Ruyigi, le 7 avril 2017 (Net Press). Le représentant du Fnl non reconnu par le gouvernement, Anaclet Magemanya, de la commune Bweru dans la province de Ruyigi (sud du pays ) a été arrêté sur la colline Mubavu et détenu au cachot de Rusengo. Selon nos sources, les autorités administratives et policières lui reprochent de tenir des réunions illégales.
De son coté le représentant de cette formation politique dans la province de Ruyigi, Pascal Bizumuremyi, estime que des mobiles politiques seraient derrière cette arrestation et invite ces autorités de le relâcher sans autres formes de procès. Le chef local de la police indique avoir procédé à l’interpellation sur demande du procureur de la province.
Burundi - Rwanda - Politique
Quand le Frodebu réclame une enquête sur l’assassinat du Président Ntaryamira
Bujumbura, le 7 avril 2017 (Net Press) . Le secrétaire général du parti Frodebu, Pierre Claver Nahimana, au cours de la commémoration du 23ème anniversaire de l’assassinant du président Ntaryamira survenu dans le ciel de Kigali, a demandé avec insistance au gouvernement burundais de procéder à des enquêtes sérieuses pour connaitre les circonstances de son assassinat.
Une large opinion considère que feu Ntaryamira a été trahi par les siens, en l’occurrence son successeur, le président Sylvestre Ntibantunganya, qui avait des prérogatives d’enquêter sur l’assassinat de son compagnon de lutte, toujours en larme de crocodile sur la tombe de son ami, il s’est contenté d’initier des cérémonies grandioses en mémoire de son prédécesseur.
De plus, sous le président Buyoya, sous Domitien Ndayizeye et le pouvoir en place, personne n’a vu l’intérêt d’enquêter sur ce cas car depuis les années 1998, les négociations avec les belligérances, les accords d’Arusha signés en 2000 la mise en place d’une armée une police multicolore intéressaient les pouvoirs qui se sont succédé et les différentes formations politiques proches du parti Cndd-Fdd en 2005. Cette affaire a basculé dans les oubliettes, le pouvoir étant intéressé à des meetings de tout le temps et la mauvaise relation diplomatique avec le voisin du nord reste un alibi pour n’est pas amorcer l’enquête.
Burundi - Education
Avis d’un lecteur sur le projet de fermeture des écoles médiocres
Bujumbura, le 7 avril 2017 (Net Press) . Le fait de réagir en soi est un acte louable et responsable mais, faut-il le constater au moment des résultats ou au cours de tout le processus de formation des intéressés ? Un rôle qui, normalement, incombe aux inspecteurs lesquels devraient en répondre et de ce fait, en être blâmés ou même punis pour ne pas l’avoir remarqué à temps et prodiguer des conseils requis.
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, la fermeture des écoles ne peut en aucune façon être une solution, mais connaître les raisons de ce très bas niveau serait plus avantageux, l’incompétence des professeurs notamment qui peut être corrigée s’il est exigé avec la rigueur voulue. De plus, où vont aller les enfants dont les écoles seront fermées puisque l’on semble oublier que cela aussi risque de poser un autre problème ?
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka publie son rapport trimestriel 2017
Bujumbura, le 7 avril 2017 (Net Press) . Ce rapport couvre la période de janvier à mars 2017 et il se présente comme un condensé des informations parues dans les rapports mensuels de janvier, de février et de mars 2017. Pour cette ligue, ce rythme lui permet de dégager les grandes tendances qui se dessinent par rapport aux violations des droits de l’homme, de mettre en exergue les violations majeures, d’alerter à temps sur les graves violations des droits humains et sur la dégradation et l’état sécuritaire dans le pays.
Cette ligue a l’habitude d’émettre des recommandations aux différents acteurs susceptibles de changer la situation problématique des droits humains. Quant à la situation des droits de l’homme, les tendances sont de 74 personnes tuées, 87 torturées, 41 portées disparues, 34 blessées et 697 personnes victimes d’arrestations et de détentions arbitraires.
