Muramvya, le 29 mars 2017 (Net Press) . Vingt six personnes de la colline Kabuye en province de Muramvya sont alitées pour avoir ingurgité une bière de banane empoisonnée. En effet, lors du weekend dernier, il y avait une levée de deuil partielle car il y avait eu mort d’homme dans la région.
C’est ainsi qu’une personne ou plusieurs non encore identifiées ont mis du poison dans la bière de banane qui devait être servie à l’assistance présente et ce, pour des raisons que la rédaction n’a pas encore connues. Les personnes infectées ont été évacuées au centre de santé de Gasura pour administration des soins. Signalons que dans la commune de Rutegama de la même province, la police aurait appréhendé deux personnes qui cultivent du chanvre.
Quant à la commune Mbuye, toujours en province de Muramvya, un corps sans vie d’une dame du nom de Concilie Mvuyekure, âgée de 40 ans, a été retrouvé ce lundi 27 mars 2017 vers 23 heures. Les auteurs de ce crime ne sont pas encore identifiés mais d’après des sources policières, il y avait des blessures au niveau de sa tête et l’un de ses doigts était coupé.
Burundi - Intégration
Enfin, mise en place du mémorandum d’entente entnre la Cirgl et l’Eac
Bujumbura, le 29 mars 2017 (Net Press) . Les deux instances dans lesquelles se trouve le Burundi se sont réunies du 27 au 28 mars 2017 dans la capitale Bujumbura pour mettre en place un mémorandum d’entente entre elles.
Considérant que la pauvreté et la mauvaise gouvernance restent la source des conflits dans la sous-région et qui freinent le développement socioéconomique. A l’issue de deux jours de discussions, la conférence internationale sur la région des grands lacs et la communauté des pays de l’Afrique de l’Est se sont convenues de garantir la paix et la sécurité dans la sous-région tout en mettant l’accent particulier sur le strict respect de la démocratie et la bonne gouvernance source du développement intégral de la sous région.
Selon le communiqué conjoint, les deux organisations se sont convenues pour la lutte contre l’exploitation sexuelle et la violence faite aux femmes et aux enfants et dans l’optique de la lutte contre l’exploitation anarchique des ressources minières, les deux parties se sont convenues de certifier l’exploitation des ressources minières.
Elles se sont enfin convenues sur la lutte contre le terrorisme, le renforcement des capacités de la société civile, de la femme ainsi que des professionnels des medias dans la résolution pacifique des conflits, des reportages sur les violences basées sur les genres et les élections.
Burundi - Ouganda - Justice
Une Burundaise emprisonnée à Kampala libérée
Kampala, le 29 mars 2017 (Net Press) . Elle s’appelle Cynthia Munwangari, elle s’occupe des styles d’habillement dans le pays de Kaguta Museveni. Cette jeune fille, en compagnie de son fiancé, Mathieu Kanyamunyu et de son frère Joseph Kanyamunyu, ont été arrêtés en date du 12 novembre 2016 à Kampala, accusés d’avoir tué un certain Keneth Akena. Cynhtia Munwangari et son fiancé ont été relâchés après avoir versé une caution de 50 millions de shillings ougandais.
Cependant, malgré cette caution, Joseph Kanyamunyu a été gardé en prison et les deux amoureux sont obligés de se présenter devant un magistrat de la place une fois les deux semaines.
Burundi - Justice - Sécurité
Arrestation d’un représentant du Fnl proche d’Agathon Rwasa
Bujumbura, le 29 mars 2017 (Net Press) . Ce matin, un agent de l’office burundais des recettes, Obr, Philbert Ndihokubwayo, a été arrêté ce matin au lieu de son travail dans l’immeuble Emmaüs. Il a été interpellé par un responsable du service national des renseignements en mairie de Bujumbura. Cet homme est un représentant adjoint de la coalition Amizero y’Abarundi dans la province de Karuzi au centre du pays.
Les proches d’Agathon Rwasa indiquent qu’ils ont appris comme les autres cette arrestation et qu’ils en ignorent les motifs. Les mêmes sources révèlent également qu’elles ignorent le lieu de sa détention. Cette arrestation fait suite à des vagues d’autres aux mois de février et de mars dans les provinces de Ruyigi, de Ngozi et de Gitega, des arrestations cependant contestées par le ministère de l’intérieur qui indique qu’il s’agit des déclarations politiciennes d’Agathon Rwasa.
Burundi - Côte d’Ivoire - Justice
Simone Gbagbo a été acquittée
Abidjan, le 29 mars 2017 (Net Press) . Simone Gbagbo, l’ex-première dame de la Côte d’Ivoire, jugée depuis mai 2016 pour des faits de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, a été acquittée mardi 28 mars par la Cour d’assise d’Abidjan. Le procureur avait requis à son encontre une peine d’emprisonnement à vie.
