Bujumbura, le 25 février 2017 (Net Press) . La police et quelques éléments de l’armée ont procédé très tôt le matin de ce samedi le 25 février 2017 aux fouilles-perquisition dans le quartier de Mutakura, zone de Cibitoke, traquant les sujets qui n’ont pas les cartes nationales d’identité.
Des sources sur place indiquent que la police a procédé aux fouilles dans l’église protestante sur la 2eme avenue à Mutakura et à enlevé quelques fidèles de cette église qui ont passé toute la nuit à prier.
Sur un autre chapitre, les jeunes affiliés au parti au pouvoir (Imbonerakure) de Kayogoro (sud du pays) ont érigé des barrières sur les axes menant vers la Tanzanie. Ce matin, un motard s’est retrouvé bloqué à hauteur d’une barrière, il a été accusé de transporter un rebelle. Pour repartir, le jeune homme a dû payer 20 000 FBU, une somme qui a été ensuite partagée entre les Imbonerakure et des policiers présents, ont relevé des témoins.
Selon des sources locales à Kayogoro, trois autres personnes ont subi le même sort ce mercredi au moment de traverser la rivière Nyakabanda. Quatre autres auraient été dépouillées de leur argent alors qu’elles se rendaient aussi en Tanzanie, selon des habitants. La plupart des gens rackettés sont originaires des provinces de Karusi, de Gitega et de Ngozi. La police à Kayogoro dit être au courant de la situation.
L’on saura enfin que ce matin, le parti au pouvoir a organisé des manifestations à travers tout le pays. Dans la province de Gitega, des femmes et des policières ont participé aux activités, entonnant des chansons du Cndd-Fdd.
Burundi - Sécurité
Le Burundi serait un cimetière dans toute son espace
Bujumbura, le 25 février 2017 (Net Press) . Le président de la commission vérité et réconciliation, Monseigneur Jean Louis Nahimana, a animé une conférence publique ce vendredi le 24 février 2017 où il a révélé que le Burundi serait un cimetière dans tout son espace, en témoigne que des fosses communes ont été découvertes d’une façon fortuite lors des traveaux d’intérêt public à Kivyuka, commune Musigati, province de Bubanza et dans la zone de Makamba, commune Rusaka, province de Mwaro.
Il a évoqué également le cas des Tutsi tués en 1993 et jetés dans les rivières, les massacres des Tutsi de Busangana en commune de Bukeye, dans la province de Muramvya par la jeunesse Mirerekano, les massacres de Hutu en 1972, massacres des populations de Ntega –Marangara en 1988, de 1993 à 2016, des fosses communes ont été découvertes dans des positions militaires éparpillés dans toutes les communes du pays.
Monseigneur Jean Louis Nahimana n’a pas manqué de souligner que l’objectif de cette conférence publique et de contribuer à la connaissance de la vérité sur le passé violent qu’a connu le Burundi depuis son indépendance jusqu’en 2008, en mettant un accent particulier sur l’accroissement du niveau de connaissance publique des enjeux et défis liés à l’existence et à la gestion des fosses communes en vue de la réalisation effective des travaux de la Cvr en vue d’informer le public Burundais sur les activités de la Cvr en rapport avec les fosses communes.
Prenant la parole, le haut fonctionnaire de l’Union africaine a indiqué que selon les publications de l’Ong Amnistie internationale, il ya des fosses communes non-dits par cette commission, en l’occurrence les fosses communes de Buringa avant d’indiquer qu’une bonne gestion des fosses dépend d’abor du fait que la police et les groupes armés cessent de faire les violences à l’endroit des citoyens paisibles.
Tatien Sibomana, le porte-parole déchu de l’Uprona non reconnu dans le camp gouvernemental dit que la Cvr se limite dans le temps et dans l’espace avant de s’inquiéter que toutes les fosses communes du pays ne seront pas découvertes dans une laps de temps dont la commission dispose et s’interroge de comment la commission va faire pour mieux identifier les victimes et conclut que la Cvr est sous l’emprise des manipulations politiciennes pour spéculer autour des victimes.
