Rutana, le 27 février 2017 (Net Press) . Quatre personnes ont été blessées cette nuit dans deux attaques séparées, menées dans le quartier de Bareremba, à Bukemba (province de Rutana, sud-est du pays). La 1ère a été perpétrée contre une famille, un criminel a lancé une grenade par la fenêtre, blessant une femme et ses deux enfants.
La 2ème attaque a eu lieu dans un bar. Un individu a tiré avec un pistolet et blessé un homme.
La victime a été conduite à l’hôpital de Kibuye dans la commune de Bukirasazi (province de Gitega, centre du pays). On ignore les raisons de ces deux attaques. Selon une source policière, un certain Épimaque a été interpellé ce dimanche. Il est soupçonné d’être l’auteur de l’attaque à la grenade dans le quartier de Bureremba, une attaque qui a fait trois blessés. L’individu est détenu dans les locaux de la police à Gihofi.
Sur un autre chapitre, le porte-parole adjoint de la police burundaise, Moise Nkurunziza, dans un point de presse tenu ce lundi le 27 février 2017, a indiqué qu’il existe une nouvelle forme de criminalité visant les machines portables. Il a profité de cette occasion pour montrer au public un escroc nommé Salvator Buregeya, ancien militaire, qui trompait le public en leur promettant de l’emploi au sein de l’Ong Médecin sans frontières. Cet escroc promettait d’installer dans les ordinateurs portables un logiciel utilisé par cette Ong pour se volatiliser dans la nature par après avec la machine.
Moise Nkurunziza lance un appel vibrant aux victimes de cette escroquerie d’entrer en contact avec le service recherche criminel à la police judiciaire des parquets. L’escroc en question est détenu.
Burundi - Coopération
Comment marier la souveraineté et l’assistance humanitaire au Burundi ?
Rumonge, le 27 février 2017 (Net Press) . Une certaine opinion se demande s’il est vraiment facile de collaborer avec le gouvernement de Bujumbura au regard des déclarations et des contre-déclarations qu’il sort chaque jour à l’endroit de la communauté internationale dont il a pourtant besoin pour survivre. La province de Rumonge, poursuit la même opinion, est devenue un terrain où les politiciens parlent du n’importe quoi devant la population médusée obligée d’applaudir pour sauver la tête des mêmes personnes censées être leurs protectrices.
En effet, le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, du haut de sa tribune ce 25 février 2017 à Rumonge, a déclaré que ceux qui pensent à un gouvernement de transition sont en train de rêver. Il disait cela aux militants de l’Uprona reconnu par le pouvoir, alors qu’il fêtait le 55ème anniversaire de la victoire de ce parti. L’on signalera que cet anniversaire a eu lieu officiellement le 18 septembre 2016, mais les autorités de cette formation politique ne s’empêchent de continuer de fêter, ce qui est une forme de propagande déguisée.
Pourtant, le public cible du 1er vice-président de la République sait que la ville tanzanienne d’Arusha vient d’abriter des pourparlers entre Burundais, du 16 au 19 février dernier et que la question d’un gouvernement de transition a été ouvertement évoquée. Ne faudrait-il pas voir dans cette position de Gaston Sindimwo une façon de sauver son poste ? Et la communauté est-africaine qui a déployé tant d’efforts pour tenter une solution à la crise burundaise, comment va-t-elle accueillir le discours du premier vice-président de la République ? Il devrait savoir que les discours officiels, quelle que soit la langue de transmission, sont suivis à la loupe par la même communauté internationale.
Nous apprenons aujourd’hui que le parlement burundais se plaint du fait que les bailleurs traditionnels ont suspendu leurs financements à l’endroit du Burundi et avoir assisté aux Burundais en exil. Chaque Burundais qui vit la situation doit effectivement méditer et essayer de renverser la vapeur. Mais, toujours à Rumonge, le président du Cndd-Fdd, Evariste Ndayishimiye, a indiqué à une autre date que le Burundi se suffit à lui-même et qu’il n’a pas besoin d’aide de la part de la communauté internationale.
