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Burundi - Sécurité

Deux Imbonerakure portés disparus

2 juin 2017

Bujumbura, le 2 juin 2017 (Net Press) . Aimé Arakaza, connu sous le sobriquet de Musaga, un militaire en retraite qui avait basculé dans le parti présidentiel Cndd-Fdd et membre influent de la ligue des jeunes Imbonerakure et Eddy Uwimana, connu comme un grand bandit et qui avait lui aussi basculé dans le parti de l’Aigle ont été portés disparus depuis ces derniers jours.

De concert avec le Major Pascal Minani, commandant du camp Muha et le commissaire Joris Ingabire, Aimé Arakaza était connu comme un grand sanguinaire des protestataires du 3eme mandat du président Nkurunziza, depuis Musaga. Nos sources indiquent que le sanguinaire n’hésitait pas à sillonner la zone avec une machette pleine de sang et un fusil de type pistolet pour faire peur à la population de Musaga connu comme contestataire du 3eme mandat de président Nkurunziza.

Dans le même volet, deux membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires Imbonerakure, qui étaient parmi une bande composée de 7 imbonerakure qui semaient la peur en bastonnant les gens paisibles à la 2eme avenue de la zone Musaga, commune Muha, ont été arrêtés hier vers 19h 45 par les militaires en patrouille qui venaient porter secours.

Les habitants de Musaga ont une peur bleue car les Imbonerakure qui patrouillent pendant la nuit appréhendent tout passant qui est soumis à la torture et sous le silence complice de la police.

Dans un autre chapitre, Gilbert Ntunzwenimana, ressortissant de la commune Bugabira dans la province de Kirundo a été appréhendé hier à la frontière Rwando-Burundaise dans une localité connue Gasenyi - Nemba, en possession de deux million trois cent mille en coupure de 100 et 10.000 fbu .Des milieux des hommes et femmes de la loi, se disent inquiétés par cette arrestation, d’autant plus que dans le code de procédure pénal, il n’y a aucune loi qui réprime le transport de l’argent vers d’autres pays.

Burundi - Amisom - Sécurité

Encore des grognes des contingents militaires qui rentrent de la Somalie

Bujumbura, le 2 juin 2017 (Net Press) . Malgré que l’Union européenne eut décidé de payer 22 millions d’euros comme arriérés des salaires des militaires en mission de maintien de la paix en Somalie, les grognes des militaires sous couvert d’anonymat ne cessent de parvenir à la rédaction.

Selon nos sources, ces militaires sont inquiétés par le fait que ces arriérés de salaires ne sont pas encore parvenus à destination, c’est-à-dire sur leur compte, en témoigne que les 38ème et 39ème bataillons ont été payés deux mois de salaires sur douze mois arriérés tandis que les 31ème et 37ème bataillons attendent impatiemment ce payement.

Ces militaires estiment qu’il est impensable que le gouvernement puisse utiliser ces fonds pour d’autres fins, alors que ces derniers ont risqué leurs vies en Somalie et en République centrafricaine en défendant les couleurs nationales.

De son côté, le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza, dans une conférence de presse animée ce 31 mai 2017, a tranquillisé en informant que la moitié de ces salaires sera disponible incessamment.

Burundi-Eac –Economie

L’Eala plaide pour la prise des sanctions contre les Etats visés pour leurs retards de cotisation

Arusha, le 2 juin 2017 (Net Press) . Lors du vote du budget par l’assemblée législative de la communauté est Africaine, ce mercredi le 31 mai 2017, la présidente de la commission chargée d’analyser le nouveau budget, la Rwandaise Odette Nyiramilimo, dit que le Burundi est le dernier Etat membre de la communauté de l’Afrique de l’est qui ne s’acquitte pas convenablement de ses dettes envers l’Eala. Elle a fait savoir que ce pays a des arriérés gravitant autour de 700.000 dollars américains et elle a plaidé pour la prise des sanctions suite à ce retard.

