Bujumbura, le 30 mars 2017 (Net Press) . Un militaire burundais qui venait de rentrer d’une mission de maintien de la paix en Somalie a été arrêté ce mercredi le 29 mars 2017 à l’aéroport international de Bujumbura. La rédaction s’est entretenue à ce sujet avec le porte-parole adjoint de l’armée burundaise, le major Côme Ndayiragije, qui donne des précisions sur cette arrestation.
Le major Côme Ndayiragije affirme que le militaire arrêté s’est endetté auprès des commerçants somaliens et qu’il était venu à l’insu des ses bailleurs et sans régulariser sa dette. Le major Ndayiragije indique qu’après avoir payé, le militaire a été remis à sa famille qui venait l’accueillir.
A la question de savoir si cette situation aura des retombées négatives sur sa carrière, le major Ndayiragije indique que le militaire ne sera pas inquiété.
Burundi - Politique - Opinion
Peut-on croire qu’on ne change pas l’équipe qui gagne ?
Bujumbura, le 30 mars 2017 (Net Press) . Ceci est une lecture entre les lignes qui est faite par des analystes de la politique burundaise. En effet, cette opinion se fonde sur plusieurs aspects mais dont le dénominateur commun est la fidélité au parti de l’Aigle. Ainsi par exemple, la commune de Tangara, dans la province de Ngozi au Nord du pays, que certains n’hésitent plus à qualifier de Rutovu du nord, compte à elle seule 4 ministres en fonctions et un ancien ministre, un directeur général proche des membres du gouvernement.
Pour la même opinion, Tangara est un fief très zélé du Cndd-Fdd et, comme pour dire merci à la population "Tangarienne" qui a bien assimilé les idéaux de cette formation politique, le président a doté à cette commune des ministres originaires presque de chaque zone. Mais il n’y a pas que la politique car d’autres domaines également ont bénéficié des faveurs du président de la République, sans nécessairement tenir compte de la région d’origine.
Ainsi, le conseiller principal à la présidence en charge de la communication, Willy Nyamitwe, vient d’être désigné ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, un titre honorifique qui facilitera son travail de représentation du président de la République dans les différentes missions qui lui seront confiées.
Cette politique de ne pas changer l’équipe qui gagne vient également de s’inviter dans le domaine de la sécurité où le commissaire de police chef André Ndayambaje, vient d’être élevé à la tête de l’insspection générale de la police burundaise avec comme adjoint, le commissaire de police chef Godefroid Bizimana.
Burundi - Justice
Le procès des présumés assassins de Gitega reporté
Gitega, le 30 mars 2017 (Net Press) . Onze personnes fidèles à Agathon Rwasa sont entre les mains de la justice depuis hier dans une session de flagrance qui doit d’ailleurs se poursuivre cet après-midi au tribunal de grande instance de Gitega. Les prévenus avaient demandé à prendre connaissance du contenu de leur dossier et à avoir une assistance judiciaire.
Pour rappel, en date du 22 mars 2017, des personnes non encore identifiées ont tué, sur la colline Gasenyi, commune Nyarusange de la province de Gitega, un vieil homme, par explosion de grenade. Ce dernier est le père d’un homme d’affaires connu sous le nom de Vénérand Kazohera, également président de l’équipe de football "Le Messager" de Gitega. Ceux qui sont proches de cette famille indiquent que son épouse a eu la vie sauve pour le simple fait qu’elle était tout simplement à Bujumbura pour des soins médicaux.
Les fidèles d’Agathon Rwasa dans la province de Gitega déclarent que ces personnes ont été arrêtées pour des motifs politiques et demandent qu’ils soient tout simplement libérés sans conditions. Mais au cas où ils seraient reconnus coupables de ce crime, ils risquent une condamnation à perpétuité.
