Bujumbura, le 18 mars 2017 (Net Press) . Deux personnes qui etaient parties en République democratique du Congo pour vendre des chous ont été retrouvées assassinées dans la localite de Warubondo, zone Gatumba, commune Mutimbuzi dans Bujumbura rural. Le porte-parole adjoint de la police burundaise, Moise Nkurunziza, indique que les mobiles de ce crime restent inconnus et au moment ou nous mettons sous presse, nours apprenons que des enquêtes sont en cours.
Sur le meme chapitre, trois militants proches d’Agathon Rwasa ont été incarcérés depuis trois jojurs au cachot de la commune, accusés d’avoir préparé l’attaque qui a fait un blessé sur la colline Kayange en commune province de Muramvya. De son côté, le président du Fnl pro Rwasa en province de Muramvya, Fabien Nzeyimana, indique que c’est une affaire de montage visant à traquer tous les partisans d’Agathon Rwasa et plaide pour leur libération immédiate
Parmi ces Fnl incarcérés depuis 3 jours au cachot de la commune, se trouve le président local, Célestin Sindayigaya. Pour rappel, en novembre 2016, les mêmes militants avaient passé près d’une semaine dans un cachot du commissariat de Muramvya. Ils avaient été soupçonnés "d’entretenir une administration parallèle". Mais alors, la justice les avait blanchis.
Sur le même chapitre, les membres du parti présidentiel ont embrassé les rues des zones nord réputées avoir participé aux manifestations anti troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, en l’occurrence les zones Ngagara et Cibitoke, entonnant des chansons comme « même ceux qui n’ont pas fui le pays, nous allons les traquer et les remettre à l’ordre, même si vous avez participé aux manifestations anti 3eme mandat de notre bien-aimé président, le président Pierre Nkurunziza va régner en roi et pour l’éternité »
Burundi - Sécurité
Des démonstrations qui inquiètent la capitale
Bujumbura, le 18 mars 2017 (Net Press) . Cet après midi de ce 18 mars 2017, une trentaine de la jeunesse du parti présidentiel (Imbonerakure) en tenue qui porte l’effigie de la photo du président Nkurunziza, ont parcouru toute la ville de Bujumbura en entonnant des chansons « écartez vous l’aigle arrive, le président Pierre Nkurunziza reste le grand sauveur du Burundi, à bas l’opposition, nous allons la pousser à capituler »
Une large opinion a été inquiétée par ce comportement avant d’indiquer que quelque chose de mal trame derrière, que Bujumbura applique deux poids deux mesures sur la loi des manifestations publiques et devrait permettre à d’autres jeunes affiliés aux partis politiques de l’opposition de faire de même. Ce qui a inquiété les sujets sur place, c’est que certains Imbonerakure s’étaient embarqués dans des véhicule de l’Etat
Burundi - Justice
Les radios fermées doivent attendre l’arrêt des juridictions avant de réémettre
Makamba, le 18 mars 2017 (Net Press) . Lors de la conférence de presse animée par les porte-paroles des institutions ce vendredi 17 mars 2017 au chef-lieu de la province Makamba, Agnès Bangiricenge, porte-parole de la cour suprême, a dit que les radios fermées doivent attendre l’arrêt des juridictions burundaises.
Concernant la radio Bonesha Fm, elle n’y va pas par quatre chemins, elle doit être traitée de la même façon que les autres. Pour la lenteur de la justice burundaise dans ses arrêts, elle a dit que vaut mieux aller doucement que culpabiliser sans preuves tangibles.
Prenant la parole, le porte-parole du gouvernement a dit qu’il ne faut pas accuser la justice burundaise car, selon lui, même ailleurs la justice commence à collecter toutes les preuves. Il a donné l’exemple des États-Unis d’Amérique où les assassins de John Kennedy ne sont pas encore connus.
Il a ajouté que les radios fermées mais qui continuent à émettre depuis l’étranger en diffusant des messages incendiaires pourraient inciter la justice à prendre des sanctions plus fermes que prévues.
Sur la question de connaître l’avis du Burundi sur la participation aux assises du Rwanda du député représentant le Cndd-Fdd, Léonce Ndarubagiye, au sein de l’assemblée législative est africaine, le porte-parole Philippe Nzobanira dit que le comportement de ce députe ne surprend pas le gouvernement burundais car Bujumbura ne peut pas empêcher les hautes personnalités qui veulent se suicider en se rendant au pays de Paul Kagame et que Léonce Ndarubagiye est trop vieux pour craindre la mort.
