Bujumbura, le 2 février 2017 (Net Press) . Plusieurs tirs automatiques ont été entendus très tôt ce matin, vers 2 heures du matin, dans le camp de la police spéciale de roulage. Selon des informations concordantes, il s’agissait d’un policier, Samuel Nduwimana, qui a tiré sur ses collègues policiers, faisant du coup 8 blessés, dont 4 grièvement.
Après ce forfait, il s’est blessé lui aussi en tentant de se donner la mort et dans le chef de la police, l’on affirme que l’on ne connaît pas encore les motifs de cette action tout en avouant que les enquêtes ont déjà commencé.
Dans son édition d’hier, la rédaction a fait état d’un vol à la Coopec de Gitega. Les sources policières indiquent que des policiers qui montent la garde des institutions financières doivent faire attention car, non seulement ils sont chassés de leur travail en cas de vol, mais également ils doivent payer ce qui a été volé. Signalons enfin qu’après vérification de nos sources, le montant subtilisé est de plus de 66 millions de nos francs et non de 20 millions comme nous l’avions mentionné.
Burundi - Anniversaire
Le gouvernement se dote d’un congé jugé "inutile"
Bujumbura, le 2 février 2017 (Net Press) . Le 5 février de chaque année, le Burundi fête la charte de l’unité nationale ratifiée le 5 février 1991. Cette année, le 5 février coïncide avec un jour férié, dimanche et le gouvernement a décidé de célébrer cette journée le lendemain, le 6 février, donc le lundi de la semaine prochaine sera un jour chômé et payé.
Des populations de la capitale, surtout les privés, ont mal accueilli cette mesure car pour elles, si elles ne vont pas se débrouiller en ville, elles n’ont pas quoi donner à leurs familles dans cette période où la pauvreté bat son plein dans ce pays. Or, quand il y a congé, les chances d’avoir une ration devient minimes, tout le monde étant en congé. Trois jours successifs constituent donc un weekend anormalement long pour des gens qui vivent au quotidien.
Burundi - Rdc - Sécurité
Différences dans la perception de l’extradition de Burundais par le Congo
Bujumbura, le 2 février 2017 (Net Press) . C’est en date du 31 janvier 2017 que les autorités congolaises ont livré 187 Burundais qui vivaient dans ce pays et qui sont soupçonnées d’appartenir aux groupes armés. Du côté de la Rd Congo, il y avait le gouverneur du Sud Kivu tandis que du côté de notre pays, l’on pouvait noter la présence de la ministre de la justice et le procureur général de la République.
Ces personnes ont été remises aux autorités burundaises au poste frontière de Gatumba et la ministre de la justice a rassuré que leur sécurité sera garantie. Malgré cela, Elles ont été acheminées à un endroit gardé secret pour interrogatoire par le service national des renseignements qui doit confectionner des dossiers individuels.
Mais du côté de l’opposition, l’on critique vertement les autorités congolaises ainsi que les organisations internationales comme la Monusco, le Cicr, le Hcr et l’Union africaine qui ont supervisé ce transfert. Les défenseurs des droits de l’homme en exil ne sont pas restés en arrière dans la critique de cette extradition.
Soulignons qu’il y en a qui ont refusé de rentrer, évoquant la sécurité pour leur vie tandis que d’autres ont déclaré qu’ils sont d’origine rwandaise. Ces derniers devraient être acheminés au Rwanda au moment où ces Burundais risquent de se voir emprisonnés dans la ville de Bukavu, toujours en République démocratique du Congo.
Burundi - Sécurité
Vers le déménagement de 500 familles du site de Kagaragara
Bubanza, le 2 février 2017 (Net Press) . Trois membres du gouvernement à savoir le ministre de la sécurité, Alain Guillaume Bunyoni, de la défense Emmanuel Ntahomvukiye et celui de l’intérieur Pascal Barandagiye ont tenu une réunion de sécurité à l’endroit des populations de Bubanza.
A propos de la sécurité, ces membres du gouvernement ont indiqué que la population du site de Kagaragara, soit 500 familles au total, doit déménager vers un autre site à chercher. Officiellement, c’est pour protéger les populations ainsi que l’environnement. L’on saura que ce site de Kagaragara est situé dans la réserve naturelle de la Rukoko, dans la zone de Buringa, commune de Gihanga de la province de Bubanza.
Burundi - RD Congo - Politique - Nécrologie
Le grand Congo pleure aujourd’hui l’un de ses célèbres fils
Kinshasa, le 2 février 2017 (Net Press) . C’est dans l’après-midi d’hier qu’Etienne Tshisekedi, l’opposant historique aux régimes qui se sont succédé à Kinshasa, s’est éteint à l’âge de 84 ans à la clinique Sainte Elisabeth de Bruxelles. Selon la radio du monde, dès l’annonce de son décès, des Congolais ont commencé à se rassembler devant l’hôpital et dans les rues de Kinshasa.
La mort de ce politicien que l’on surnommait affectueusement "Le Sphinx de Limete" a été annoncée par son fils, Félix Tshisekedi ce mercredi 1er février en fin de journée. Cependant, son parti avait démenti les "rumeurs" d’un état de santé critique mais dans ce pays, personne n’avait le moindre doute que les jours d’Etienne Tshisekedi étaient comptés.
Etienne Tshisekedi a travaillé comme un ami intime de l’ancien président Mobutu Sese Seko du Zaïre où il avait décroché plusieurs portefeuilles ministériels. Par après, il a pris ses distances et en 1982, il a créé son propre parti d’opposition, Upds ou union pour la démocratie et le progrès social. Il est mort des suites d’une complication pulmonaire.