Bujumbura, le 6 juin 2017 (Net Press) . Ce matin, vers 6 h30’, des personnes armées de fusil de type pistolet, de poignards et de Motorolla pour communication, se sont introduites dans deux ménages du quartier Gasekebuye, zone de Musaga, au sud de la capitale où ils ont volé divers articles. L’on signalera que ce quartier est supposé être l’un des plus sécurisés de la mairie de Bujumbura au regard des personnalités qui y habitent.
Concernant les matériaux subtilisés, l’on peut citer 6 téléphones portables, 4 ordinateurs, une somme d’argent dont la rédaction n’a pas pu connaître le montant, un téléviseur à écran plat ainsi que quatre montres. Selon des informations recueillies sur place, les voleurs ont d’abord ligoté les domestiques et les veilleurs avant de monter à l’étage où ils ont également ligoté les couples avant de passer au forfait.
Burundi - Ue - Coopération
La fièvre monte entre Bujumbura et l’Union européenne
Bujumbura, le 6 juin 2017 (Net Press) . Selon un communiqué rendu public ce 5 juin 2017, le gouvernement burundais affiche sa colère envers l’Union européenne car il affirme détenir des documents qui prouvent que l’Union européenne aurait joué un rôle dans la crise qui secoue le pays depuis 2014.
Selon toujours les affirmations de Bujumbura, ces documents en question rapportent des faits "graves", - que l’on ne cite pas -, qui datent de 2014 et qui sont imputables à la délégation de l’Union européenne à Bujumbura. Le communiqué précise d’ailleurs que les faits remontent à plusieurs mois avant l’insurrection et la tentative de coup d’Etat de 2015.
Selon le porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, qui a lu la déclaration, l’Union européenne aurait financé des personnes physiques ou morales impliquées dans la déstabilisation du Burundi, avant de souligner que ces personnes sont sous mandat d’arrêt émis par la justice burundaise.
Selon toujours ces révélations, ces dernières viennent de s’ajouter à d’autres éléments qui poussent le gouvernement burundais à penser qu’il y avait une main étrangère qui cherche à saboter le processus qui a conduit aux élections de 2015. Le communiqué termine sur des éventuelles conséquences fâcheuses relatives à l’unité des Burundais.
Cette fièvre monte à la veille de la présentation du rapport sur les droits de l’homme au Burundi à Genève en Suisse du 14 au 15 juin 2017. Ces documents évoqués hier par le secrétaire général du gouvernement et porte-parole, seraient à l’origine de l’absence du représentant de l’Union européenne au Burundi aux travaux d’ouverture de la session parlementaire de juin.
Burundi - Eac - Energie
Le Burundi abrite la 8ème conférence de l’Eac sur le secteur pétrolier
Bujumbura, le 6 juin 2017 (Net Press) . Du 7 au 9 juin 2007, débutera à Bujumbura la 8ème conférence de la communauté de l’Afrique de l’Est dans le secteur pétrolier. Cette conférence, The 8th East African Petroleum Conference & Exhibition, est organisée une fois les deux ans et ce sera pour la première fois qu’elle se tient dans notre pays.
Le ministre de l’énergie et des mines, Côme Manirakiza, souligne l’importance de telles conférences car c’est une occasion d’échanger des idées sur ce secteur et développer cette activité dans la région des grands lacs. Par ailleurs, c’est une occasion offerte aux pétroliers pour qu’ils exposent leurs activités, ce qui est bénéfique pour la communauté.
Burundi - Justice - Sécurité
Le Focode demande le sursoie à l’amendement du code de procédure pénal
Bujumbura, le 6 juin 2017 (Net Press) . L’association Focode, dirigée par Pacifique Nininahazwe, demande aux autorités burundaises de ne pas modifier certains articles du code de procédure pénal et du code pénal car ces changements pourraient amplifier les violations des droits de l’homme en toute légalité.
Dans un communiqué de ce lundi 5 juin 2017, cette association exprime son inquiétude du fait que les forces de l’ordre ont transformé les maisons des personnes ayant fui pour leur insécurité en positions policières. Ce communiqué revient également sur l’autorisation des policiers de fouiller pendant la nuit et indique que si cette permission venait à être octroyée, ce serait une occasion nouvelle de traquer les opposants.
Enfin, l’association Focode demande aux enquêteurs indépendants sur la situation au Burundi de suivre de près les travaux de fouille-perquisition pendant la nuit et demande à la cour pénale internationale de diligenter des enquêtes sur l’évolution récente de la situation des droits de l’homme au Burundi.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka sort son bulletin hebdomadaire n° 61
Bujumbura, le 6 juin 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 29 mai au 4 juin 2017 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme dans ce pays. Pour ce rapport, au moins quatre personnes ont été tuées au courant de cette période, un cadavre découvert, deux personnes portées disparues, 31 personnes arrêtées arbitrairement et 4 victimes de violations basées sur le genre.
Les jeunes Imbonerakure du Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du service national des renseignements et des policiers sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits de l’homme. Il relève également des cas d’assassinats, d’enlèvements, de tortures et d’arrestations arbitraires dont sont victimes des présumés opposants au 3ème mandat.
Il s’insurge contre des actes d’intimidation commis par des jeunes Imbonerakure, des contributions forcées faites par ces derniers et par les administratifs. Le phénomène de viol est également signalé et les auteurs restent impunis car proches du Cndd-Fdd. Ce bulletin émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit du gouvernement pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - Usa - Immigration
Donald Trump reste égal à lui-même
Washington, le 6 juin 2017 (Net Press) . Il devient de plus en plus difficile de travailler avec le nouveau président américain, Donald Trump, au regard de ses "déviations" politiques via son compte Twitter. En effet, selon le site de Rfi, le président Donald Trump se déchaîne à propos de son décret immigration qui bloque l’entrée dans le pays des ressortissants de 6 pays musulmans pour trois mois.
En effet, disait le ministre de la sécurité nationale, « Le décret immigration de la Maison Blanche n’est pas une interdiction de voyager, ni une interdiction d’entrée des musulmans aux Etats-Unis ». C’est simplement, « une pause temporaire qui permettra de revoir le système des visas ». Mais sur les réseaux sociaux, le président a une nouvelle fois contredit John Kelly. « Il faut en finir avec le politiquement correct », écrit Donald Trump : « ce décret est bien une interdiction de voyager » explique le président.
On se demande aujourd’hui dans quel état d’esprit sont les juristes dont la mission, difficile, est de défendre la politique de l’administration devant la plus haute juridiction. Ses avocats ont jusque-là tenté, sans succès, d’expliquer qu’il ne s’agit en aucune manière de cibler les musulmans.
Ces cafouillages et le langage sans filtre de Donald Trump vont peut-être définitivement enterrer son texte de loi. Mais ces dérapages sonnent comme un langage de vérité aux oreilles de sa base électorale. Et c’est manifestement à cette base que s’adresse le président des Etats-Unis.
Signalons que sur un tout autre chapitre, Donald Trump vient d’adresser un Tweet maladroit, suite à l’attentat de Londres de la fin de la semaine dernière, où il mélange la sympathie en offrant la coopération des Etats-Unis aux Britanniques et la critique au maire de Londres et d’opportunisme pour pousser son décret sur les voyages. L’on saura que le premier lieutenant de Londres, Sadiq Khan, est un musulman, ce qui en dit long sur son projet de décret immigration.