Kirundo, le 1er avril 2017 (Net Press) . Malgré les appels incessants, y compris ceux des confessions religieuses, pour que les deux pays améliorent leurs relations, l’on apprend que 87 Burundais ont été chassés du pays de Paul Kagame ce vendredi 31 mars 2017 dans l’après-midi. Les personnes chassées sont arrivées à la frontière de Gasenyi, dans la province de Kirundo, vers 16 heures.
Le voisin du Nord n’a pas jugé bon de s’expliquer sur cette décision de renvoyer des Burundais mais l’information a été confirmée par la police du côté de Kirundo. Selon des informations concordantes, ces Burundais auraient été chassées du Rwanda parce qu’ils étaient des irréguliers.
Burundi - Sécurité
Une confusion autour d’une arrestation
Makamba, le 1er avril 2017 (Net Press) . Quatre personnes en possession de 4 fusils de type kalachnikov, 5 chargeurs, 264 cartouches et quelques flacons de médicaments ont été arrêtées sur la colline de Kazirabageni, commune Nyanza–Lac, province de Makamba. L’administration de Makamba indique que parmi eux, deux personnes, dont Bede Nahayo, seraient des rebelles du Cndd de Léonard Nyangoma.
La même source indique qu’une femme et un homme suspectés de les ravitailler en vivres font partie des interpellés et sont incarcérés au commissariat de la police de Makamba. De son côté, le porte-parole de la police burundaise, Pierre Nkurikiye, indique que les interpellés sont « des bandits" armés.
Ce langage rappelle une autre époque quand le Cndd-Fdd et le Fnl étaient encore au maquis. L’armée de Pierre Buyoya n’hésitait pas une seconde pour dire que ce sont des bandits ou des malfaiteurs, en évitant à tout prix de parler de "rebelles". Mais que dans les groupes de simples bandits on retrouve des hommes et des femmes, le porte-parole de la police devrait revisiter ses sources d’information pour se rassurer davantage.
Burundi - Sécurité
Une vague d’arrestation des étudiants de l’université du Burundi
Ngozi, le 1er avril 2017 (Net Press) . L’ancien représentant des étudiants de l’université du Burundi, Marie Simon Rurasuma, originaire de la commune Bukeye de la province de Muramvya, a été arrêté ce vendredi le 31 mars 2017 au centre neuropsychiatrique en Zone Mubuga, commune et province de Ngozi où il effectuait son stage.
Sur le même chapitre, une vague d’arrestations des étudiants de l’université du Burundi a été opérée ce vendredi dans la soirée à proximité du campus de Mutanga tout près de Nyakabiga. Selon des sources sur place, les étudiants étaient en train de discuter à l’entrée ouest du campus.
Sur ce même chapitre mais dans un contexte différent, un employé du fond international de développement agricole (Prodefi), Adrien Nkurikiye, a été arrêté ce vendredi le 31 mars 2017 en commune Rutegama, province de Muramvya. Les motifs de son arrestation restent inconnus et selon la même source, il devrait être transféré manu militari sur Bujumbura, au service national des renseignements.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka publie son rapport mensuel du mois de mars 2017
Bujumbura, le 1er avril 2017 (Net Press) . Au mois de mars, la ligue des droits de l’homme Iteka a enregistré au moins 31 personnes tuées, 14 portées disparues, 16 personnes torturées, 219 arrêtées arbitrairement, 22 blessées et 6 personnes victimes des violations basées sur le genre. Les forces de l’ordre, les agents du service national des renseignements et des jeunes Imbonerakure affiliés au Cndd-Fdd sont pointés du doigt comme étant auteurs de ces violations.
Il a enregistré également le phénomène de cadavres car au moins 34 corps sans vie ont été découverts au cours de cette période. Il évoque également des cas des présumés opposants au 3ème mandat de Pierre Nkurunziza, des membres du parti Fnl aile d’Agathon Rwasa et des militaires ex-Fab qui connaissent des arrestations arbitraires. Pour ce qui est de ces derniers, 3 militaires ont été tués et 7 arrêtés. Le rapport dénonce aussi une justice de deux poids deux mesures
Le phénomène de justice populaire est également évoqué et le rapport s’insurge contre l’impunité des crimes accordées aux proches du Cndd-Fdd. De son côté, le contexte sécuritaire se caractérise par des cas d’assassinats, d’arrestations arbitraires ;... avant d’émettre des recommandations qui sont dirigées à l’endroit des différents partenaires susceptibles d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - France - Elections
Une rencontre qui attire des curieux à Marseille
Marseille, le 1er avril 2017 (Net Press) . Avant d’animer son meeting à Marseille, Emmanuel Macron, candidat de "En Marche !" à la présidentielle, a rencontré d’abord ce matin Christian Estrosi, ancien ministre Les Républicains. Les deux hommes, qui ont tout fait pour éviter la presse, ont précisé qu’il s’agissait d’une visite de courtoisie.
Cette entrevue pour le moins surprenante a été demandée par Emmanuel Macron en quête des voix sur Marseille, une région profondément gagnée à la droite. Selon des analystes de la politique française, Christian Estrosi risque, avec cette rencontre insolite d’une demi heure, de déboussoler les électeurs de la droite républicaine car les deux hommes n’ont rien en commun ni dans leurs politiques, ni dans partis politiques, Estrosi étant Les Républicains et Macron étant un frondeur de gauche.
Burundi - Rdc - Politique
Serait-il une hégémonie Kabila qui part en fumée ?
Kinshasa, le 1er avril 2017 (Net Press) . Après que la plateforme de l’opposition congolaise eut annoncé une grève générale ce lundi le 3 avril 2017, des informations non encore confirmées indiquent que le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, vient d’être renversé par le lieutenant Général Kisempia et selon la même source, le président déchu, en fuite à bord d’un hélicoptère, a été empêché d’atterrir sur l’aéroport de Maya Maya en République du Congo voisine.
Selon la même source, dès l’aube, les Kinois ont été réveillés par les coups des feu et au moment où nous mettons sous presse, les mutins lourdement armés encerclent l’aéroport de N’djili à Kinshasa et des discussions sont en cours pour mettre en place un gouvernement intérimaire. Félix Tchissekedi, le fils de l’ancien président de la plateforme de l’opposition Congolaise, serait le plus favori pour diriger la transition qui mènera le Congo vers les élections prévues décembre 2017.
Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a déjà manifesté sa profonde préoccupation face à cette évolution subite de la situation en RD Congo. Il a appelé toutes les parties au calme et a demandé à la Monusco d’être plus vigilante dans ces moments particulièrement difficiles pour ce pays.