Bururi, le 14 mars 2017 (Net Press) . Après que la semaine dernière un corps d’un ex Fab sans vie eut été repêché dans la rivière Mubarazi, commune et province de Muramvya, deux autres cadavres, dont celui d’un enfant, ont été repêchés ce lundi dans la rivière Siguvyaye au pied de la colline Buta, commune et province de Bururi, le petit garçon appartenant à la communauté des Batwa avait été porté disparu dimanche 12 mars 2017. Les deux cadavres ont été emmenés par la police vers l’hôpital de Bururi. Des milieux humoristes indiquent que la police dans son travail de routine, va encercler la rivière pour une fouille-perquisition des armes détenues illégalement.
L’on rappellera qu’au sud du pays, dans la province de Makamba, les jeunes gens proches d’Agathon Rwasa sont tout le temps traqués, torturés ou tués et 8 membres de cette jeunesse proche de Rwasa sont incarcérés dans les différents cachots de Makamba.
Interrogé par nos confrères de la radio Voix d’Amérique ce lundi 13 mars 2017, le premier vice-président de la chambre basse du parlement et président du Fnl non reconnu par le pouvoir, Agathon-Rwasa, a indiqué que le gouvernement burundais traque toujours ses membres et que lui-même a été inquiété l’année dernière avant de se voir interdit formellement de tenir une rencontre avec ses membres.
Sur le chapitre éducatif, les enseignants de l’école fondamentale de Gitwa, commune de Kayogoro, province de Makamba, sont en grève et réclament leur sécurité après qu’un groupe de jeunes eurent attaqué les enceintes de cette école mercredi dernier et menaçant de tuer un enseignant qui avait puni un élève fautif. Des sources locales indiquent que les agresseurs se la coulent douce après une brève détention, plusieurs enseignants ayant été intimidés ces derniers jours avaient demandé la tenue d’une réunion pour faire face à cette situation mais sans succès.
Burundi - Onu -Sécurité
La torture et la disparition forcée inquiète l’Onu
New York, le 14 mars 2017 (Net Press) . Le conseil de sécurité des Nations unies s’est inquiété ce lundi 13 mars 2017 des cas de torture et la disparition forcée observés ce derniers jours sur le sol burundais mais en ignorant les rapports des différentes organisations de la défense des droits de l’homme sur la dégradation des droits de la personne humaine perpétrée sur toute l’étendue de la République du Burundi et qui invitaient le conseil de sécurité de prendre des mesures draconiennes contre Bujumbura afin de négocier avec les vrais visages de l’opposition burundaise.
La France, la Chine, la Russie ont indiqué que la sécurité est relativement calme, mais ont déploré l’afflux massif des réfugiés burundais vers les pays voisins. Le conseil de sécurité soutient l’initiative du facilitateur dans le conflit burundais, l’ancien président tanzanien William Benjamin Mkapa, de tenir un sommet des chefs d’Etat de la communauté est Africaine pour tenter de pousser le président Nkurunziza de négocier et ont invité le gouvernement burundais de signer un accord avec l’union Africaine permettant le redéploiement des experts pour s’enquérir de la situation des droits de la personne humaine sur le sol burundais et aux pays voisins de s’abstenir de loger sur leur sol les groupes rebelles qui pourront perturber la paix et la tranquillité du Burundi.
Burundi - Politique
Gaston Sindimwo contrarié par les siens
Bujumbura, le 14 mars 2017 (Net Press) . Lors d’une conférence de presse animée ce matin par le président de l’Uprona gouvernemental, Abel Gashatsi, il a indiqué noir sur blanc que ce que le premier vice-président déclare n’engage pas l’Uprona, mais le gouvernement. L’on saura que cette conférence a été animée à l’occasion du 60ème anniversaire de la première rencontre entre Julius Nyerere et Louis Rwagasore.
