Muyinga, le 25 janvier 2017 (Net Press) . Dans son édition du 24 janvier 2017, la rédaction a fait état d’une attaque armée sur le camp militaire de Mukoni situé dans la province de Muyinga, au nord du pays. D’emblée, des tentatives d’explication, les unes plus contradictoires que les autres ont été avancées, ce qui a abouti à une information plus ou moins sibylline de la véritable situation.
Au moment où le porte-parole de l’armée, le colonel Gaspard Baratuza, tentait de minimiser l’attaque en évoquant un groupe de malfaiteurs armés qui a attaqué une patrouille militaire située aux alentours de ce camp sans faire de dégâts, la gouverneure de cette province, Aline Manirabarusha, elle, affirme que le camp militaire de Mukoni a été attaqué par une bande armée, ce que nie le porte-parole de l’armée, arguant que la gouverneurs n’est pas outillée dans ce domaine pour affirmer cette attaque.
Vingt quatre heures après l’attaque, un mouvement a revendiqué cette attaque, il s’agit du front patriotique du salut, Fps, une branche armée du Malibu, mouvements alliés pour la libération du Burundi. La rédaction a contacté de nouveau le porte-parole de l’armée pour de amples détails. Il a indiqué avoir vu la revendication mais qu’il ne connaissait pas personnellement ce mouvement. De toutes les manières, a-t-il poursuivi, s’il y avait un mouvement sérieux qui tenterait d’attaquer l’armée régulière avec seulement un groupe de personnes munis de fusils, ce serait une pure aventure. Pour le colonel Gaspard Baratuza, actuellement, il y a beaucoup de gens qui savent écrire et qui donnent du n’importe quoi pour se donner de l’importance.
Sur un autre plan, il y a une analyse de la journaliste belge, Colette Braeckman, très rodée dans l’actualité de la région des grands lacs africains, parlant de la récente réunion de l’opposition et de la société civile en Belgique, estime que les regards se tournent à nouveau vers l’opposition armée et un particulier vers un mouvement initié par l’ancien mentor du président Nkurunziza, l’un des fondateurs du Cndd, Husseil Radjabu. Selon toujours l’analyse de cette journaliste du 23 janvier 2017, ce dernier serait rapproché d’un officier très populaire dans les rangs de l’ancienne rébellion, du nom de Jérémie Ntizanyibagira.
Sur cette analyse de cette spécialiste de la sous-région, le porte-parole de l’armée, Gaspard Baratuza, a indiqué qu’il ne l’avait pas encore lue au moment où la rédaction de l’agence l’é contacté.
Nous apprenons cependant qu’une fouille-perquisition a été opérée par une imposante équipe de policiers, renforcés par ceux du commissariat de Gitega , dans le site de déplacés de la commune Mutaho en province de Gitega au centre du pays dans le cadre de l’attaque de Mukoni, aucune arme n’a été saisie.
Les déplacés de ce site déplorent que la police applique la politique de deux poids deux mesures car la fouille-perquisition a ciblé le site à majorité tutsi alors que la campagne de Mutaho se la coulait douce. Un policier basé dans la province de Ngozi a lui aussi été arrêté pour des raisons d’enquêtes sur cette même attaque
Sur le même chapitre, après des coups de feux d’hier au quartier Gitaramuka, zone de Musaga, commune de Muha, un arsenal de policiers a procédé a une interpellation massive de tous les passants. Plus de 100 personnes ont été rassemblées au chef-lieu de la zone Musaga et moment où nous mettons sous presse, les traqués viennent d’être relâchés
Burundi –Sécurité
Serait –il le bourrage de crane ?
Karuzi, le 25 janvier 2017 (Net Press) . Les jeunes femmes journalistes de la radio "Voix d’Amérique", Raissa Liliane Inamahoro et Elsa Kwizera, qui enquêtaient sur la famine et les pluies torrentielles et leurs impacts qui se sont abattus sur presque tous les coins de la province de Karuzi, ont été déclarées persona non grata sur le sol de cette province par la gouverneure, Carinie Mbarushimana.
