Bubanza, le 20 mars 2017 (Net Press) . Un homme a été grièvement blessé hier après avoir été poignardé par des hommes armés non encore identifiés et qui tentaient de l’enlever. La scène macabre s’est déroulée dans la nuit de ce dimanche 19 mars 2017 à Buringa, dans la commune de Gihanga de la province Bubanza.
C’est à ce moment que les habitants de la place ont entendu des coups de feu, résultat des échanges entre ces hommes et les militaires. La victime aurait été évacuée sur la capitale Bujumbura et les assaillants se seraient repliés dans la réserve naturelle de la Rukoko, un repli très connu des corps de défense et de sécurité mais qui ne parviennent pas à l’arrêter.
Le phénomène devient de plus en plus en plus inquiétant car au début de la semaine dernière, un autre groupe armé a enlevé Félix Ndayizigiye et a demandé une somme de 15 millions pour qu’il le relâche. Les membres de ce groupe s’identifiaient comme des combattants et avaient également pris le chemin de la réserve naturelle de la Rukoko comme cela s’est fait la nuit de ce dimanche.
Dans la capitale Bujumbura, la situation n’est pas mieux car un corps sans vie d’un officier de police Opc1 Charles Ndihokubwayo, a été retrouvé dans les enceintes de la paroisse Saint Joseph de la zone Ngagara. Pour le moment, l’on ignore tout de ce décès mais au niveau de la police, l’on a déjà annoncé le début des enquêtes. L’opinion de la capitale espère que cette fois-ci, l’enquête va aboutir car c’est la police même qui est attaquée.
Par ailleurs, une fouille-perquisition suivie de contrôles des cahiers de ménage ont été opérés dans le quartier Mutanga Nord–Gihosha, dans la localité de Kigina (commune de Ntahangwa, à l’Est de la capitale et 5 personnes suspectées ont été arrêtées et conduites au bureau de poste de police de Gihosha.
Burundi - Sécurité
Quand les refugiés burundais continue d’affluer sur le Congo
Kavimvira, le 20 mars 2017 (Net Press) . Selon des sources de la Radio Okapi, des refugiés burundais continuent d’affluer massivement sur le sol congolais. Le représentant du conseil national pour les refugiés à l’Est de la République démocratique du Congo a indiqué que l’afflux des refugiés burundais prend une allure inquiétante, 2000 réfugiés sont en attentes d’être accueillis par le Cnr/Uvira.
Cette situation intervient au moment où 1500 refugiés ont été enregistrés mais faute de l’emplacement pour les héberger, ils sont en attente dans le camp de refugiés de Fizi qui est déjà saturé car il qui regorge 27000 refugiés.
Le représentant du Cnr/Uvira, Christophe Migale, indique que la dégradation de la situation humanitaire au Burundi occasionne cette fuite massive. Selon toujours ces informations, une large majorité de ces refugiés proviennent de la commune de Rugombo en province de Cibitoke à l’Ouest du Burundi, un bastion connu comme un fief des opposants politiques. Christophe Migale estime que l’office du Haut commissariat devrait doter des moyens logistiques pour le transport de ces refugiés qui deviennent de plus en plus nombreux ces derniers jours et de pouvoir construire un autre camp car ceux de Lulinda, de katunguru1, de Katunguru 2 , de Katunguru 3 et de Lusenda sont déjà saturés.
Burundi - Sécurité
La police dresse un bilan de la catastrophe
Bujumbura, le 20 mars 2017 (Net Press) . Après que les pluies diluviennes s’est abattus dans diverses localités de la ville de Bujumbura ainsi qu’a l’intérieur du pays, la police nationale du Burundi dresse un bilan des catastrophes.
Selon cette source, en commune Ntahangwa, une personne qui a été emportée par les eaux a été retrouvée morte et 37 maisons démolie. En zone Buterere, 125 maisons ont été détruites tandis que d’autres sont imbibées d’eaux. Sur la route nationale 1, en zone Kamenge, un pont que sépare Bujumbura rural et la mairie a été détruit. En commune Mutimbuzi dans Bujumbura rural, 11 maisons ont été détruites.
A l’Ouest du pays, en province de Cibitoke, plus précisément en commune Mabayi, 5 personnes ont été tuées suite à l’effondrement d’une montagne. Dans la province de Muyinga, en commune Gasorwe, 100 maisons ont été détruites et ont endommagé les plantations de bananiers et les champs de haricots. En commune Butihinda, lors de l’extraction anarchique de l’or, 2 personnes ont été tuées en commune Gashoho, 8 maisons ont été démolies et les champs ont été endommagés. Enfin, dans la province de Muramvya, dans la localité de Rurenda, une route macadamisée a été endommagée
Burundi - Politique
Vers la "Nyakurisation" de l’Upd - Zigamibanga
Bujumbura, le 20 mars 2017 (Net Press) . Dans la journée de ce 18 mars 2017, un congrès extraordinaire du parti Upd - Zigamibanga s’est tenu avec comme objectif de renouveler les organes de cette formation politique. Ainsi, Kassim Abdoul a été élu président de ce parti, Dieudonné Cimpaye a été élu secrétaire général du parti et Albert Mudende, secrétaire exécutif.
Prenant la parole après son élection, le nouveau président a manifesté son intension de rendre le parti politique très fort et pour cela, il entend entrer en contact avec tous les militants, de la colline au niveau national. Il a fait savoir que le problème de boycotter les élections est définitivement réglé et que le parti entend participer aux élections de 2020.