Burundi - Politique
Certains produits vivriers exemptés de taxes et d’impôt pour une durée de 3 mois
Bujumbura, le 30 mars 2017 (Net Press) . Cela a été l’adoption de l’assemblée nationale hier après que le ministre des finances, Domitien Ndihokubwayo, eut expliqué le bien-fondé de cette décision. En effet, depuis que la famine sévit la population burundaise, des voix se sont élevées, demandant qu’il y ait détaxation de certains produits vivriers pour que les prix diminuent sur les marchés, ce qui est en voie de l’être.
Cependant, cette décision n’excédera pas une période de 3 mois car les experts agricoles estiment que la saison culturale B sera bonne dans ce pays. Le ministre des finances estime de son côté que la période de 3 mois est suffisante - contrairement à ceux qui voulaient la prolonger jusqu’à six mois - car les commerçants burundais peuvent spéculer pour gagner davantage.
Rappelons que dans certaines provinces, la famine est apparue avec une très grande intensité, entraînant parfois des départ des personnes, voire des morts même si le gouvernement burundais l’a toujours nié. Rappelons également que la Chine avait octroyé au gouvernement du Burundi une quantité de 5262 tonnes de riz dans le cadre de la lutte contre cette famine.
Burundi - Education
Vers un coup de main au système éducatif burundais
Bujumbura, le 30 mars 2017 (Net Press) . Rénovat Nitunga, le président de l’association "Ayons pitié de lui" (Apl) dont l’une des missions et de mettre en place une stratégie de détection et d’intéressement des talents (enfants excellents, enfants doués, enfant courageux) à travers le projet "école du futur", a animé une conférence de presse ce jeudi le 30 mars 2017, dans l’optique de lancer officiellement le projet "école du futur".
Le représentant de cette association, Rénovât Nitunga, affirme que ce projet d’intéressement des enfants qui ont obtenu de très bons résultats à l’école fondamentale et à l’examen d’Etat, que c’est le fruit de son entretien avec les milieux sages et intelligents, issus de l’école d’Astrida au pays de Paul Kagame qui indiquent que les défis qui ont miné le Burundi restent le mensonge et le vol débouchant a des criminalité.
Dans le but de contrecarrer ces barbaries qui ont endeuillé le Burundi et la promotion du culte du meilleur, le projet "Ecole du futur" vise à conscientiser la jeunesse estudiantine vers l’humanisme, la vérité et l’amour du prochain ainsi que la promotion de l’excellence au service du développement social et la vulgarisation des valeurs de la non-violence et asseoir la paix dans l’organisation des compétitions orales ou écrites à travers les écoles ayant pour thème la non violence, la paix , l’amour du prochain.
En outre, explique Rénovât Nitunga, dans les perspectives d’avenir, l’association "Ayons pitié de lui" prévoit élargir son champ d’application en donnant un coup de main aux catégories des personnes vulnérables, en l’occurrence les enfants de la rue par l’écoute et l’accompagnement psychologique par la création des comptoirs dans les villes de Ngozi, de Muyinga, de Kayanza, de Gitega et de Rumonge.
Renovat Nitunga indique que dans la poursuite des activités du mois d’avril dédiées au pasteur Martin Luther King, le célèbre défenseur des droits des noirs américains, l’association "Ayons pitié de lui" va primer le 15 avril 2017 Eric Nkurunziza, un lauréat de l’école technique secondaire de Kamenge, section Mécanique générale pour son résultat à l’examen d’Etat exercice 2016 de 98%.
Sur la question des étudiants de l’université du Burundi qui menacent d’observer un mouvement de grève une fois le décret prêt-bourse n’est par retiré, Renovat Nitunga n’y va pas par quatre chemins et estime que le gouvernement du Burundi, qui dépend étroitement d’aides extérieures, devrait améliorer les relations diplomatiques avec ses principaux bailleurs techniques et financiers pour que d’autres secteurs de la vie nationale ne soient pas touchés par la crise économique.