Ces deux positions sont diamétralement opposées et il devient difficile pour la communauté internationale de cibler le vrai partenaire entre l’exécutif, le législatif ou tout simplement la formation politique. Pour la même opinion, le gouvernement, qui est le premier responsable de la gestion quotidienne de la chose publique, devrait écarter tout ce brouillard pour que celui qui veut venir au chevet du Burundi sache le chemin à prendre en bonne et due forme.
Burundi - Transport Aérien
L’aéroport international de Bujumbura, ni bon ni mauvais !
Addis Abeba, le 27 février 2017 (Net Press) . C’est un classement plutôt surprenant car nous étions habitués qu’avec la crise politico-sécuritaire qui date de 2015, le Burundi vient toujours en tête en ce qui concerne les mauvais résultats. Or, il semble que parmi les 10 aéroports les moins présentables en Afrique, le Burundi n’est pas classé.
Selon une société aéroportuaire qui a fait le classement du pire au passable, le premier est de celui de Juba au Sud Soudan suite aux problèmes de guerre qui sont toujours d’actualité tandis que le plus passable est celui de Marrakech Menara au Maroc. Les autres sont Port Harcourt International Airport du Nigeria, Nouakchott International Airport de la Mauritanie, Douala International Airport du Cameroun, N’Djamena International Airport du Tchad, Dar-es-Salaam Julius Nyerere International Airport de la Tanzanie, Zanzibar Abeid Amani Karume International Airport de la Tanzanie, Tokoin Airport du Togo, Lagos Murtala Muhammed International Airport du Nigeria et enfin celui de Marrakech au Maroc inscrit plus haut et qui occupe la 10ème place.
L’on saura qu’il y a eu également classement de beaux aéroports en Afrique, mais la liste n’est pas évoquée et l’on se contente de présenter Kanombe, Aéroport international du Rwanda comme étant le deuxième en matière de beauté sur le continent africain. Il n’est pas explicite sur le premier ni sur le dernier du classement.
Burundi - Droits de l’Homme
La campagne Sos-Torture sort son rapport n°63
Bujumbura, le 27 février 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 18 au 25 février 2017 et cible les violations des droits de l’homme en toute impunité. Il évoque l’arrestation arbitraire de 22 personnes au cours de cette période, dont 14 sont liées à des mobiles politiques puisqu’il s’agit des militants d’opposition du Fnl arrêtés à Ngozi et à Rumonge, au nord et au sud du pays.
Il évoque également des militants du Fnl qui ont subi un traitement inhumain et dégradant, tabassés à Gisuru à l’Est du pays par des miliciens Imbonerakure sur ordre de l’administrateur communal. La campagne relève également une vaste rafle menée au centre-ville de Bujumbura, avec pour but le rançonnement de ces populations. Il revient sur les incidents de la prison de Rumonge où les policiers gardiens de la maison d’arrêt ont tiré à balles réelles sur les détenus, faisant trois blessés dont un grièvement. Il note également deux cas d’assassinats à Bujumbura et à Gitega et les victimes sont toutes des femmes mères de familles, l’une d’elles était cadre à la Regideso.
Burundi - Usa - Médias
Le président Donald Trump refuse de rencontrer la presse
Washington, le 27 février 2017 (Net Press) . Comme il est d’usage aux Etats-Unis, le président de la République rencontre des médias une fois l’an, ils dinent ensemble et lors de cette rencontre, le président prononce un discours mêlé de sa politique et de blagues, des mots aimables à l’endroit de la presse.
Mais cette année, le président Donald Trump a indiqué qu’il ne rencontrera pas la presse et qu’il n’entend même pas accorder une audience prolongée à la presse car il l’accuse de diffuser des rumeurs ou des informations qui le discréditent. Vendredi le 24 février 2017, le porte-parole du président des Etats-Unis, lors de la conférence de presse, des journalistes du Cnn, de Bbc et de The New York Time n’ont pas eu accès à la salle, arguant que ce sont des ennemis des Etats-Unis. Ces journalistes ont indiqué que quoi qu’il arrive, quel que soit le comportement du président américain, ils devront mettre en relief tout ce qui ne va pas dans leur pays.
