Rumonge, le 11 février 2017 (Net Press) . Selon le commissaire de police à Bururi, un fusil de type kalachnikov a été découvert dans une cachette sur la colline de Gisenyi à Burambi de la province de Rumonge, sud du pays). L’arme a été retrouvée dans un secteur où des attaques contre les habitants ont eu lieu régulièrement l’année dernière. Le commissaire affirme que la police a déjà récupéré plusieurs armes dans cette localité, sans en préciser le nombre.
Sur un autre chapitre, la taxe du parking entrera en vigueur la semaine prochaine au moment où une réunion concernant l’instauration d’une taxe sur les parkings a eu lieu ce matin entre les transporteurs desservant la ville de Gitega (centre du pays) et le conseiller technique au développement de la commune, Monfort Hakizimana,
Le représentant de l’Association des Transporteurs du Burundi (Atrabu) à Gitega, Hassan Mohamed, a expliqué que les transporteurs ne sont pas contre une taxe de parking mais il a demandé qu’elle soit payée quotidiennement et après la montée des clients. Mais la demande ne fait pas l’unanimité. D’autres transporteurs ont demandé que la taxe soit payée trimestriellement.
Les transporteurs souhaitent que cette taxe soit valable sur l’ensemble du pays et qu’ils n’aient pas à en payer dans d’autres villes. Mercredi dernier 7 février 2017, l’application de cette taxe de parking avait provoqué une grève et bloqué la circulation (voir Net Press du 10 février 2017 ). Un délai de mise en place avait alors été décidé.
M. Hakizimana a indiqué qu’il va soumettre les doléances des transporteurs à ses supérieurs. Mais il a prévenu que la mesure serait mise en application dans une semaine, sans donner plus de détails. Le conseiller technique a également affirmé que l’aménagement des parkings commencera dès lundi prochain. Les utilisateurs se plaignent de l’hygiène dans les différents parkings de la ville, notamment en raison du manque de sanitaires.
Burundi - Manifestation
La majorité présidentielle en manifestation dans tout le pays
Bujumbura, le 11 février 2017 (Net Press) . Plusieurs centaines de personnes, des taxis vélos et des taxis moto sans oublier les motos tricycles ont investi les rues de Bujumbura pour s’inscrire en faux contre un récent rapport de l’Ong Fidh. La tension monte de plus en plus dans la sphère de décision de Bujumbura qui indique d’ailleurs ne pas être disposée à collaborer avec les experts des Nations unies en matière des droits de l’homme car leur rapport n’est qu’un pur mensonge.
Signalons que ces manifestations ont eu lieu dans tout le pays. Dans la province de Rumonge au sud du pays, les organisateurs de la marche ont utilisé des enfants des écoles primaires et secondaires dans la manifestation. Les parents de ces enfants dénoncent la politisation des écoles dans cette province.
Burundi - Droits de l’Homme
Les jeunes du parti présidentiel dans le collimateur de human right watch
Bujumbura, le 11 février 2017 (Net Press) . Selon le raport publié ce jeudi, le directeur du plaidoyer de l’Ong Human right watch, Philippe Bolopion, a indiqué que les jeunes du parti présidentiel (les Imbonerakure), de concert avec la agents du service national des renseignements multiplient des exactions contre les civils.
Philippe Bolopion souligne que ces Imbonerakure sont devenus plus puissants que les forces de l’ordre et usent de la violence contre les citoyens paisibles. Selon lui, ces Imbonerakure se substituent même aux autorités dans certaines provinces du pays pour extorquer de l’argent aux citoyens.
Philippe Bolopion demande à l’Onu de sanctionner les auteurs de ces violences pour garantir la paix et la tranquillité de citoyens paisible.
Burundi - Politique
La question du troisième mandat de nkurunziza va refaire surface
Arusha, le 11 février 2017 (Net Press) . Selon les informations du bureau de facilitation, la question du troisième mandat du président Pierre Nkurunziza va regagner sur la table de négociation d’Arusha prévu du 16 au 18 février 2016 .
Selon des informations non encore confirmées, le facilitateur Benjamin William Mkapa, sous les pressions de tous les coins, va inviter les membres de la plateforme de l’opposition burundaise (Cnared). Il s’agit du Dr Jean Minani, de l’ancien vice-président de la République Bernard Busokoza ainsi que le président du Msd, Alexis Sinduhije.
Selon le bureau de la facilitation, les négociations vont être centrées sur la question du troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, la paix et la tranquillité du Burundi, le strict respect des accords d’Arusha et la constitution, la corruption et les malversations économiques qui minent le Burundi, pays le plus pauvre de la planète, le retour des réfugiés burundais éparpillés dans les pays voisins et en Europe et la libre expression.
Burundi - Usa - Politique
Les fuites se multiplient à la maison blanche
Washington, le 11 février 2017 (Net Press) . Cela fait trois semaines que Donald Trump est installé à la Maison Blanche et des anecdotes sur sa vie politique et personnelle se multiplient. Certaines informations font les choux gras des médias. On apprend par exemple que Donald Trump est frustré par les contraintes du pouvoir. D’après les journaux, l’ambiance à la présidence est marquée par l’improvisation, voire de l’amateurisme. Mais ce qui étonne les observateurs avant tout, c’est la quantité des fuites savamment organisées par les collaborateurs du président.
Cela parait surréaliste : Donald Trump qui se met le soir en robe de chambre pour regarder tout seul la télévision, ses collaborateurs qui se réunissent dans le noir parce qu’ils ne trouvent pas les interrupteurs, ou encore le président qui appelle à trois heures du matin son conseiller à la sécurité intérieure pour savoir s’il vaut mieux avoir un dollar fort ou un dollar faible.
Et ce n’est pas tout : les lecteurs du New York Times, entre autres, ont également appris que Donald Trump déteste les rapports qui font plus qu’une page et a menacé le président mexicain de lui envoyer l’armée américaine afin d’en finir une fois pour toutes avec les « bad hombres », à savoir les trafiquants de drogue
Certaines anecdotes comme celle de la robe de chambre ont été officiellement démenties. Mais reste cette question : qui a un intérêt à ridiculiser le président ? Selon le Huffington Post, beaucoup de conseillers s’inquiètent du comportement de Donald Trump. Et laissent donc fuiter des informations confidentielles. Certains observateurs y voient aussi la preuve de luttes internes pour le pouvoir.
Quoi qu’il en soit, selon la presse, l’image de la Maison Blanche qui en ressort est terrible, elle ressemble à celle d’une fin de règne alors que le mandat du président vient tout juste de commencer.