Burundi - Recherche Scientifique
Des arrestations autours de l’affaire prêt-bourse
Bujumbura, le 30 mars 2017 (Net Press) . Apres le refus de signer sur la fiche d’identification, par le représentant des étudiants qui ont signé un mémorandum au président de la République, menaçant d’observer un mouvement de grève si le décret prêt-bourse n’est pas retiré, l’étudiant Elysée Dushime de 3eme bac dans la faculté d’économie (département des finances et comptabilité ) qui rentrait de son stage a la Banque Burundaise du Commerce et d’investissement, a été enlevé tout près de la station Mogas (avenue de l’université ) non loin du lycée Scheppess et puis embarqué dans une double cabine a vitres tentées vers une destination inconnue.
Des sources dignes de fois indiquent qu’un autre étudiant a failli être arrêté à l’hôpital Kamenge. Toujours dans la même foulée, quatre représentants des étudiants ont été appréhendés ce mercredi vers 14 heures et parmi eux, le secrétaire général adjoint de la représentation estudiantine au boulevard du 28 novembre alors qu’ils allaient répondre à une convocation sur le campus Mutanga. Ils ont été ensuite amenés manu militari au service national de renseignement et d’après des sources sur place, trois des quatre interpellés viennent d’être relâchés, le secrétaire général adjoint de la représentation estudiantine reste détenu au service secret burundais.
Le Directeur adjoint en charge du service sécurité à l’université du Burundi indique qu’il n’est pas au courant de ces arrestations et invite les étudiants de venir remplir les fiches d’identification, mais les étudiants contactés par la rédaction indiquent qu’ils vivent dans une peur bleue et jurent sur tous les toit qu’ils ne s’enregistreront pas dans les fiches d’identification, au risque d’être arrêtés comme leurs camarades.
Burundi - Economie
Les banques n’acceptent plus des retraits au porteur
Bujumbura, le 30 mars 2017 (Net Press) . Selon une note de service signée conjointement entre le Directeur des opérations, Bonne –Année Nahimana et l’Administrateur Directeur Général rendue publique ce mardi le 28 mars 2017, la banque de gestion et de financement, Bgf, fait signifier à sa clientèle que les retraits d’une somme de plus de 250.000 de nos francs à titre nominatif ou au porteur ne seront plus autorisés par cette institution bancaire.
La banque de crédit de Bujumbura(BCB) quant à elle n’accepte plus tout simplement le paiement d’un chèque au porteur. Des sources proches de ces banques et institutions financières disent que ces mesures ont été prises pour assurer la sécurité des avoirs en banque de leurs clients.
Ces décisions ont été rendues publiques au lendemain d’une réunion de l’association des banques et établissements financiers(Abef) tenue ce lundi 27 mars 2017 dans les enceintes de la banque nationale de développement économique(Bnde).
Burundi - Usa - Migration
Nouveau coup dur pour Donald Trump concernant son décret migratoire
Hawaï, le 30 mars 2017 (Net Press) . Selon des informations concordantes, le juge d’Hawaï, Derrick Watson, celui-là même qui avait suspendu la première mouture du décret controversé, vient de transformer son ordre temporaire en injonction préliminaire. Ce changement juridique empêche le président américain d’amender le décret pendant qu’il est contesté par la justice. Selon des spécialistes de la loi américaine, par cette nouvelle forme, l’ordre de suspension n’a plus besoin d’être renouvelé. En d’autres termes, l’administration Trump ne pourra amender cette version du décret tant qu’il est contesté en justice. L’administration devrait faire appel.
Pour rappel, le décret migratoire de Donald Trump empêchait des ressortissants de six pays, tous musulmans, de se rendre aux Etats-Unis pendant une période de trois mois. Mais alors, dans sa première contestation, le juge Watson avait conclu que cibler ces pays revenait à cibler l’Islam, les populations des pays concernés étant de 90.7% à 99.8% de confession musulmane.
Pour les spécialistes des Etats-Unis, cette décision du juge Watson est un nouveau coup dur pour Donald Trump dont le début de mandat est ponctué par une série d’échecs. Rappelons que la limitation de l’immigration en provenance de plusieurs pays musulmans était une promesse phare de la campagne du président américain.