Burundi - Etats-Unis - Syrie - Sécurité
Quand les Etats-Unis ripostent sans autre forme de procès
Washington, le 7 avril 2017 (Net Press) . Le nouveau président américain, Donal Trump, a déclenché ce jeudi 6 avril 2017 des frappes contre la Syrie en riposte à une attaque chimique présumée imputée au dictateur Bachar al-Assad, le président américain exhortant les "nations civilisées" à faire cesser le carnage dans ce pays en guerre. Le raid en question avait été lancé mardi dans le nord - ouest de la Syrie a fait au moins 86 morts, dont 27 enfants. Cette frappe a poussé le président russe Vladimir Poutine à rougir et évoquer une "agression" contre un Etat souverain.
Dans une adresse solennelle à la télévision depuis sa résidence en Floride, Donald Trump a affirmé que ces opérations étaient "dans l’intérêt vital de la sécurité nationale" des Etats-Unis.
Le visage grave, le président républicain a affirmé que l’Amérique était "synonyme de justice", appelant les "nations civilisées" à mettre fin au bain de sang en Syrie, ravagée par une guerre qui a fait 320.000 morts depuis mars 2011, jeté des millions de réfugiés sur les routes et provoqué la pire crise humanitaire depuis la Seconde guerre mondiale. Donald Trump a accusé "le dictateur syrien Bachar al-Assad (d’avoir) lancé une horrible attaque avec des armes chimiques contre des civils innocents en utilisant un agent neurotoxique mortel".
Une "agression" se défend la Syrie
De son côté, la télévision syrienne a qualifié les frappes d’"agression", une source militaire syrienne évoquant des "pertes". "Il y a des martyrs, mais nous n’avons pas encore de bilan ni pour les martyrs ni pour les blessés", a affirmé Talal Barazi au téléphone. "Il y a des blessés qui sont atteints de brûlures (...) Il y a des incendies que nous tentons de maîtriser. Ça va prendre un peu de temps pour évaluer les dégâts", a-t-il ajouté. "Bien sûr, nous condamnons" ces frappes, et "toute action visant les bases militaires syrienne est condamnable", a encore poursuivi Talal Barazi.
La coalition de l’opposition politique syrienne, au contraire, s’en est félicitée.
Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson, lui aussi en Floride, a justifié l’intervention militaire lorsque des pays "franchissent la ligne", accusant la Russie, alliée de la Syrie, d’avoir manqué à ses responsabilités. D’après le Pentagone, Washington avait prévenu Moscou à l’avance. Le président Trump menaçait depuis mercredi de passer à l’action pour cette attaque "odieuse", un "affront à l’humanité". En arrivant jeudi en Floride pour recevoir son homologue chinois Xi Jinping, qu’il a personnellement informé, Donald Trump avait encore dénoncé une "honte pour l’humanité" et réclamé que "quelque chose se passe".
Mais, juste avant les frappes, la Russie avait mis en garde les Etats-Unis.
Gare aux "conséquences négatives" prévient la Russie
A l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU qui débattait depuis deux jours d’une résolution de condamnation de l’attaque, l’ambassadeur russe Vladimir Safronkov avait averti des "conséquences négatives" en cas d’intervention militaire. Ce vendredi matin, le Kremlin a dit son mécontentement. "Cette action de Washington cause un préjudice considérable aux relations russo-américaines, qui sont déjà dans un état lamentable", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.
"Le président Poutine considère les frappes américaines contre la Syrie comme une agression contre un Etat souverain en violation des normes du droit international, (se fondant) sur des prétextes inventés", a encore affirmé le porte-parole du Kremlin.
"Le président Poutine considère les frappes américaines contre la Syrie comme une agression contre un Etat souverain en violation des normes du droit international, (se fondant) sur des prétextes inventés", a encore affirmé le porte-parole du Kremlin.