De son côté, la ministre burundais de l’intégration de la communauté est Africaine, Isabelle Ndahayo, devant le parterre des députés de l’Eala, a expliqué que ce retard de versement de cotisation est dû à la crise économique que traverse le Burundi depuis avril 2015 et que toutefois, son pays a déployé un grand effort dans ses maigres ressources en versant une cotisation de 2 milles dollars, une explication qui n’a pas convaincu les députés et ont plaidé pour les sanctions contre le Burundi.

Pour rappel le budget de la communauté des pays de l’Afrique de l’est pour l’exercice 2017-2018 s’évalue a plus de 110 millions de dollars et près de la moitié des fonds proviennent des pays membres de la communauté, soit une contribution de 8.3 millions de dollars pour chaque pays, qui s’évalue a 23 milliards de nos francs.
.
Seul le Kenya a versé l’intégralité de ses contributions. L’Ouganda a effectué 91 % de ses versements, le Rwanda 64 % et la Tanzanie 38%.

Sur un tout autre chapitre, la même Eala a voté une loi interdisant l’usage et la fabrication des sachets en plastique sur toute l’étendue de l’Eac. Avant que les députés siégeant à Arusha hier 1er juin 2017 ne prennent cette décision, une parlementaire d’origine rwandaise, Patricia Hajyabakiga, de la commission agriculture et environnement, a expliqué que cette loi a l’objectif de protéger la population et l’environnement et non le lucre et le fisc seulement.

Par ailleurs, a-t-elle poursuivi, au moment où les parlementaires allaient voter cette loi, des commerçants ont demandé de surseoir à ce vote pour qu’ils émettent leurs propositions. Mais pour elle, quand une personne s’occupe de la politique ou de législation, elle ne considère pas les intérêts individuels, mais ceux de la communauté. Un parlementaire tanzanien a indiqué qu’il y a moyen de remplacer ces sachets sans toutefois déstabiliser les commerçants.

Signalons que cette mesure était de rigueur au Rwanda depuis que le Fpr est aux commandes et que le pays de Paul Kagame parvient à imposer cette loi à tous les membres de la communauté de l’Afrique de l’Est, ce qui constitue un nouveau succès diplomatique de ce pays auprès de ses voisins.

Burundi - Usa - Environnement

Trump annonce le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris

Washington, le 2 juin 2017 (Net Press) . Le président américain Donald Trump vient d’annoncer le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, ce jeudi à 21h (heure belge).

« Je ne veux rien qui puisse se mettre en travers de notre chemin » pour redresser l’économie américaine, a ajouté Donald Trump qui a indiqué être prêt à négocier un nouvel accord climat « dans des termes justes pour les Etats-Unis ». L’accord actuel n’est pas assez dur avec la Chine et l’Inde, a jugé le président. « A partir d’aujourd’hui, les Etats-Unis vont donc cesser toutes mises en œuvre de l’accord de Paris qui lui sont contraignantes. »

Pour Obama, Trump « rejette l’avenir »

L’ancien président Barack Obama a regretté la décision de son successeur, en déclarant que Trump « rejette l’avenir », mais a affirmé qu’elle n’entraverait pas les progrès écologiques dans le reste du monde.

« Et pour les pays qui se sont engagés dans cet avenir, l’accord de Paris a ouvert les vannes pour que les entreprises, les scientifiques et les ingénieurs déclenchent des investissements et innovations de hautes technologies et faibles en carbone à une échelle sans précédent », a-t-il précisé. « Les pays qui restent dans l’accord de Paris seront ceux qui en récolteront les bénéfices en termes d’emplois et de secteurs d’activité créés ».

Pour Charles Michel, la décision de Trump est « irresponsable » et « porte atteinte à la parole donnée ». Pour Berlin, les Etats-Unis « nuisent » au monde entier.

Hésitations quelques semaines

Donald Trump avait promis pendant la campagne électorale de retirer les Etats-Unis de cet accord, signé en 2015, visant à limiter la hausse de la température moyenne mondiale au nom de la défense des emplois américains.

Il a toutefois hésité pendant de longues semaines et de nombreuses voix sur la scène internationale (Chine et UE en tête), dans le monde des affaires et au sein même de son administration, l’ont appelé à revoir sa position, rappelant ces derniers jours l’urgence d’agir face au réchauffement en cours.

