Cibitoke, le 6 mars 2017 (Net Press) . Une large majorité de l’opinion reconnaît la commune de Rugombo dans la province de Cibitoke comme une circonscription sous le joug de tous les démons du monde. L’on en veut pour preuve que l’administrateur de cette commune n’hésite pas à emprisonner les détenus dans des containers, des rafles de tous les jours des opposants, emprisonnés ou tués, des Rwandais sommés de quitter le sol burundais, de membres de la ligue des jeunes du parti présidentiel (Imbonerakure ) qui sèment la peur et la zizanie.
Un assassinat truffé des confusions s’est produit ce dimanche 5 mars 2017 dans cette localité , où un jeune serveur de 14 ans dans un bar dit chez Ciza, a été égorgé dans l’une des toilettes de ce bistrot. Les autorités administratives et policières se convergent que ce jeune homme aurait été égorgé par les malfaiteurs en le confondant avec son patron. Des sources sur place ne comprennent pas comment les enquêtes se font rapidement et qu’un jeune homme de 14 ans puisse être confondu avec son patron.
Sur un autre chapitre, un refuge sous une autre facette se fait dans les monarchies pétrodollars où les jeunes femmes vendues dernièrement et par la suite traitées comme des bêtes, qui ont refusé d’effectuer le travail qui leur a été proposé, ont trouvé refuge au ministère koweitien de l’intérieur. Le président de la fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance (Fenadeb), Jacques Nshimirimana, indique que les passeports confisqués par leurs employeurs sont en cours d’être livrés au ministère de l’intérieur et lance un appel vibrant au ministère burundais des relations extérieures ainsi que la commission nationale des droits de l’homme (Cnidh) de procéder au rapatriement de ces jeunes filles.
Burundi - Politique
Un autre politicien rentre sans fanfare ni trompette
Bujumbura, le 6 mars 2017 (Net Press) . Il s’agit de Félix Ndayisenga, ancien ambassadeur du Burundi en Belgique qui a atterri sur Bujumbura ce dimanche soir en provenance de Bruxelles. N’eût été la présence de ces journalistes, encore une fois eux, il aurait aimé rentrer en toute discrétion. Selon des informations concordantes, il avait basculé dans le camp de la fronde du parti Cndd –Fdd il aurait accueilli dans son domicile bruxellois les deux frondeurs de première heure, l’ancien 2eme vice-président de la République Gervais Rufyikiri et l’ancien président de la chambre basse du parlement burundais, Pie Ntavyohanyuma.
En effet, il affirme haut et fort que sa rentrée n’a pas de caractère politique, jure sur tous les toits qu’il ne collabore pas avec Hussein Radjabu alors que par le passé, il se présentait à Arusha pour le compte de l’ancien homme fort du Cndd-Fdd. Malgré cela, il affirme qu’il a divorcé d’avec le Cnared depuis plus d’une année avant de déclarer qu’il est toujours membre du Cndd-Fdd. Cela laisse croire qu’il a abandonné ses anciens collaborateurs, dont les membres du Cnared et Hussein Radjabu, ce qui fait dire à une certaine opinion que de telles personnes sont en réalité des émissaires du parti au pouvoir.
Il vient de rentrer quelques jours après que d’autres responsables politiques eurent décidé de rentrer sur Bujumbura, ce qui a toujours intrigué l’opinion de Bujumbura qui a toujours appris, impuissante, que le Cnared ne tient pas aussi debout qu’il le fait croire.
Burundi - Sécurité Alimentaire
"Il n’y a aucun Burundais qui est mort de la faim", dixit le président Nkurunziza
Kirundo, le 6 mars 2017 (Net Press) . Lors de l’inauguration des travaux d’aménagement du marais de Nyavyamo en commune et province de Kirundo, un projet d’appui aux infrastructures rurales de la région de Bugesera financé par la Banque Africaine de développement (Bad), le président de la République du Burundi, Pierre Nkurunziza, a indiqué que malgré la crise alimentaire que traverse le pays due au changement climatique, le peuple burundais devrait prier car il n’y a aucun Burundais qui est mort de la faim.
Parallèlement, malgré les crises sociopolitiques et alimentaires que traverse le Burundi depuis l’accession controverse du président Pierre Nkurunziza à la 3eme législature, les sportifs continuent à redonner l’image du Burundi. En témoigne que l’équipe de judo a remporté le 11eme championnat de la communauté de l’Afrique de l’est tenu ce weekend sur le sol tanzanien (Zanzibar). Les judokas burundais ont raflé 6 médailles d’or , 5 médailles d’argent et 7 médailles de bronze et l’équipe kenyane vient en 2eme position avec 5 médailles d’or, 5 médailles d’argent et 7 médailles de Bronze et enfin le dernier est l’équipe de Zanzibar qui a remporté 2 médailles d’or, 5 médailles d’argent et 1 médaille de bronze
Burundi - Politique
Première déclaration de la nouvelle équipe du Cnared
Bruxelles, le 6 mars 2017 (Net Press) . La nouvelle direction du Cnared vient de rendre publique ce 5 mars 2017 une déclaration qui indique que le nouveau bureau du Cnared est composé de Charles Nditije, Président, de Chauvineau Mugwengezo, premier vice-président, de Onésime Nduwimana, deuxième vice-président et d’Anicet Niyonkuru, Secrétaire Exécutif. Les autres membres prévus par le règlement d’ordre intérieur seront mis en place progressivement.