Pour cet homme qui joue à la fois le président de l’Uprona et le porte-parole de Gaston Sindimwo, il a fait comprendre aux journalistes présents qu’ils ont mal interprété les propos du premier vice-président de la République à Bugendana, s’agissant de ses propos sur le staff du personnel onusien au Burundi.
Pour une certaine opinion, l’Uprona gouvernemental ne sait plus ce qu’il doit faire en matière politique de ce pays. Il y a seulement deux jours, il fêtait les 55 ans de sa victoire à Gihanga avec des femmes d’autrui qui ont par après connu des problèmes dans leurs foyers respectifs et aujourd’hui, c’est la fête de la première rencontre entre les deux illustres disparus.
Burundi - Economie
Le pouvoir d’achat des Burundais s’effrite davantage
Bujumbura, le 14 mars 2017 (Ne Press) . Dans l’après-midi de ce 13 mars 2017, une bonne illusion a gagné quelques esprits citadins, estimant que la devise venait de perdre sa valeur par rapport au franc burundais. En effet, sur le marché noir, un dollar américain qui a failli atteindre 3000 Fbu se vendait hier à 2510 et s’achetait et se vendait entre 2530 et 2600 Fbu.
L’on croyait à une bonne chose mais c’était sans compter que les économistes avaient une autre lecture de la situation. Pour eux, cette situation s’explique par le fait que sur le marché, il n’y pratiquement pas de demande de devises et que dans plusieurs bureaux de change, il n’y a pas de monnaie burundaise. Ce n’est pas donc le dollar qui a perdu sa valeur, mais la rareté de la monnaie burundaise.
Burundi - Santé
Enfin Bujumbura reconnait officiellement l’épidémie du paludisme et appelle a l’aide
Bujumbura, le 14 mars 2017 (Net Press) . La ministre de la santé publique et de la lutte contre le sida, Dr Josiane Nijimbere, lors d’une conférence de presse tenue dans l’après-midi de ce 13 mars 2017, à déclaré officiellement que l’épidémie du paludisme a atteint son plus haut degré de paroxysme dans les provinces du nord et du nord est et dans une moindre mesure les provinces de Ngozi, de Kayanza, de Gitega, de Rutana et appelle à une aide de 31 millions de dollars américains.
Le Dr Josiane Nijimbere indique que depuis janvier 2017, cette épidémie a fait 700 personnes mortes et que selon les enquêtes menées par l’organisation mondiale de la santé 1.823.012 de personnes ont été touchées par cette maladie. Le Dr Nijimbere précise que depuis 2016 , il y a eu augmentation de 13 % des cas du paludisme. Poursuit la ministre, « nous avons besoin de 31 millions de dollars pour financer nos plans de riposte" « et lance un appel vibrant aux partenaires techniques et financiers d’aider et a rappelé que les personnes les plus touchées sont les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.
A la question de la rédaction de savoir pourquoi le paludisme frappe douloureusement les provinces du nord et que l’épidémie ne serait pas une conséquence de la famine qui frappe le Burundi, la ministre affirme que le changement climatique ainsi que l’extension de la riziculture qui héberge des moustiques contribuent à l’expansion de cette maladie et que la famine qui frappe ces localités peut être un élément d’ajout. Elle invite le peuple burundais d’être soudé comme un seul homme pour nourrir les affamés avant d’ inviter la population de dormir dans des moustiquaires imprégnés .
Burundi - Education
Des polémiques autour d’un système dit Prêt-bourse
Bujumbura, le 14 mars 2017 (Net Press) . Des sources concordantes indiquent qu’à l’occasion de l’ouverture solennelle de l’année académique 2016-2017, le président a i des étudiants de l’université du Burundi, dans son allocution, a publiquement accepté le nouveau système du prêt-bourse instauré par le gouvernement du Burundi, une allocution qui a hautement surpris les étudiants qui étaient sur place.