Mitt Romney, l’ancien candidat républicain à la Maison Blanche en 2012, avait notamment estimé qu’avec la décision sur l’accord de Paris c’est « la place de l’Amérique comme leader mondial » qui est aussi en jeu. Les Etats-Unis sont le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, derrière la Chine.

Emmanuel Macron refuse toute renégociation de l’accord de Paris sur le climat

Le nouveau président français a réagi jeudi soir à l’annonce du retrait américain de l’accord de Paris sur le climat. Pour Emmanuel Macron, aucune renégociation n’est possible. Emmanuel Macron a refusé toute renégociation de l’Accord de Paris sur le climat lors d’une allocution télévisée jeudi 1er juin dans la soirée, après l’avoir signifié à Donald Trump, lançant à l’adresse des Américains : "Makeourplanetgreatagain !" ("Rendons/Rendez notre planète de nouveau formidable !").

"Donald Trump retire les États-Unis de l’accord de Paris"

Lors d’un échange "direct" de cinq minutes au téléphone, le président français a prévenu son homologue américain, selon l’Élysée, que si l’on "pouvait discuter", "rien n’était négociable dans les accords de Paris [sur le climat]. "Les États-Unis et la France continueront à travailler ensemble, mais pas sur le sujet du climat", a martelé le chef de l’État français lors de cet échange téléphonique, a-t-on précisé de même source.

Quelques minutes plus tard, Emmanuel Macron a affirmé lors d’une allocution télévisée solennelle depuis l’Élysée que Donald Trump avait commis une "erreur pour l’avenir de son pays" et "une faute pour l’avenir de la planète".

"Pas de planète B"

"Nous ne renégocierons pas un accord moins ambitieux, en aucun cas", a-t-il encore prévenu, appelant "l’ensemble des pays signataires" de l’accord de Paris "à demeurer dans le cadre" de cet accord, "à rester à la hauteur des responsabilités qui sont les nôtres et à ne rien céder". À l’adresse des États-Unis, le président français a lancé : "Ne vous trompez pas, sur le climat, il n’y a pas de plan B, parce qu’il n’y a pas de planète B."

Emmanuel Macron a également invité les scientifiques et entrepreneurs américains à venir travailler en France. "À tous les scientifiques, ingénieurs, entrepreneurs, citoyens engagés que la décision du président des États-Unis a déçu", il a assuré qu’ils trouveraient "dans la France, une seconde patrie". "Je vous lance un appel : venez travailler ici, avec nous, sur des solutions concrètes pour le climat", a-t-il enchaîné. "Ce soir, les États-Unis ont tourné le dos au monde, mais la France ne tournera pas le dos aux Américains", a ajouté Emmanuel Macron.

Le président français a également annoncé que lors d’une autre conversation jeudi soir avec la chancelière allemande Angela Merkel, ils étaient convenus de prendre "ensemble, dans les prochains jours, des initiatives fortes". Les dirigeants français et allemand ont manifesté leur volonté de "défendre" l’accord de Paris "sur la scène internationale" au cours de cette conversation de cinq minutes, selon l’Élysée.

Allocution en anglais

Selon une source diplomatique, Paris et Berlin "vont donner instructions à leurs ambassadeurs dans un certain nombre de pays clés pour la mise en œuvre de l’accord de Paris d’effectuer des démarches pour s’assurer de la nécessaire préservation de cet accord historique".

Emmanuel Macron a annoncé aussi, lors de son allocution, que "la France proposera un plan d’action concret afin d’accroître son attractivité pour les chercheurs et les entreprises de la transition écologique et prendra des initiatives concrètes, notamment en Europe et en Afrique", précisant qu’il réunirait son gouvernement la semaine prochaine à cette fin.
Il a prononcé une seconde allocution en anglais à l’adresse des Américains, lançant dans une paraphrase du slogan de campagne de Donald Trump, "MakeAmericagreatagain" : "Makeourplanetgreatagain".

La communauté internationale fustige la décision de Donald Trump

Si le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, annoncé par Donald Trump ce jeudi, n’est pas vraiment une surprise, il n’a pas manqué de provoquer la colère des nombreux pays signataires. La communauté internationale regrette largement cette décision. De Berlin à Paris, en passant par les Etats-Unis, la communauté internationale n’a pas tardé à critiquer le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat.

