Bujumbura, le 31 mai 2017 (Net Press) . D’après des sources dignes de foi, le gouvernement burundais veut fusionner la compagnie aérien Air Burundi avec l’entreprise Sobugea qui est chargée de sécuriser les avions à l’aéroport international de Bujumbura. Des sources des membres du personnel de ces deux sociétés sous couvert d’anonymat indiquent qu’ils n’ont pas été préalablement consultés de la mise en application de ce projet.
Ils ont ajouté que les deux sociétés n’ont pas la même santé financière, la compagnie Air Burundi est sur le point de remettre le tablier tandis que la Sobugea est à l’abri de cette faillitte et les deux parties ont peur que cette fusion ne soit suivie par des licenciements massifs des membres du personnel de ces deux sociétés.
De leur coté, les hommes et femmes de loi disent que tout projet sans consultation ni verbale ni écrite tend à spolier clandestinement les intérêts de la société Sobugea, qui est en bonne santé économique avant d’ajouter qu’il est impensable de fusionner deux sociétés qui n’ont pas les mêmes statuts juridiques.
En effet, la sobugea est une société de droit privé tandis que la compagnie Air Burundi est entièrement publique. La même source estime que cette fusion irrégulière présentera beaucoup de conséquences qui vont s’abattre sur la sante économique du pays, ce qui risque d’entraîner la diminution de l’assiette fiscale que la Sobugea paie à l’Etat et les familles des agents qui seront licenciés croupiront dans la misère due aux grèves répétitives, à la faillite et aux contentieux judiciaires.
Les membres de la société Sobugea lancent un appel insistant au gouvernement du Burundi d’abandonner ce projet qui risque de ruiner la santé financière du pays et les familles d’une bonne partie du personnel qui sera licenciée
Burundi - Economie
Une pénurie qui refasse surface
Bujumbura, le 31 mai 2017 (Net Press) . Depuis hier, plusieurs stations-services manquent de nouveau de l’essence et du mazout. Sur les rares stations en service, des véhicules font la queue. Elles sont débordées par un nombre élevé de demandeurs.
L’exemple est celui de la station Mogas de Nyakabiga, où dans l’avant- midi, s’observaient de très longues files d’attente. Pourtant, il y a une semaine le gouvernement avait annoncé que le problème lié à la pénurie du carburant était réglé.
Un ouf de soulagement pour les consommateurs de ce produit, qui n’aura duré que quelques jours.
« Je ne comprends plus rien », déplore une maman trouvée sur une file d’attente. « Il y a quelques jours, le gouvernement nous avait rassurés que nous manquerions plus de carburant ». Certaines routes principales de la capitale étaient presque vides durant les heures habituelles de pointe.
Dans la même foulée, le directeur de la gestion du carburant au ministère de l’énergie et mines, Daniel Mpitabakana, à travers un communiqué rendu public ce mardi le 30 mai 2017, tranquillise les consommateurs des produits pétroliers en informant qu’un convoi consistant des camions citernes en provenance de la Tanzanie va arriver ce samedi 3 juin 2017.
Burundi - Société
Une initiative qui rappelle…
Bujumbura, le 31 mai 2017 (Net Press) . Dans le cadre de faire sortir de l’impasse que connait le Burundi depuis le printemps d’avril 2015, l’initiative et changement Tugenderebuntu a organisé un atelier de deux jours (du 30-31 mai 2017) à l’endroit des anciens haut dignitaires.
Selon le conférencier du jour, Faustin Ndikumana, directeur exécutif de l’Ong Parole et action pour le réveil de la conscience et de changement de mentalité, Parcem, dit que le respect strict des accords d’Arusha et l’amendement de la constitution avec le consentement de toute la classe politique, la non-interférence des corps de défense et des sécurité, le service national des renseignements ainsi que la ligue des jeunes du parti au pouvoir les Imbonerakure, dans l’optique de renforcer la paix et la sécurité, la maitrise de la démographie galopante, l’infraction, le chômage, la construction des barrages hydroélectriques pour trouver une solution au manque criant d’électricité ainsi que la reprise de coopération avec le Rwanda, contribueront énormément à sortir le pays dans l’impasse.
