Muyinga, le 26 mai 2017 (Net Press) . Un corps sans vie d’une femme pendue à une corde a été découvert ce jeudi sur la colline de Rusengo, commune et province de Muyinga. Selon ses voisins, la veille, la victime a été vue se promener avec ses amies sans aucune inquiétude. Son mari, un sous-officier de l’armée burundaise ainsi que sa concubine ont été interpellés pour des raisons d’enquête.
Par ailleurs, 3 policiers et 3 civils ont été arrêtés ce jeudi matin au chef –lieu de la province de Muyinga par le service national des renseignements et ils ont été emmenés manu militari vers les bureaux de ce service. La rédaction ne dispose d’aucune information qui pourrait filtrer sur ces arrestations.
Dans la capitale Bujumbura, un corps sans vie et en décomposition a été retrouvé ce jeudi au quartier VI, tout près de la station Regideso dans la zone de Ngagara de la commune Ntahangwa. Les habitants de ce quartier toujours fouillé par une armada de policiers et de militaires qui sont positionnés dans les environs, ne comprennent pas qu’un tel crime puisse se passer à leur insu.
Burundi - Russie - Sécurité
Le Burundi signe un accord de coopération sécuritaire avec la Russie
Moscou, le 26 mai 2017 (Net Press) . Dans la capitale russe, une 8ème rencontre des responsables de la sécurité au niveau international a été tenue et regroupait 96 pays du monde entier qui étaient représentés, dont le Burundi qui a vu la participation de son ministre de la sécurité, Alain Guillaume Bunyoni.
Profitant de cette présence à ces assises, le ministre burundais de la sécurité, le ministre Bunyoni a signé un accord de coopération avec son homologue russe qui est chargé de l’intérieur. Cet accord de partenariat a été signé ce jeudi 25 avril 2017 dans la capitale russe à l’issue de cette réunion internationale.
Burundi - Economie
L’Onatel sur le point de remettre le tablier
Bujumbura, le 26 mai 2017 (Net Press) . Selon des sources concordantes, l’office national des télécommunications, Onatel, une société paraétatique qui s’est également plongée dans la téléphonie mobile (Onamob), mais aujourd’hui accablée par une faillite qui saute aux yeux, est sur le point de remettre le tablier.
Selon une correspondance numéro 791/Rn/Dg/2017 du directeur général de l’Onatel, Révérien Ntagaya, adressée à Monsieur l’administrateur directeur général de la banque de gestion et de financement, Bgf, Cyrille Sigejeje, il apparaît clairement que l’Onatel est terrassé par une crise financière sans précédent.
Cette société a demandé un découvert d’urgence de 86 millions de nos francs payables dans 15 jours à ladite banque pour payer les salaires d’une partie de son personnel. La même source poursuit que des raisons de cette faillite ne manquent pas. Depuis la création de la téléphonie mobile (Onamob) en 2005, cette société a connu un essor considérable et le gouvernement burundais se serait endetté à hauteur de plus de 60 milliards qui, jusqu’à nos jours, ne sont pas encore remboursés.
La même source dit que depuis 2013, cette société de téléphonie mobile n’était plus en mesure de payer la totalité de salaires de leurs employés, devenant ainsi beaucoup plus un goulot d’étranglement qu’un projet d’investissement.
Selon des sources sous-couvert d’anonymat proches des employés de l’Onatel, pour éviter la fermeture totale de cette société qui contribue énormément au développement de la santé économique du pays et qui fait vivre plusieurs milliers des familles de ses employés, ces derniers demandent au gouvernement burundais de privatiser cette entreprise utile pour le pays en général. Elles reconnaissent cependant que même dans ces conditions, il faut qu’il y ait de bons gestionnaires pour relever cette société car dans le processus de privatisation, elle pourrait être vendue à vil prix.
Burundi - Angola - Sécurité
Une coalition pour chasser le Fnl sur le sol congolais
Luanda, le 26 mai 2017 (Net Press) . A l’issue d’une conférence des ministres de la défense des pays membres de la conférence internationale sur la région des grands lacs, Cirgl, (Angola, Burundi, Kenya, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, le sud Soudan, Soudan et Tanzanie) tenue en date du 24 mai 2017 à Luanda afin d’étudier les modalités de sortie des crises socio-sécuritaires qui secouent la région des grands lacs, les participants se sont convenus, de concert avec les forces armées de la République démocratique du Congo, de chasser le mouvement Fnl qui se trouve sur le sol congolais.
Toujours dans le même volet, les participants se sont convenus d’éradiquer toutes les forces négatives qui troublent la paix et la tranquillité de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, de l’Ouganda et du sud Soudan, et ont encouragé les deux Soudans de mener des dialogues sous l’égide de l’Union Africaine pour sortir de la crise sécuritaire et humanitaire qui secoue les deux pays frères.
Burundi - Administration
Les fonctionnaires de Karuzi mécontents
Karuzi, le 26 mai 2017 (Net Press) . Pour la deuxième fois consécutive, le gouverneur de la province de Karuzi a demandé aux fonctionnaires œuvrant dans cette province de contribuer de nouveau à concurrence de 3% de leurs salaires, pour la construction d’un stade moderne comme le font les autres provinces du pays.
Ces derniers se lamentent car ils trouvent qu’actuellement, la vie est intenable, surtout que cette contribution s’étendra sur 12 mensualités. Les enseignants qui sont de loin les plus nombreux, demandent de ne plus perdre l’accès à certains documents fournis par l’administration suite au manque de cette contribution.
Burundi - Etats-Unis – Politique
Décret migratoire : nouveau revers judiciaire pour Trump en appel
Washington, le 26 mai 2017 (Net Press) . Selon le site de Radio France internationale, après des décisions similaires en février et mars, le décret migratoire de Donald Trump qui vise à limiter temporairement l’accès au territoire aux migrants de six pays à majorité musulman a une nouvelle fois été bloqué par des tribunaux. Le texte établirait une discrimination religieuse intolérable pour la constitution américaine, et ses motivations seraient contestables. Mais Donald Trump ne désarme pas.
Dix juges contre trois : la cour d’appel fédérale de Richmond, en Virginie, a largement confirmé la suspension du décret anti-immigration que le président Donald Trump voudrait imposer.
Malgré une écriture plus policée que la première mouture, et principalement la disparition de la mention de musulman pour définir les ressortissants des pays visés par le texte, les juges ont estimé qu’on ne pouvait pas faire abstraction du discours tenu pendant des mois.
Car, si le président a des pouvoirs élargis sur cette question, la constitution américaine ne tolère surtout pas la discrimination religieuse. Et même si les défenseurs du texte avaient surtout plaidé des enjeux de sécurité nationale, les juges ont répondu que le décret aurait eu « des conséquences dommageables irrémédiables pour des personnes dans tout le pays ».
Devant la Cour suprême
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump peine à concrétiser, pour différentes raisons, ses promesses de campagnes. Dans ce cas précis, le président a souvent dénoncé une « justice politisée ». Mais il est déterminé à mener le combat jusqu’au bout, et son administration a déjà annoncé vouloir faire appel devant la cour suprême, la plus haute juridiction du pays.