Tout en saluant le bilan de l’équipe sortante, les nouveaux dirigeants s’engagent à redoubler d’efforts pour faire triompher les objectifs du Cnared. Il s’engage également à entrer en contact avec toutes les forces vives de la Nation, de l’intérieur comme de l’extérieur pour créer plus de cohésion afin d’atteindre cet objectif et d’asseoir une société démocratique qui tourne la page à toutes sortes de clivages dans ce pays.
Selon toujours le communiqué, la nouvelle équipe est résolument engagée dans le dialogue inclusif, seule voie de recouvrer la paix dans ce pays. Le Cnared en profite pour saluer les efforts de la sous-région, de l’Union africaine ; des Nations Unies et des autres partenaires dans leurs efforts pour aider le peuple burundais à retrouver la paix.
A cet effet, la plateforme de l’opposition radicale fait un appel vibrant aux chefs d’Etat de l’Eac qui vont se réunir de prendre des décisions qu’impose la situation politico-sécuritaire et économique du Burundi pour qu’il y ait la paix au Burundi d’abord, que cette situation n’embrase pas la sous-région ensuite.
Burundi - Droits de l’Homme
La campagne Sos-Torture sort son rapport n° 64
Bujumbura, le 6 mars 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 25 février au 4 mars 2017 concernant les violations massives des droits de l’homme et trouve qu’il y a eu 46 arrestations lors de la période sous étude. Parmi celles-ci, 35 personnes sont de nationalité rwandaise, victimes des relations tendues entre les autorités rwandaises et burundaises.
Des actes de violences des miliciens du Cndd-Fdd restent remarquables sur terrain et ces derniers s’arrogent le droit d’arrêter des personnes avec la bénédiction des autorités administratives et sécuritaires. La campagne Sos-Torture a pu également répertorier des cas d’assassinats dont deux victimes du lynchage orchestré par de jeunes Imbonerakure à Ruyigi, à l’Est du pays. Il évoque des conditions inhumaines de détention des enfants mineurs dans un container en commune Rugombo de la province Cibitoke. Sos-Torture s’inquiète également de la procédure engagée par la commission vérité et réconciliation en ce contexte actuel de crise politique et sécuritaire.
Burundi - Droits de l’Homme
La Ligue Iteka sort rapport mensuel de février 2017
Bujumbura, le 6 mars 2017 (Net Press) . Il couvre les activités du mois de février 2017 et trouve qu’au moins 21 personnes ont été tuées, 5 portées disparues, 43 torturées, 118 arrêtées arbitrairement, 23 blessées et 6 personnes victimes des violations basées sur le genre. Comme auparavant, la ligue Iteka trouve que parmi les auteurs, il y a des policiers, des agents de renseignement et des jeunes Imbonerakure du Cndd-Fdd.
Le phénomène de cadavre est évoqué dans ce rapport car au moins 17 corps sans vie ont été enregistrés. Il relève toujours des cas d’arrestations et de tortures qui ciblent des présumés opposants au 3ème mandat de Pierre Nkurunziza, notamment des membres du parti Fnl proches d’Agathon Rwasa, des militaires ex-Fab, des prisonniers et des habitants des zones dites contestataires du troisième mandat.
Il dénonce une justice de deux poids deux mesures qui frappe fort les opposants, des Burundais qui continuent de fuir le pays suite aux actes d’intimidation faits par les Imbonerakure et à la famine à destination de la Tanzanie. Enfin, ce rapport émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit des différents partenaires susceptibles d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - Usa - Politique
Accusant Obama de l’avoir mis sous l’écoute Trump ordonne une enquête
Washington, le 6 mars 2017 (Net Press) . Face aux soupçons de collusion avec la Russie, Donald Trump riposte. Le président des Etats-Unis a décidé de s’attaquer à son prédécesseur, Barack Obama, qu’il accuse de l’avoir placé sous écoute à la fin de la campagne électorale. Après ses tweets explosives en ce sens, il est passé à la vitesse supérieure. Dimanche 5 mars, il a ainsi demandé au congrès qu’il détermine, dans le cadre de ses enquêtes sur l’ingérence de Moscou, si l’administration précédente à la Maison Blanche n’aurait pas outrepassé ses pouvoirs.
Dimanche, James Clapper, ex-chef du renseignement américain, a assuré qu’« aucune opération d’écoute n’avait été mise en œuvre », tout en précisant qu’à l’époque où il était responsable, aucune preuve de collusion entre l’entourage de Donald Trump et la Russie n’avait pu être apportée.
Mais le nouveau président américain reste bien décidé à démontrer qu’il a été victime de pratiques illégales lors de sa campagne électorale. « Les rapports concernant des enquêtes aux motivations politiques potentielles sont très inquiétants », a martelé le porte-parole de la Maison Blanche, sans toutefois donner plus d’éléments concrets permettant, au moins, de confirmer les écoutes.
Dans quel cadre la Trump Tower aurait-elle pu être placée sous écoute ?
Ce que l’on sait, c’est que les services de renseignement américains sont convaincus de l’ingérence de Moscou et qu’ils se sont un temps intéressés de près, et sans résultats probants, à des échanges nourris entre la Trump Organization et une banque russe. Mais concernant Obama, les juristes sont formels : le président américain n’a pas le pouvoir pour ordonner lui-même la surveillance d’un citoyen américain.
En revanche, une cour spéciale, discrète et puissante, existe pour enquêter sur les manœuvres de forces étrangères aux Etats-Unis, et elle aurait eu les moyens de placer la Trump Tower sur écoute. Mais si elle l’a fait, c’est qu’elle disposait alors d’éléments.