Faustin Ndikumana estime que le manque de vision pour acheminer le pays dans la paix et la prospérité terrassera le Burundi pendant des siècles et des siècles. Ndikumana ajoute que le manque de stratégie de mobilisation des ressources extérieures, stimulée par la préparation et la planification pour que les donateurs puissent s’aligner pour financer le pays, il est impensable que les institutions comme la Banque Mondiale donne de petits crédits au Burundi.
Elles se focalisent aux autres pays bien cotés qui reçoivent des aides à hauteur de 500 million de dollars américains. La même source s’indigne que le Burundi a des potentielles ressources naturelles et l’environnement non exploité favorable à la prospérité du pays, en témoigne que l’Ile Maurice ayant une superficie de la province de Gitega produit plus de 25 000 tonnes de sucre avec un produit intérieur brut 10 fois plus que le Burundi.
De son côté, l’ancien vice-président de la République, le Dr Yves Sahinguvu, indique que pour renforcer la démocratie, il faut que le pays dispose des formations politiques fortes qui ont des démocraties internes et des projets de sociétés utiles à la population en général. Dr. Sahinguvu déplore que certains hommes politiques font la transhumance politique, ce qui témoigne que ces leaders n’ont pas une vision qui achemine le pays dans la paix et la prospérité mais mettent avant leurs intérêts personnels au détriment de la survie du pays. Il estime que le pouvoir public s’immisce dans le fonctionnement des partis politiques et d’encourager le gouvernement de pouvoir dépolitiser l’administration publique. Dr. Sahinguvu estime que dans les prochaines élections 2020, le code électoral devrait être débattu pour ne pas créer des insuffisances, des incohérences et des frustrations.
Signalons que la feuille de route de ces assises, va être transmise au gouvernement du Burundi pour l’accompagner dans le déroulement du processus de dialogue inclusif
Burundi - Usa - Politique
Encore des remises des tabliers autours de l’administationTrump
Washington, le 31 mai 2017 (Net Press) . Aux Etats-Unis, le directeur de la communication de la Maison Blanche a démissionné. Arrivé il y a seulement trois mois, Mike Dubke était censé améliorer le message présidentiel, mais les résultats politiques sont faibles, les polémiques se succèdent et surtout l’affaire sur l’ingérence ne laisse aucun répit à l’administration Trump. Ainsi, si Mike Dubke évoque des « raisons personnelles », ce départ sonne aussi comme le premier d’une série de changements attendus à la Maison Blanche.
« Cela a été un grand honneur d’avoir été au service du président Trump et de son administration », a déclaré Mike Dubke, le directeur de la communication du président Donald Trump, sans donner plus de précisions quant aux raisons de son départ.
Mike Dubke n’était pas en première ligne comme peut l’être le porte-parole Sean Spicer, qui doit faire face quotidiennement aux questions de la presse. Mais le fait est qu’il n’a pas réussi à valoriser la parole souvent iconoclaste de Donald Trump, et encore moins à éteindre les incendies qui se déclarent presque chaque jour à la Maison Blanche.
Il n’a pas, non plus, pu canaliser la fougue du président qui, encore ce mardi matin, a tweeté pour critiquer vertement les médias et le parti démocrate, un grand classique, mais aussi, cette fois, l’Allemagne, rappelle le correspondant de Rfi à New York, Grégoire Pourtier.
Alors Dubke en a-t-il eu marre des humiliations répétées qu’il aurait subies de la part de son patron, qui ne met pas de gant quand il estime que le travail est mal fait ? Ou bien Dubke a-t-il en fait été en quelque sorte remercié, payant des stratégies hasardeuses dans un contexte explosif ? Sa décision ne daterait en tout cas pas d’hier, puisqu’il avait remis sa lettre de démission dès le 18 mai, tout en restant disponible pour gérer la tournée présidentielle à l’étranger.
Cette démission illustre les difficultés de communication de l’administration Trump, notamment depuis les révélations dans la presse sur des liens présumés entre l’équipe de campagne de Donald Trump et la Russie, accentuées après le limogeage de James Comey, le directeur du Fbi, le 9 mai dernier.