Burundi - Russie - France - Elections
La Russie soupçonnée de s’impliquer activement dans la présidentielle française
Paris, le 30 mars 2017 (Net Press) . Décidément, le président russe Vladimir Poutine est déterminé à changer le cours de la politique mondiale en plaçant à la tête des vieilles démocraties des personnes qu’il veut, probablement ses factotums qui l’aideraient à régner en maître absolu aussi bien en Europe qu’au-delà de l’Atlantique.
Ainsi, selon le chef de la puissante commission du renseignement du sénat américain, chargée d’enquêter sur l’ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine, Moscou était également activement impliqué dans la campagne électorale française. Il a poursuivi : "Je pense qu’il est raisonnable de dire, d’après ce que tout le monde estime, que les Russes sont activement impliqués dans les élections françaises".
Ce responsable estime qu’il est de son devoir de communiquer au reste du monde ce qui se passe parce que l’on fait face à la diffamation des candidats. Le président français François Hollande a vite réagi en ordonnant, mercredi 1er mars 2017, "la mobilisation de tous les moyens nécessaires de l’Etat" face aux cybermenaces qui pèsent sur la présidentielle au moment où la diplomatie française avait multiplié des avertissements contre des ingérences russes.
Moscou a démenti ces informations car même le candidat Macron et ses proches avaient accusé le Kremlin de pousser ses pions dans la présidentielle française. Rappelons que la candidate française de l’extrême droite, Marine Le Pen, a été reçue fin mars par président russe Vladimir Poutine qui avait assuré qu’il n’y avait pas d’ingérence dans la campagne électorale française.
Burundi - Rdc - Politique
Le Rassemblement appelle à une journée ville morte le lundi 3 avril
Kinshasa, le 30 mars 2017 (Net Press) . Le Rassemblement, principale plate-forme de l’opposition, a appelé ce mercredi les citoyens congolais à participer à une journée ville morte lundi prochain. Une opération décidée après l’annonce de la fin du dialogue entre le pouvoir et l’opposition, sous l’égide des évêques.
Dans un communiqué, lu publiquement à Kinshasa mercredi 29 mars, le président du Rassemblement, Félix Tshisekedi, a appelé le peuple congolais à se mobiliser à travers une journée « ville morte », lundi 3 avril, sur l’ensemble du territoire.
Il a également appelé les Congolais à soutenir la grève générale décrétée par les syndicats mercredi 5 avril, et à participer à la marche pacifique du 10 avril annoncée par l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) pour « revendiquer l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre « .
La rupture est « consommée »
Selon ce compromis politique, le président Kabila − dont le mandat est arrivé à son terme le 20 décembre 2016 − peut rester au pouvoir, mais il doit nommer un premier ministre issu du Rassemblement. Or depuis trois mois, les discussions entre le pouvoir et l’opposition buttent sur les modalités d’application de l’accord.
Kabila ne peut s’ériger en arbitre d’une crise qu’il a intentionnellement créée.
Prenant acte de l’impasse des négociations, la Conférence épiscopale des évêques (Cenco) qui arbitrait le dialogue politique entre l’opposition et le camp pro-Kabila a déclaré mardi 28 mars qu’elle mettait fin à sa médiation.
Les évêques congolais ont à cette occasion appelé le chef de l’État à « prendre ses responsabilités » et à s’impliquer personnellement dans la mise en œuvre de l’accord signé à Kinshasa le 31 décembre. Une option que rejette catégoriquement le Rassemblement.
Le président Joseph Kabila « est dépourvu de toute légitimité. Il ne peut par conséquent s’ériger en arbitre d’une crise qu’il a intentionnellement créée », souligne le communiqué du Rassemblement. La principale plate-forme de l’opposition congolaise accuse le chef de l’État de vouloir se maintenir au pouvoir et de « sabote[r] toute initiative tendant à organiser des élections crédibles pour une alternance démocratique ».
« Entre le Rassemblement et Joseph Kabila, la rupture est consommée ! », a réagi Olivier Kamitatu, vice-président du G7 − regroupement de sept partis frondeurs de la coalition au pouvoir, désormais passés dans l’opposition − et cadre du Rassemblement.