« Je regrette la décision du président américain », a ainsi indiqué la chancelière allemande Angela Merkel, tout en appelant à poursuivre « la politique climatique qui préserve notre terre ». Auparavant, plusieurs de ses ministres sociaux-démocrates, dont son chef de la diplomatie, avaient estimé que la décision de M. Trump allait « nuire » au monde entier.

« L’accord de Paris fournit le cadre global approprié pour protéger la prospérité et la sécurité des générations futures, tout en assurant l’accessibilité de l’énergie pour nos citoyens et nos entreprises », a réagi de son côté la première ministre britannique Theresa May. « L’accord de Paris va perdurer. Le monde peut continuer à compter sur l’Europe pour le leadership global dans la lutte contre le changement climatique », a pour sa part promis le commissaire européen à l’Action pour le climat, Miguel Arias Canete, en « regrettant profondément la décision unilatérale de l’administration Trump ».

François Hollande a lui aussi réagi : « Donald Trump a pris une décision funeste pour les Etats-Unis, mais qui n’empêchera pas le monde d’avancer dans sa lutte raisonnée et volontaire contre le réchauffement climatique. Le retrait américain ne suspend pas l’accord de Paris. Il doit au contraire la mise en œuvre ».

Pour « marquer sa désapprobation à l’égard de la décision de Donald Trump », Paris et sa maire socialiste Anne Hidalgo, ont décidé d’éclairer en vert la façade de l’Hôtel de Ville de Paris. Dans une déclaration séparée, Mme Hidalgo a qualifié d’ « erreur aux conséquences dramatiques fatale » le retrait de cet accord, « exploit diplomatique inouï (qui) n’aurait notamment jamais vu le jour sans l’implication des États-Unis d’Amérique ».

Les critiques fusent aux Etats-Unis

L’ancien président Barack Obama regrette lui aussi la décision de son successeur Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, mais il affirme que cette décision n’entravera pas les progrès écologiques dans le reste du monde. « Le secteur privé a déjà choisi un avenir à faible carbone, a-t-il déclaré dans un communiqué. Et pour les pays qui se sont engagés dans cet avenir, l’accord de Paris a ouvert les vannes pour que les entreprises, les scientifiques et les ingénieurs déclenchent des investissements et innovations de hautes technologies et faibles en carbone à une échelle sans précédent. Les pays qui restent dans l’accord de Paris seront ceux qui en récolteront les bénéfices en termes d’emplois et de secteurs d’activité créés. »

ElonMusk, le très médiatique Pdg du constructeur de voitures électriques Tesla et ardent défenseur des énergies renouvelables, a annoncé pour sa part qu’il quittait les différents cénacles de grands patrons conseillant Donald Trump, après la décision de ce dernier de quitter l’accord de Paris sur le climat. « Je suis déçu par la décision sur l’accord de Paris. Le changement climatique est réel. L’industrie doit maintenant prendre la tête et ne plus dépendre du gouvernement », a-t-iltweeté

L’ancien vice-président américain, Al Gore, élu prix Nobel de la paix en 2007 pour son activité en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, a lui dénoncé « une décision irréfléchie et indéfendable ».

Le maire de Pittsburgh, une ville industrielle que Trump a opposé à Paris pour justifier sa décision lors de son discours, a immédiatement annoncé qu’il continuerait malgré tout de suivre les engagements contenus dans l’accord sur le climat. Une décision partagée par le maire de New York, qui a déjà indiqué qu’il prendrait bientôt un décret en ce sens. Seuls les alliés républicains du président Donald Trump ont applaudi jeudi sa décision. Leur base électorale n’en attendait pas moins, même si l’opinion américaine en général est de moins en moins climato-sceptique.

Et l’inquiétude de l’Afrique

Le président américain Donald Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris. Une des conséquences immédiatement mesurable de ce retrait, c’est un déficit de deux milliards de dollars du « fond vert » qui doit permettre aux pays les plus vulnérables de mettre en place des projets pour combattre les effets des changements climatiques.