Burundi - Algérie - Sécurité
Un Kamikaze tente de se faire exploser devant un commissariat de Constantine
Alger, le 27 février 2017 (Net Press) . Un attentat suicide a été évité de justesse dimanche soir devant un commissariat à Constantine, dans l’Est. Un policier a réussi à tirer sur la ceinture explosive portée par le kamikaze, qui s’est alors déclenchée, l’empêchant ainsi d’atteindre sa cible
« Un policier qui était devant le siège du commissariat situé au-dessous d’un bâtiment abritant une dizaine de familles a riposté énergiquement et héroïquement, après plusieurs sommations, ciblant avec précision la ceinture explosive portée par un terroriste », a précisé la direction générale de la sûreté nationale (Dgsn) dans un communiqué cité par l’agence de presse. Les autorités n’ont pas précisé si l’assaillant avait été tué ou blessé par l’explosion. Selon les médias locaux, deux policiers ont été blessés
Une enquête ouverte pour « attentat terroriste »
Au moment de l’attaque, qui s’est produite vers 21h, une forte explosion a été entendue près de ce commissariat du centre de Constantine, selon APS. Immédiatement après cet « attentat terroriste », le parquet a ouvert une enquête, a précisé la Dgsn. La semaine dernière, l’armée avait annoncé avoir tué 14 « terroristes », terme désignant les islamistes armés en Algérie, lors d’une vaste opération de ratissage menée dans la région de Bouira (125 km au sud-est d’Alger).
Malgré l’adoption en 2005 d’une Charte pour la paix et la réconciliation, censée tourner la page de la guerre civile qui a fait 200.000 morts pendant la « décennie noire » (années 1990), des groupes armés islamistes restent actifs dans l’est et le sud du pays et visent principalement les forces de sécurité.
Burundi - Erythrée –Société
L’Erythrée décrète la polygamie au risque d’aller en prison
Asmara, le 27 février 2017 (Net Press) . Le gouvernement d’Erythrée, pays situé dans la Corne de l’Afrique, demande aux hommes d’épouser plus d’une femme sous peine d’emprisonnement. Le pouvoir de ce pays oblige ainsi les hommes à être polygames ou de faire l’objet de poursuites judiciaires.
Un texte de loi a été rendu public à ce sujet, en ces termes : « en se basant sur le jugement de Dieu à propos de la polygamie et des circonstances actuelles du pays (beaucoup plus de femmes que d’hommes), le département érythréen des affaires religieuses a pris les décisions suivantes. D’abord tous les hommes devront marier au moins deux femmes et l’homme s’y opposant pourrait purger une peine d’emprisonnement à vie avec travaux forcés ». Les menaces ne sont cependant pas que pour les hommes car, il est précisé : « la femme qui essaye de dissuader son mari d’épouser une autre femme encourt une peine d’emprisonnement à vie ».
D’après le gouvernement, tous les hommes devraient marier le plus de femmes possible et avoir le plus d’enfants possibles pour rattraper le déficit causé par la guerre qui opposa le pays à l’Éthiopie voisine. La majorité des hommes du pays ont accueilli la nouvelle avec joie, une minorité trouvant elle que la décision va à l’encontre des droits de l’homme. Plusieurs femmes y sont formellement opposées.
Burundi - France –Politique
Enfin un compagnons qui ne juge pas les décisions du président Français
Paris, le 27 février 2017 (Net Press) . Hier après-midi, l’annonce a été faite officiellement par le gouvernement, un chien dénommé Moka est désormais dans le cercle intime du président Hollande. Celui-ci a déclaré être fier d’avoir un compagnon "qui ne me juge pas sur mes décisions, mais sur qui je suis". Le chien en question a été repéré dans un fashion dog show (défilé de mode pour chiens) par un proche du Président.
Moka, un chien bien dans ses pattes, a lui déclaré "wouafwouaf" à propos du président de la République, ce qui a laissé perplexe nombre de journalistes lors de la conférence de presse.