Bujumbura, le 22 mai 2017 (Net Press) . Un Arabe, commerçant de carburant, a été tué ce samedi soir à Kajaga, de la commune Mutimbuzi, dans Bujumbura rural, sur la route Bujumbura–Gatumba alors qu’il rentrait chez lui en provenance d’Uvira, en République démocratique du Congo..
La population de Kajaga indique que la victime entretenait des bonnes relations de voisinage avec son entourage et s’inquiète de la manière dont une armada de policiers et militaires qui sont dans les environs ne réagissent pas pour sécuriser la population, considérant que cet axe reste la boucherie humaine de tout le temps
La zone de Kamenge, 8eme avenue, zone Gikizi dans la commune urbaine de Ntahangwa a été la cible dimanche soir d’une attaque à la grenade, faisant 8 blessés. La population de Kamenge vit dans une insécurité grandissante car depuis ces derniers jours, des grenades sont larguées presque dans tous les coins et elle ne comprends pas comment les autorités administratives et policières n’effectuent pas de fouille-perquisition pour traquer ceux qui détiennent des armes illégalement.
Dans la même foulée et au moment où nous mettons sous presse, des sources non encore confirmées indiquent que le vice –président de la cour constitutionnelle, un Tutsi originaire de la commune Bisoro, province de Mwaro, Benoit Simbarakiye, serait en train de subir des tortures dans l’une des maisons non encore identifiées par le service secret burundais.
Pour rappel, Benoit Simbarakiye est l’un des membres de la cour constitutionnelle qui a validé le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.
Burundi-Rdc-Media
La Deutsche Welle (Dw) demande la libération du journaliste Antediteste Niragira
Uvira, le 22 mai 2017 (Net Press) . Le porte-parole de la radio allemande Deutsche Welle, Christoph Jumpelt, dans ses déclarations, demande la libération sans condition du journaliste Antediteste Niragira, detenu dans l’agence nationale des renseignements en République démocratique du Congo.
Selon le communiqué de cette station allemande, Kinshasa refuse de donner des informations convaincantes sur les accusations d’espionnage à charge sur le journaliste Antediteste Niragira. Le même communiqué estime que l’agence nationale des renseignements n’avait pas donné des preuves tangibles qui révèlent que le correspondant de Dw aurait voulu faire l’espionnage sur le sol congolais. Chistoph Jumpelt lance un appel vibrant aux autorités de Kinshasa de libérer immédiatement et lui permettre en toute sécurité de regagner le Burundi, son pays natal.
Burundi - Tanzanie –Politique
Un appel rejeté
Dar es Salam, le 22 mai 2017 (Net Press) . En marge de la clôture du sommet des chefs d’Etats de la communauté est africaine, les présidents ougandais et tanzanien, respectivement Yoweri Museveni Kaguta et John Pombe Magafuli, ont demandé à l’Union européenne de lever des sanctions contre le Burundi, un appel vite rejeté par le représentant de l’Union sur place .
Le président ougandais Yoweli Kaguta Museveni avait indiqué : "Nous ne voulons pas que l’Union Européenne prenne des mesures contre un Etat membre de notre communauté sans nous consulter", a dit le président qui venait d’être désigné président en exercice de l’Eac pour une année. “Comment pouvons-nous signer les accords de partenariat économique avec l’UnioneEuropéenne alors qu’un de nos membres est sous sanctions ! "
De son côté, le président tanzanien John Pombe Magufuli a estimé que l’Union européenne s’ingère dans les affaires des Etats africains, alors que l’Union européenne n’est plus soudée, « affaire Brexit ».
Parallèlement, le facilitateur dans le conflit burundais l’ex-président tanzanien William Benjamin Mkapa, a remis aux chefs d’Etats de la communauté est africaine un rapport qui souligne que le Burundi croupit dans un climat politique malsain, où il s’observes des cas de violations des droits de l’homme, que la liberté d’expression qui a été réduite en silence ainsi que les activistes de la société civile qui vivent en exil.
Benjamin William Mkapa a demandé une nouvelle fois le soutien de la communauté est africaine pour trouver une solution de la crise Burundaise, un rapport qui a été mal accueilli par les envoyés de Bujumbura et à la grande satisfaction de l’opposition, spécialement les radicaux du Cnared sans oublier les différentes associations internationales de défense des droits de l’homme.
De son côté, le premier Vice président Gaston Sindimwo a rejeté en bloc ce rapport qui contient des éléments qui ne sont pas à la une, en témoigne que les hommes politiques tiennent des réunions en toute liberté et tranquillité avant d’indiquer que le Burundi a retrouver la paix et la tranquillité.
Il en a voulu pour preuve que certains hommes politiques qui avaient fui le pays sont revenus comme l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya. Gaston Sindimwo dit que certains défenseurs des droits de la personnes ont failli à leur mission, en devenant des politiciens au lieu d’être neutres. Signalons que la clôture du sommet, n’a pas annoncé publiquement le prochain rendez-vous du dialogue d’Arusha. Mais les représentants du sommet dont son président sortant, ont renouvelé leur soutien au facilitateur.
Burundi - Droits de l’Homme
Publication du rapport n° 75 de la campagne Sos-Torture
Bujumbura, le 22 mai 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 13 au 20 mai 2017 concernant les violations des droits de l’homme dans notre pays. Pour ce rapport, au moins 9 personnes ont été tuées au cours de cette période. Parmi les assassinats ciblés, figurent trois jeunes membres de la milice Imbonerakure du parti Cndd-Fdd, assassinés en mairie de Bujumbura.
Il évoque également des attaques armées à l’ouest du pays dans la province de Bubanza et au moins 49 personnes ont été arrêtées, dont 39 dans la seule localité de Gikoto, en zone Musaga au lendemain du triple assassinat. Dans la province de Cibitoke, l’on évoque l’arrestation de six personnes sans que la police n’indique les raisons de ces détentions.