le ministre marocain des affaires étrangères Nasser Burita indique aux bonnes relations de voisinage entre le Maroc et la Gambie, en témoigne que le président Yahya Jammeh a soutenu le Maroc en signant le document à l’Union africaine d’annuler l’adhésion du Sahara occidental, le royaume du Maroc va accorder l’asile politique au président Yahya Jammeh.
Burundi - Société - Justice
Révélation du décès du président Mugabe
Harare, le 17 janvier 2017 (Net Press) . Selon des informations en provenance de Harare, un Pasteur, Patrick Mugadza, originaire du pays de Robert Mugabe, a annoncé ce 16 janvier 2017 que le président zimbabwéen doit mourir cette année, d’après des révélations qu’il a eues de Dieu. Selon les mêmes informations, il a même donné une date précise de la mort du président Mugabe avant que cette année ne prenne fin.
La police l’a directement arrêté et l’ a emprisonné suite à cette révélation. Le porte-parole de la police indique que ce Pasteur est détenu à Harare. Il a été appréhendé en plein centre-ville en train de prêcher avec un drapeau du pays qui lui a été retiré avant de l’emmener devant la justice qui a décidé à son tour de le mettre en prison pour ses révélations.
La police indique que ces révélations constituent un harcèlement du président de la République, voire outrage à chef d’Etat, passible d’une punition. En 2015, ce pasteur avait été emprisonné pendant un mois pour avoir dit publiquement que le président Mugabe est un dictateur