Concernant le boycot du gouvernement burundais lors des assises d’Arusha, le porte-parole du président Pierre Nkurunziza, Jean Claude Karerwa indique que le déroulement des négociations a été émaillé de quelques irrégularités, en l’occurrence que le facilitateur Benjamin Mkapa a invité des formations politiques non reconnues par la loi et que de son, côté, la facilitation a reconnu ce manquement. Selon Jean Claude Karerwa, si le bureau de la facilitation corrige ce manquement, Bujumbura est prêt à regagner la table de négociation sur le sol tanzanien.
Burundi - Justice
Deux magistrats de la cour d’appel de Ngozi , interppelés pour une affaire de corruption
Ngozi, le 18 mars 2017 (Net Press) . Selon des information concordantes à Ngozi, deux magistrats, Joseph Hatungimana et le prénommé Christophe, tous de la cour d’appel de Ngozi, ont été arrêtés sous l’ordre du procureur de la Republique à Ngozi, accusés d’un acte de corruption dans une affaire de trafic de 1070 kg du mineraie de type colombo tantalite (coltan ) en provenance de la commune de Kabarore en province de Kayanza vers le pays de Paul Kagame.
Pour rappel, sept hommes, tous de la commune Kabarore, province Kayanza, avaient été condamnés par le tribunal de grande instance (Tgi) de Kayanza à diverses peines. C’était en date du 13 Janvier 2017 après qu’ils eurent été interceptés par la police alors qu’ils tentaient, très tôt dans la matinée de ce jour-là même, de traverser la frontière pour aller vendre au Rwanda 1070 kilos du minerais de type Colombo tantalite (Coltan) qu’ils portaient sur la tête.
Après cette condamnation par le Tgi Kayanza, tous ont interjeté appel. L’audience publique avait eu lieu et l’un parmi eux appelé Bampanze a été acquitté, ce qui a inquiété les services judiciaires du moment où cet homme avait été condamné à vingt ans de prison et 15 millions d’amandes parce c’était lui le collecteur du Coltan qui allait être vendu au Rwanda. Et ces acolytes n’étaient que ses employés. Ce qui a fait penser à une affaire de corruption.
Suite à cet état des faits, les deux magistrats précités de même qu’un commerçant de la ville de Ngozi, tous soupçonnés d’être impliqués dans cette affaire, ont été arrêtés sur l’ordre du procureur général de la République et ils ont vite été transférés à la prison centrale de Mpimba à Bujumbura.
Burundi - Ghana - Politique
Le gouvernement du président Akufo-Addo compte 110 membres !
Accra, le 18 mars 2017 (Net Press) . La polémique fait rage au Ghana depuis que le nouveau président Nana Akufo-Addo, élu le 7 décembre 2016, a décidé de composer un gouvernement pléthorique de 110 ministres, 52 vice. Non, vous ne rêvez pas. Le nouveau gouvernement ghanéen compte bien 110 membres ! L’exécutif est ainsi composé de 40 ministres (dont 4 d’État), de 50 ministres délégués et de 20 ministres régionaux – ainsi que leurs suppléants.
Les dernières nominations faites le 15 mars ont suscité une forte polémique. Le leader de l’opposition et député du NDC (Parti démocratique national, minoritaire à l’Assemblée nationale), a dénoncé ce qu’il décrit comme un « gouvernement éléphant ». « Il me semble que, parce que le président était si pressé, il a enfreint les règles, les lois de nos pays dans la nomination des ministres d’État et en particulier la création des ministères et le réalignement des ministères », a renchéri un député de ce parti.
« Nombreux défis »
Le chef de l’Etat Nana Akufo-Addo a lui-même répondu à la polémique dans la presse ghanéenne. « Je ne crois pas que mon gouvernement soit particulièrement comparé à ses nombreux défis », a-t-il dit. Selon lui, « il est préférable d’avoir des hommes et des femmes capables de servir les intérêts de la nation et de travailler à la croissance de l’économie. Si je réussis, vous découvrirez bientôt que le brouhaha actuel n’est rien comparé au succès ».
Avec 110 ministres, le gouvernement actuel est le plus fourni de l’histoire du Ghana depuis son indépendance. En Afrique, le champion toutes catégories confondues était jusque-là la Guinée équatoriale. Le gouvernement de Vicente Ehate Tomi, Premier ministre chargé de la Coordination administrative, compte en effet pas moins de trois vice-Premier ministres, 24 ministres (dont six d’État), 25 ministres délégués et ministre ou secrétaire soit quelques 89 membres, 25 ministres délégués et ministres ou secrétaires d’État. Soit quelque 89 membres.