A ce jour, seul un des trois milliards de dollars promis par Barack Obama a déjà été versé au « fond vert ». Les deux milliards devraient donc manquer pour les initiatives des pays les plus vulnérables.

Pour Seyni Nafo, président du groupe des négociateurs africains sur le climat, et ambassadeur climat pour le Mali, les répercussions négatives ne sont pas que financières : « Ceci n’est pas une surprise, mais c’est un coup dur pour au moins trois raisons. La première déjà, c’est quand même un coup dur pour la science et la communauté scientifique de manière générale. Le dérèglement du climat est une réalité et c’est une réalité qui concerne le monde et la planète.

Deuxièmement, c’est un coup dur pour le multilatéralisme et la communauté internationale puisque c’est sur la base de cette première réalité du dérèglement climatique en tant que phénomène global que la communauté internationale s’est mobilisée pour négocier et signer l’accord à Paris, le ratifier dans des délais sans précédent.

Troisièmement, c’est un coup dur pour les pays vulnérables que nous représentons qui n’ont pas créé ce phénomène, qui doivent faire face à d’autres défis tels que la lutte contre la pauvreté et l’accès au développement durable. Donc, c’est un coup dur pour au moins ces trois raisons. C’est une gifle en fait ».

Même sentiment d’inquiétude pour Haïdar el-Ali. Pour l’ancien ministre de l’Environnement et secrétaire général de la Fédération démocratique des écologistes du Sénégal (FDES), le retrait des Etats-Unis signe probablement l’arrêt de mort de l’accord de Paris : « En Afrique, on a très peu été soutenus pour l’environnement. Moi, j’avais dit au président Obama, quand il m’a serré la main, que seul un plan Marshall pour l’environnement en Afrique, j’aurais été séduit si cette question capitale était prise en compte.

Mais voilà que Trump sort de l’accord. Vingt ans de négociations pour rien parce que, s’il sort de l’accord, tout le monde le suit pour sortir parce que les accords de Paris, c’est une contrainte pour les pays qui veulent les suivre, une contrainte économique. Cela veut dire que les Etats-Unis, s’ils en sortent, seront plus concurrentiels économiquement que les autres puisqu’ils n’auront pas ces contraintes. Cela veut dire que les Russes, les Chinois, ils ne vont pas comprendre d’être tout seuls à vouloir suivre les accords contraignants financièrement alors que les Etats-Unis pollueurs ne suivent pas. Je suis désolé, mais moi je pense que tout cela va se casser la gueule. On va se retrouver à la COP 100, tous les scientifiques seront autour d’un seul arbre qui reste. Ils vont dire alors on le coupe maintenant ou on attend la COP 101. C’est tout ce qui va se passer. Pour moi c’est la mort de l’Accord de Paris ».

Et pour l’ancien ministre, cette sortie n’est pas une surprise, mais il est très amer après l’annonce de ce retrait américain : « On a mis une vingtaine d’années pour trouver un accord. Et voilà qu’en cinq minutes, le président américain veut en sortir. C’est inquiétant parce que la planète souffre des dérives de notre société dans sa surconsommation, surproduction. L’Afrique, le continent pauvre, paie les pots cassés de ce réchauffement climatique.

Et voilà que l’entreprise américaine, parce qu’en fait il s’agit d’une grosse entreprise multinationale qui s’en fout un peu de la planète, elle l’a longtemps prouvé. Elle n’est pas dans la Cpi [Cour pénale internationale]. Les Etats-Unis c’est le plus grand pollueur avec les Chinois bien sûr maintenant. Donc on est inquiets. Maintenant que faire ? C’est dommage pour la planète, c’est dommage pour l’humanité. Cela va surtout causer que, du fait que nos pays sont pillés par des multinationales, pillés par des mafieux chinois et autres, au niveau halieutique, au niveau minier, au niveau forestier. Nos enfants n’ont plus le choix que de prendre la pirogue pour aller vous rejoindre là-bas dans vos soi-disant eldorados. Donc ça va donner que les pirogues vont augmenter, le ventre de l’Atlantique va se nourrir et nos enfants vont en souffrir encore ».

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