Syldie Barutwanayo demande au gouvernement du Burundi de donner ces prêts-bourse en fonction de la conjoncture économique que traverse le pays. Le directoire de cette association accuse le président d’être de mèche avec le gouvernement et l’a invité à remettre le tablier. De son côté, Syldie Barutwanayo affirme qu’il ne pouvait pas contacter tous les membres de la représentation et d’ajouter « je suis un simple citoyen je ne peux pas refuser les réformes du gouvernement Burundais «
Pire encore, selon nos sources, Syldie Barutwanayo a vite procédé au remplacement des étudiants démissionnaires dans une lettre adressée au recteur de l’université du Burundi. Réponse du berger à la bergère, les délégués généraux se sont inscrits en faux contre ce comportement à travers une correspondance adressée au recteur de la dite université et ont affiché dans les enceintes de cette université, tard dans la nuit, un groupe des jeunes étudiants affiliés au parti présidentiel (Imbonerakure ). En colère, les étudiants ont failli se rentrer dedans
Une large opinion d’étudiants sous couvert d’anonymat contactés par la rédaction ont indiqué que le recteur de l’université du Burundi serait derrière cette situation chaotique et ont invité de laisser les étudiants de l’université du Burundi élire librement et démocratiquement leurs représentants.
Burundi - Droits de l’Homme
Parution du bulletin n° 49 de la ligue Iteka
Bujumbura, le 14 mars 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 6 au 12 mars 2017 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme enregistrées au cours de cette période. En effet, selon le bulletin, au moins 12 personnes ont été tuées, 6 portées disparues, 4 torturées, 88 arrêtées arbitrairement et une personne victime de violations basées sur le genre. Selon ce bulletin, des policiers, des agents du Snr et des Imbonerakure sont pointés du doigt dans ces forfaits
Au moins 8 cadavres ont été enregistrés par cette ligue qui relève des cas d’arrestations arbitraires et de tortures dont sont victimes des membres du Fnl proches d’Agathon Rwasa, des militaires retraités ex-Fab qui ont été la cible privilégiée de la répression du régime en place.
Il s’insurge contre l’impunité des crimes commis par les membres du Cndd-Fdd au pouvoir et ce, sous la bénédiction des pouvoirs publics. Il revient sur le droit à l’éducation qui est menacé suite à la crise, le contexte sécuritaire qui se caractérise par des assassinats, des arrestations arbitraires et de tortures avant d’émettre des recommandations qui sont dirigées à l’endroit des différents partenaires susceptibles d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - Usa - Politique
Des Etats américains contestent en justice le nouveau décret migratoire de Trump
Washington, le 14 mars 2017 (Net Press) . Plusieurs Etats américains contestent en justice le nouveau décret immigration de l’administration Trump. L’Etat de Washington, la Californie, l’Oregon, New York entre autres, tentent une nouvelle fois de bloquer cette loi qui interdit l’entrée aux Etats-Unis pour trois mois des ressortissants de six pays (Somalie, Soudan, Libye, Yémen, Syrie et Iran). Le décret doit entrer en vigueur jeudi 16 mars.
Les juristes ont mis quelques jours à réagir, le temps d’étudier le nouveau « décret immigration » de l’administration Trump. Mais après analyse du texte, leur avis est le même qu’au mois de février : « Modifier certains des aspects illégaux du premier décret du président Trump, ne change rien au fait que cette loi est un affront à notre Constitution. »
C’est le procureur général de l’Etat de Washington qui s’exprime ainsi et qui a déposé un recours auprès du juge Robart. C’est ce même magistrat qui a osé bloquer le premier décret, entraînant le fiasco que l’on sait, la colère du président Trump, et la rédaction d’un second texte.
Les juristes des différents ministères ont pourtant revu leur copie. Les réfugiés syriens seront traités comme les autres, il n’est plus question d’une interdiction de visa permanente. Les détenteurs d’un titre de séjour en règle, visa ou carte verte ne sont pas concernés. Enfin, aucune religion n’est désormais singularisée. L’entrée en vigueur du décret modifié est prévue ce jeudi. La justice devrait se prononcer mardi ou mercredi.