Humiliées par le chargé des opérations au commissariat de la province de Karuzi, les deux journalistes ont été contraintes de quitter Karuzi pour Bujumbura. Raissa Liliane Inamahoro ne comprend pas ce comportement de cette autorité au moment où son organe de presse est accrédité au conseil national de la communication qui l’autorise à faire des couvertures médiatiques sur tous les domaines de la vie nationale et sur toute l’étendue de la République du Burundi. Serait –il le moyen de faire un bourrage de crane pour cacher le malaise de la population de Karuzi, victime de la faim et aux impacts du changement climatique ? S’interroge Inamahoro.
Pourtant la faim inquiète le gouvernement
A travers le ministre de la solidarité nationale, Martin Nivyabandi et celui des relations extérieures, Alain Aimé Nyamitwe, il a été annoncé publiquement que le Burundi est secoué par la crise humanitaire sans précèdent. Martin Nivyabandi a annoncé dernièrement que le gouvernement burundais, dans son budget de 2017, prévoit l’assistance humanitaire pour répondre à la crise qui peut s’abattre sur le Burundi et envisage d’être au chevet des victimes de la faim. Une large opinion se demande pourquoi cette dame de fer peut cacher une crise qui fait couler beaucoup d’encre et de salive et qui était déclarée publiquement par Bujumbura.
Burundi - Politique
La fin du mandat qui déchante
Bruxelles, le 25 janvier 2017 (Net Press) . Le mandat du comité exécutif la plateforme de l’opposition burundaise, Cnared, prend fin ce mercredi le 25 janvier 2017. Anicet Niyonkuru, le secrétaire exécutif parle d’un bilan légèrement positif face à sa mission de contraindre Bujumbura à négocier pour trouver une issue pacifique de la crise burundaise qui secoue le pays depuis le printemps d’avril 2015, une mission qui a accouché une souris car Bujumbura n’a pas l’ambition de négocier avec le Cnared qu’il qualifie de terroriste et putschiste et qu’il était difficile de concilier 20 partis politiques au sein du Cnared pour converger sur le même idée de la tenue des assises dans l’unité
Anicet Niyonkuru indique que malgré ces défis, la plateforme de l’opposition burundaise a continué d’informer la communauté burundaise et internationale sur la violation des droits de l’homme au Burundi et invite le nouveau comité de plaider pour le retour des refugiés politiques au Burundi et la poursuite des pourparlers inclusifs.
Burundi - Usa - Societé
Quand Donald Trump inaugure sa politique anti-immigration
Washington, le 25 janvier 2017 (Net Press) . C’est devant les employés du ministère de la sécurité intérieure que Donald Trump précisera, mercredi 25 janvier, les premières mesures de sa politique anti-immigration. Le nouveau président américain devrait alors signer plusieurs décrets limitant l’octroi des visas, l’accueil de réfugiés et l’immigration, selon le Washington Post et Cnn.
"Grand jour prévu demain sur la sécurité nationale, parmi beaucoup d’autres choses, nous allons construire le mur !", a tweeté Donald Trump, mardi soir.
Il s’est engagé pendant la campagne électorale à expulser les clandestins délinquants des États-Unis et à ériger un mur à la frontière, poreuse, avec le Mexique. Il veut aussi interdire l’entrée des musulmans sur son sol.
Nouvelles restrictions contre les ressortissants du Moyen-Orient
Reste à savoir comment le ministère de la sécurité intérieure, qui sera dirigé par l’ancien général John Kelly, pourra appliquer ces mesures. Jeudi, Donald Trump devrait signer des décrets sur l’immigration et les villes "sanctuaires", qui se sont engagées à refuser d’emprisonner les clandestins lorsque leur détention aura pour but de les expulser.
Ces décrets devraient limiter l’immigration et l’accès aux États-Unis pour les réfugiés et les détenteurs de visas en provenance d’Irak, d’Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan, de Syrie et du Yémen, selon le Washington Post, qui souligne que les ressortissants de ces pays sont déjà confrontés à une série d’obstacles pour obtenir un visa américain.
Donald Trump a également promis de supprimer le programme "Daca", mis en place par son prédécesseur Barack Obama en 2012 et qui a permis à plus de 750 000 clandestins arrivés mineurs sur le territoire d’obtenir des permis de séjour et de travail.