« Le jury à la majorité déclare Simone Gbagbo non coupable des crimes qui lui sont reprochés, prononce son acquittement et ordonne qu’elle soit remise immédiatement en liberté si elle n’est retenue pour d’autres causes » a déclaré à la surprise générale Kouadjo Boiqui, président de la Cour d’assise d’Abidjan jugeant l’ancienne première dame depuis mai 2016.
Simone Gbagbo ne sera pas libre pour autant. Condamnée en mars 2015 pour atteinte à la sûreté de l’État, elle purge actuellement une peine de vingt ans de prison.
Un éventuel pourvoi ?
« La justice a été rendue et le jury a estimé qu’elle ne devait pas être reconnue coupable […], c’est [son] intime conviction », a affirmé à la presse le procureur général Ali Yéo, niant toute faille dans le dossier d’instruction. « Le dossier est tout à fait solide », s’est-il défendu , affirmant qu’il se prononcerait prochainement quant à un éventuel pourvoi.
Quelques heures avant que le verdict ne soit rendu, le procureur général avait demandé aux membres du jury de condamner l’ancienne députée d’Abobo en vertu du principe de la chaîne de commandement.
« Je pense avoir démontré que pendant la crise postélectorale, plusieurs crimes ont été commis, que ces actes peuvent être qualifiés de crimes contre l’humanité ou de crimes de guerre et que les forces [à l’origine de ces crimes] étaient sous le contrôle de Simone Gbagbo », avait-il alors déclaré.
« La seule peine prévue est l’emprisonnement à vie : la loi vous fait interdiction de lui trouver des circonstances atténuantes », avait-il poursuivi.
« Les victimes sont attristées »
« Les victimes sont attristées, notre confiance envers la justice ivoirienne est entamée », a réagi Issiaka Diaby, président de l’un des collectifs de victimes de la crise postélectorale, avant d’appeler au transfert de l’ancienne première dame à la cour pénale internationale, où est actuellement jugé Laurent Gbagbo.
« Nous demandons l’exécution du mandat d’arrêt émis (par la Cpi, Ndlr) à l’encontre de Simone Gbagbo », a-t-il tonné, quelques minutes après l’acquittement.
Simone Gbagbo, absente aux audiences depuis novembre 2016, n’a pas assisté au verdict. Également absents, ses trois avocats commis d’office avaient annoncé vendredi 24 mars qu’ils suspendaient leur participation pour protester contre la conduite du procès et contre la « négation des droits de la défense ».
Si les parties civiles ont livré leur plaidoiries lundi 27 mars, le procès, entrecoupé de nombreuses suspensions, s’est donc achevé sans celle de la défense.
« Une décision courageuse »
En novembre dernier, la première équipe de conseil de l’ex-première dame, menée par Maître Ange Rodrigue Dadjé, avait déjà claqué la porte des assises. Depuis des semaines, Me Dadjé exigeait la comparution de plusieurs personnalités de la crise postélectorale, dont l’actuel président de l’assemblée nationale et ancien chef de la rébellion, Guillaume Soro.
« Je salue la décision de la cour d’assises, qui est une décision courageuse dans cet environnement sociopolitique », a réagi Me Dadjé, tout en maintenant ses critiques contre le « procès non équitable » mené selon lui à l’encontre de Simone Gbagbo.
Burundi - Usa - Environnement
Donald Trump détruit la politique "obaméenne" de changement climatique
Washington, le 29 mars 2017 (Net Press) . Décidément, le président américain a l’intention de détruire tout le leg de son prédécesseur Barack Obama. Il a signé ce mardi un décret détruisant l’héritage de Barack Obama en matière de changement climatique, une autre promesse de campagne. Il a alors allégé la plupart des contraintes du Plan Energie Propre et espère ainsi relancer l’économie américaine.
Mais comme pour les autres initiatives, rien n’indique que Donald Trump réussira son pari car le camp démocrate entend garder le maximum des décisions prises par Barack Obama, en plus de quelques leaders de la droite. Selon des informations en provenance de ce pays - continent, la Californie mène déjà la fronde de cette politique de Donald Trump.
Burundi - France - Election
Manuels Valls apporte son soutien à Emmanuel Macron
Paris, le 29 mars 2017 (Net Press) . A moins d’un mois du premier tour des présidentielles en France, la gauche ne cesse de se diviser. Malgré les primaires qui ont été organisées par la gauche et qui ont vu Benoît Hamon en sortir vainqueur, les politiciens français apportent leur soutien à un autre politicien, plus jeune, qui a décidé de marcher en solitaire dans cette compétition pour occuper l’Elysée cette année, Emmanuel Macron.
Ainsi, après Jean Yves le Drian, ministre de la défense, c’est le tour de Manuel Valls, ancien premier ministre de François Hollande et candidat malheureux aux primaires de la gauche. D’aucun se demandent pourquoi il y a eu des primaires à gauche au moment où ses membres ne peuvent pas respecter leurs engagements. La France se présente aujourd’hui comme un pays qui a une crise de politiciens, ce qui peut tourner à l’avantage de Marine Le Pen du front national, un parti redouté pourtant à gauche et à droite.