Kirundo, le 6 avril 2017 (Net Press) . Selon des sources de Kirundo, lors d’une extraction des minerais sur la colline Baziro, commune Gitobe de la province de Kirundo , un effondrement a tué 4 personnes et blessé 7 autres. La même source poursuit que leurs collègues venus à leur secours ont été victime d’un autre effondrement.
Dans le même volet sécuritaire, à l’aube de ce matin, la ville de Gitega a été sous le théâtre des arrestations massives. Des sources sur place indiquent que la ville de Gitega a été réveillée par une arrestation massive, où la police lourdement armée a procédé à une arrestation de 87 personnes qu’elles a conduites manu militari au cachot de la commune Gitega.
Selon nos sources, une large majorité des interpellés sont des domestiques et les autres qui n’ont ni emploi ni carte d’identité seront refoulés vers leur provinces d’origine. La police de Gitega prévoit également une arrestation massive des enfants de la rue et les prostituées.
Sur un autre chapitre, deux personnes, Eric Ntakaturimana et Félix Ndayisenga, anciens militaire et policier, ont été entendus hier par le tribunal de grande instance, dans sa chambre criminelle, de la commune Mukaza en itinérance dans la province de Gitega. Ils sont accusés d’avoir, en date du 27 novembre 2015, tenté de tuer Zénon Ndaruvukanye, membre du Cndd-Fdd et ancien gouverneur de la province de Bujumbura rural
Ils sont accusés en outre d’appartenir à un mouvement contestataire dirigé par Alexis Sinduhije, président du Msd, un parti de l’opposition. Ces prévenus rejettent en bloc les accusations leur imputées et demandent plutôt à être libérés.
De son côté, le ministère public a requis pour eux une peine à perpétuité et l’affaire a été mise en délibéré, le jugement devant avoir lieu au plus tard dans un mois. Rappelons que la tentative d’assassinat a eu lieu au lieu-dit Chanic, non loin de la brasserie, au moment où il se rendait à son travail. L’un des agents de transmission a trouvé la mort sur place dans cette attaque.
Signalons enfin que Zénon Ndaruvukanye est actuellement conseiller à la présidence de la République et qu’il fait partie du conseil des sages de sa formation politique.
Burundi - Recherches Scientifiques
Des délégués de l’université du Burundi relâchés hier
Bujumbura, le 6 avril 2017 (Net Press) . Dans ses éditions antérieures, la rédaction de Net Press a fait part à son lectorat de l’évolution de la sécurité des étudiants après avoir adressé leur correspondance de préavis de la grève au président de la République, une grève qui doit commencer en date du 5 avril 2017. La rédaction avait également informé que 12 étudiants étaient incarcérés dans les cachots du service national des renseignements.
Nous apprenons aujourd’hui que 8 des étudiants ont été libérés hier et que 4 sont toujours derrière les verrous. Parmi ceux-là, un ancien délégué général du nom de Simon Marie Rurasuma, qui a été arrêté dans la province de Ngozi. Quant à l’école normale supérieure, deux délégues, dont Epipode Niyongabo et Eric Niyirera ont été chassés pour des raisons que la rédaction n’a pas encore connues.
Burundi - Médias - Justice
Quand une violation de procédure est entendue au service secret !
Bujumbura, le 6 avril 2017 (Net Press) . Accusé de collaborer avec les radios en exil au pays de Paul Kagame et de violation de procédure, le dérapage de la rédaction par rapport a sa ligne éditoriale en diffusant des informations de nature à soulever la population , le rédacteur en chef de la radio Isanganiro, Joseph Nsabirabandi, a été entendu ce mercredi le 5 avril 2017 à peu près une heure dans le service secret burundais.
Une large opinion indignée par ce comportement considère que les fautes de dérapages par rapport à la ligne éditoriale, des violations de procédure ne sont pas entendues par le service secret burundais, mais plutôt au conseil national de la communication, organe régulateur des medias.
Burundi - Société
Il n’ya aucun ethnie a exterminé dixit Ntaryamira
Bujumbura, le 6 avril 2017 (Net Press) . Le Burundi a célébré la commémoration du 23ème anniversaire de l’assassinat du président de la République Cyprien Ntaryamira dans le ciel de Kigali. Au cour de son homélie, l’archevêque de Bujumbura, Monseigneur Evariste Ngoyagoye a indiqué que l’amour et le strict respect des droits de la personne humaine devraient téléguider le peuple burundais car depuis ces derniers jours, il s’observe une recrudescence de la violence.
Après le dépôt du gerbe de fleurs par le président de la République, les représentenst du corps diplomatique, les leaders des formations politiques, la famille du défunt ont déposé eux aussi leurs gerbes de fleurs sur la tombe de feu président.
Les participants ont écouté un discours de feu Ntaryamira qui a attiré l’attention de presque tout le monde car il a dit que la haine viscérale a tué les fils et les filles de ce pays alors qu’il n’ y a pas une ethnie à exterminer. Dans ce même discours, le président Ntaryamira a indiqué que le Burundi appartient à tout le monde et qu’il faut s’unir comme un seul homme pour garantir la paix et la sécurité et dans le strict respect des droits de la personne humaine.
Dans la même foulée, le porte-parole du gouvernement burundais, Philippe Nzobonariba, dans un point de presse, a indiqué que cet assassinat est une affaire complexe qui peut intéresser le Burundi, le Rwanda et la France et dont l’Hexagone exige elle aussi la mise en lumière sur les pilotes francais victime du crash.
Nzobonariba estime que suite aux relations entre le Burundi et le Rwanda toujours tendues, l’enquête sur cet assassinat reste impossible et sur la question de l’indemnisation des familles frappées par cet assassinat, Nzobonariba indique que l’indemnisation reste un casse-tête au moment il n’y a pas eu la lumière sur ce dossier.
Burundi - Sécurité
Enfin le parti de l’Aigle condamne les appels aux viols contre les opposants
Kirundo, le 6 avril 2017 (Net Press) . Lors des échanges de vœux de 2017 en commune Ntega, province de Kirundo (nord du pays), les jeunes du parti au pouvoir (Imbonerakure) ont appelé aux viols des filles des opposants politiques « Engrossez les opposantes pour donner naissance aux Imbonerakure », une video qui a vite circulé sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi le 5 avril 2017, le secrétaire national chargé de l’information et la communication, Nancy Ninette Mutoni, s’est inscrite en faux contre ce comportement qui est contraire aux mœurs et idéologie du parti Cndd –Fdd et promet que la commission de discipline est à l’œuvre pour identifier des responsables de cette barbarie.
Une large opinion se demande comment ces jeunes Imbonerakure qui sèment la peur la zizanie aux membres de l’opposition, en l’occurrence dans la province de Makamba, ce parti n’avait pas sorti de son silence pour dénoncer et empêcher ces comportement. La même opinion n’arrive pas à comprendre comment ces chansons ont été entonnées sous l’œil satisfait des hauts gradés du parti au pouvoir qui étaient présents à ces cérémonies.