Cependant, les membres de l’Upd - Zigamibanga qui se disaient réconciliés avec eux-mêmes et qui étaient dirigés par feu Zed Feruzi, crient au scandale et dénoncent la manipulation du régime en place au Burundi. Selon certains parmi eux que la rédaction a contactés, Kassim Abdoul a été chassé de cette formation politique car il était connu comme étant un factotum de Bujumbura. Ils craignent donc une véritable "nyakurisation" de cette formation politique que serait la quatrième après l’Uprona, le Frodebu Nyakuri et le Fnl.
Burundi - Administration - Sécurité
Ni personnes, ni champs, ni prairie dans l’entourage de la nouvelle présidence
Bujumbura, le 20 mars 2017 (Net Press) . Le nouveau ministre ayant l’environnement dans ses attributions a saisi son collègue de l’intérieur et de la formation patriotique pour lui demander de chasser toutes les personnes qui ont des parcelles, des activités agro-pastorales qu’elles exercent tout près de la nouvelle présidence de la République, de dégager le plus tôt possible, - jusqu’à 40 hectares de périmètre -, au plus tard le 31 mars 2017.
Selon cette correspondance, même les propriétés ou les activités agricoles qui s’exercent à 160 hectares doivent quitter dans les plus brefs délais, l’espace prévu pour la construction de la présidence de la République étant de 200 hectares.
Burundi - Droits de l’Homme
Rapport n° 66 de Sos-Torture
Bujumbura, le 20 mars 2017 (Net Press) . Le rapport couvre la période du 11 au 18 mars 2017 concernant les violations des droits de l’homme qui se poursuivent en toute impunité dans ce pays. Il évoque des cas d’arrestation au nombre de 12, dont des représentants d’étudiants de l’université et de l’école normale supérieure qui ont été détenus durant des heures par le service national des renseignements.
Dans la province de Bubanza, à Buringa de la commune Gihanga, une personne a été victime d’enlèvement et le groupe qui l’a kidnappé n’a donné aucun signe de vie de la victime et n’a même pas revendiqué cet acte. Dans cette période, la campagne Sos-Torture relève 10 cas d’assassinats.
Parmi les victimes, se trouve un enseignant de Bukemba de la province de Rutana, en même temps informateur du service national des renseignements. Il a été arrêté par le chef du Snr de Rutana, l’a torturé durant 4 jours et est décédé de suites de la torture. Cet officier du Snr de Rutana est présenté comme un tortionnaire récidiviste qui jouit d’une impunité totale. Le rapport évoque enfin le refus du directeur de la prison de Mpimba d’exécuter une décision judiciaire.
Burundi - Sport
Madame Lydia Nsekera revient en force
Bujumbura, le 20 mars 2017 (Net Press) . Elle avait été chassée sans manière à la tête de la fédération de football du Burundi qu’elle avait pourtant servie avec dévouement, à la satisfaction des amateurs et des autorités footballistiques tant nationaux qu’internationaux, jusque dans les rangs de l’instance mondiale du football, la Fifa dont elle est actuellement membre.
Ainsi, hier, le comité national olympique devait renouveler ses organes, notamment le changement à la présidence de ce comité. Trois personnes étaient en compétition à savoir Ansèlme Hatungimigabo connu sous le sobriquet de Baraba, l’ancien athlète Dieudonné Kwizera et Lydia Nsekera.
Au terme des élections, Mme Lydia Nsekera a raflé à elle seule 37 voix sur 58 contre 21 pour Dieudonné Kwizera et un score sans appel de ... 0 sur 58 d’Ansèlme Hatungimigabo, dit Baraba. C’est ce dernier score qui a attiré l’attention des observateurs de ce scrutin car pour une large opinion, le minimum est que le troisième compétiteur devait avoir, ne fut-ce qu’une voix, la sienne.
Elle remplace Evariste Ndayishimiye qui avait succédé à feu Léonard Nduwayo sans tambour ni trompettes car les responsables du Cno ont jugé bon de le remplacer sans passer par des élections. Des milieux proches de la dame et qui connaissent sa détermination estiment que son élévation à ce poste est une occasion de relever l’athlétisme burundais, mais que surtout son élection à cette fonction là est un nouvel hommage à titre posthume à feu Léonard Nduwayo.
Burundi - Rwanda - Vatican - Diplomatie
Le président Paul Kagame reçu au Vatican
Vatican, le 20 mars 2017 (Net Press) . Le chef de l’État rwandais est reçu ce lundi par le pape François à l’occasion d’une visite officielle au Vatican, a annoncé la présidence rwandaise. « Le président rwandais Paul Kagame est arrivé à Rome », a même précisé sur Twitter la présidence rwandaise dimanche 19 mars.
Le chef de l’État a répondu à l’invitation du souverain pontife qu’il rencontrera ce lundi, au Vatican, afin d’évoquer les relations bilatérales entre le Rwanda et le Vatican, une première. En novembre 2016, l’Église rwandaise a présenté des excuses officielles pour le rôle joué par certains catholiques dans le génocide ayant fait 800 000 morts dans le pays en 1994.
Des excuses à minima toutefois puisque l’Eglise n’a pas reconnu la responsabilité de l’institution dans le génocide, seulement celle des individus. Non mécontentes de ce premier mea culpa, les autorités rwandaises avaient estimé que c’était désormais au Vatican de faire son auto-critique.