Monseigneur Jean Louis Nahimana s’en est pris à Tatien Sibomana en l’invitant de se familiariser avec la loi qui régit la Cvr et que cette commission accueille à bras ouvert toutes les couches de la population avant de lui intimer d’arrêter toutes les discussions politiciennes autour d’un débat.
Terence Mushano de l’Ac Génocide Cirimoso a rappelé que lors des massacres des Tutsi de 1993, les victimes tutsi étaient entassées dans le champs de caféiers appartenant à Biha, dans la circonscription de Kivoga avant de les enterrer dans plus de 2500 fosses communes et invite la Cvr de les exhumer pour être enterrées dignement.
Même son de cloche du président des collectifs des Hutu survivants de 1972, François Xavier Nahimana, qui s’indigne que les massacres de 1972 ont été accompagnés du sabotage pour cacher les fosses communes des victimes. Les commanditaires de ces crimes y érigeaient des infrastructures publiques comme à l’aéroport international de Bujumbura, les sites de Buterere, dans des lieux qui abritent l’institut de recherche agronomique et zoologique et l’école des travaux publics dans la ville de Gitega et invite la Cvr d’exhumer les victimes dans ces endroits précités pour les enterrer dignement et y ériger un mémorial des victimes de 1972.
Burundi - Eac - Sécurité
Le Burundi de plus en plus absent des fora internationaux
Kigali, le 25 février 2017 (Net Press) . Selon des informations en provenance de Kigali au Rwanda, le Burundi n’a pas participé à la réunion de l’organisation de la coopération des chefs de police en Afrique de l’Est, Eapcco (Eastern Africa Police Chiefs Coopération Organisation) qui s’est déroulée au Rwanda du 21 au 22 février 2017.
Selon les mêmes informations, le Burundi n’a pas donné les raisons de cette absence à cette rencontre de l’Eapcco, mais une certaine opinion pense que les relations délétères entre les deux pays pourraient être la cause principale de ce retrait. Rappelons que cette organisation a vu le jour en 1998 en Ouganda et regorge de plus ou moins 13 pays à savoir le Burundi, Les Comores, le Djibouti, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud et la Tanzanie.
Cette organisation s’occupe de la sécurité conjointe dans la région en matière d’infractions transfrontalières, notamment le terrorisme, le commerce des personnes, le vol des véhicules et des engagements d’extradition des malfaiteurs. Elle collabore également avec la police au niveau international dite Interpol.
Cela se fait au moment où il y a d’autres membres des députés membres de la communauté de l’Afrique de l’Est, cinq sur neuf que ceompte le Burundi, qui ont déjà annoncé qu’ils ne participeront pas aux travaux de l’Eala qui se dérouleront également à Kigali au Rwanda au début du mois de mars 2017.
Burundi - Onu - Elections
Vers le 4ème mandat de Pierre Nkurunziza ?, l’Onu s’inquiète
New York, le 25 février 2017 (Net Press) . A la fin du mois de décembre de l’année dernière, le président Pierre Nkurunziza, s’entretenant avec des journalistes dans une émission publique, a évoqué qu’il pourrait se représenter à nouveau en 2020, laissant entendre qu’il peut briguer pour un 4ème mandat, "si le peuple le demande".
Le nouveau secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, s’est dit très préoccupé par ces déclarations car elles "risquent d’intensifier la crise et de saper les efforts collectifs en vue d’une solution durable", indiquant par ailleurs, dans son rapport présenté au conseil de sécurité, son inquiétude du rôle grandissant des milices Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir qui sont accusés d’exactions.
L’ambassadeur du Burundi auprès des Nations Unies, Albert Shingiro, se dit surpris que le patron de l’Onu se soucie du nombre de mandats de Pierre Nkurunziza alors que plusieurs présidents en Afrique sont à leurs 4è, 5è, 6è et 7ème mandats sans que la même préoccupation soit évoquée.
Le conseil de sécurité de l’Onu a décidé de se réunir au mois de mars pour parler du cas du Burundi, selon une réunion prévue cette semaine.
Burundi - Politique
Vers le changement de la constitution
Gitega, le 25 février 2017 (Net Press) . Lors d’un diner de gala offert aux diplomates et différentes délégations représentant des partis politiques à Gitega, le secrétaire général du parti présidentiel, le général Evariste Ndayishimiye, a indiqué que le parti de l’Aigle va tenir compte des différentes consultations issues des dialogue inter burundais pour modifier la constitution pour permettre au président Nkurunziza de briguer son 4ème mandat.
Le général Evariste Ndayishimiye s’en prend aux professionnels des medias ainsi qu’aux organismes étrangers qui contribuent largement à ternir l’image du pays et aux pays qu’ils n’a pas cités qui financent les terroristes qui opèrent sur Bujumbura, par des assassinats ciblés. BBB
Burundi - Usa - Politique
Déchiré en lambeau, le parti démocrate doit élire son nouveau chef
Washington, le 25 février 2017 (Net Press) . Aux Etats-Unis, le parti démocrate se réunit pendant trois jours à Atlanta pour définir sa stratégie et élire son nouveau président. En pleine déconfiture après la défaite de Hillary Clinton à la présidentielle du 8 novembre dernier, le parti est très affaibli et plus divisé que jamais, alors que la base de son électorat lui demande de réagir face à Donald Trump. Dans ce contexte, il va devoir se choisir un président qui rassemble et qui le remette en ordre de bataille.
Le parti démocrate fait face à la pire crise de son histoire. Ces huit dernières années, il a perdu le Sénat, la Chambre des représentants, des gouverneurs, et surtout la confiance de ses électeurs.
Qui remportera la bataille après ces trois jours d’échanges ? Les tenants d’une politique plus à gauche, sympathisants du sénateur du Vermont, Bernie Sanders ? Ou ceux plus proches de l’establishment pro-Clinton, les pro-Obama ? Une solution plus centriste ? Et pour quelle stratégie face à Donald Trump ?
Une offensive ouverte contre le locataire de la Maison Blanche pour lancer sa destitution ou une approche plus conciliatrice pour amener le président à adopter une position plus mesurée ? Certains veulent utiliser la stratégie de la division du camp républicain pour y parvenir. D’autres exigent une stratégie plus musclée.
Plusieurs courants se dessinent déjà, et deux favoris se distinguent pour relancer le parti démocrate : le député du Minnesota Keith Ellison, Noir, musulman et à gauche du parti, très engagé contre l’exclusion, et Thomas Perez, d’origine hispanique, connu pour son combat pour les droits civiques, ancien secrétaire d’Etat au Travail et proche d’Obama.
Mais pour contrer Donald Trump et reconquérir les lieux de pouvoir, le parti démocrate devra aussi disposer de moyens financiers, à ce jour presque inexistants.
Burundi - France - Elections
Des élections pleines de surprises en France
Paris, le 25 février 2017 (Net Press) . A deux mois des élections en France, l’on n’avait jamais assisté à une crise de politiciens dans un pays de l’Egalité. En effet, depuis que le président français, François Hollande, s’est officiellement retiré de la course électorale de mai 2017, une apparition soudaine d’appétit pour le fauteuil présidentiel a divisé des politiciens de ce pays.
Malgré la primaire qui a mis en avant Benoit Hamon et non Manuel Valls, un jeune homme, de plus ou moins 40 ans, Emmanuel Macron, a décidé d’avancer en solo, advienne que pourra. Dans l’entre-temps, lui, comme le candidat officiel, Benoit Hamon, ont tous les deux des soutiens si bien qu’il est difficile de déterminer avec exactitude - sauf pour les Français bien sût qui maîtrisent les enjeux - celui qui passera au premier tour.
Du côté de la droite, les choses ne sont pas non plus aisées car là, plus qu’à gauche, la justice s’en mêle, pour des raisons d’emplois fictifs L’on saura qu’hier, alors qu’il allait pour son meeting, François Fillon, le candidat Les Républicains, a appris le parquet national financier venait d’ouvrir une information judiciaire à son endroit, pour les emplois fictifs de son épouse et de ses enfants, détournement des fonds publics, etc.
Ce n’est pas mieux non plus chez Marine Le Pen, présidente du front du Front National, qui est poursuivie aussi pour des emplois fictifs dans le cadre des Eurodéputés. Il est donc difficile de dégager des tendances mais l’on sent que le nouveau président de la France pourrait être une personnalité inconnue du public et par ailleurs très jeune.