Bujumbura, le 15 juin 2017 (Net Press) . De sources en provenance de la zone de Musaga au sud de la capitale, une grenade a explosé dans la soirée de ce 14 juin 2017, vers 18 h30", tout près d’un bar appartenant à un certain Lewis. Selon les mêmes sources d’information, une personne a trouvé la mort sur place au moment où neuf autres ont été blessées. Nous apprenons qu’une autre personne a trouvé la mort plus tard.
Les auteurs de ce crime n’ont pas encore été identifiés et les raisons de ce crime ne sont pas encore connues de la rédaction. Des sources policières indiquent que la victime était un chauffeur.
L’insécurité monte d’un cran dans cette zone car avant hier soir, une attaque à armes blanches a été dirigée contre un enseignant d’un lycée de cette même zone, Jean Ndikumana. Les autorités de cette zone avaient indiqué à la presse que le manque de courant électrique dans la soirée est l’un des facteurs qui favorisent de telles attaques.
Dans la zone de Kamenge, au nord de la capitale Bujumbura, plus précisément au quartier Kavumu V, la police a tiré et tué sur une personne vers 3 heures du matin. Selon des sources policières, c’était un bandit qui venait de voler et qui se trouvait à bord d’un camion transportant des casiers de bière.
A Kinindo, un ancien cadre à la banque de la République du Burundi, Brb, prénommé Aimable, vient d’être tué à l’entrée de son domicile en fin de matinée. Il avait été filé par des bandits armés qui lui ont pris tout l’argent qu’il avait avant de l’assassiner. La paroisse Regina Pacis de Kinindo vient de déplorer un autre départ pour l’Eternité de son proche collaborateur, après celui de Jeanne Njejimana, de la chorale Kinindo, qui s’est éteinte dimanche le 4 juin 2017 à l’hôpital Roi Khaled, de Stany Niyonizigiye, lui aussi fauché par des criminels le 11 avril 2017 et de Mademoiselle Sibomana, également de la chorale, morte électrocutée par des fils de la Regideso dans la fleur des ans, à 20 ans, le 24 décembre 2016 ; alors qu’elle venait de chanter pour la messe du soir de la Nativité.
Burundi - Suisse - Droits de l’Homme
"Bujumbura de plus en plus acculé", selon la radio mondiale
Genève, le 15 juin 2017 (Net Press) . Selon la radio France internationale, les rapports de l’Onu indiquent qu’au Burundi, il y aurait entre 500 et 2.000 morts suite à une répression sanglante. La commission indépendante des droits de l’homme des Nations unies a été interdite de séjour au Burundi et son travail vient de durer quatre mois seulement.
Elle a jugé bon de séjourner dans les pays limitrophes et voisins du Burundi, au Rwanda, en Ouganda, en Tanzanie et en République démocratique du Congo où elle a rencontré les centaines de milliers de réfugiés burundais. Dans son rapport à Genève, selon toujours la Rfi, la commission devait rendre compte des assassinats ciblés, des disparitions forcées et des violations de tous genres et autres tortures, bref, des crimes passibles des poursuites internationales devant la cour pénale internationale.
De son côté, le gouvernement du Burundi se sent de plus en plus acculé face à la présentation dudit rapport et informe d’ores et déjà qu’il ne tiendra pas compte de ce futur rapport plein de mensonges ourdis par la communauté internationale.
Des informations en provenance de Genève précisent que tous ceux qui ont pris la parole ce matin, - l’on parlait exclusivement du Burundi - insistaient sur le dialogue inclusif entre toutes les parties sans condition aucune des parties au conflit dans ce pays.
Signalons que contrairement aux informations antérieurement diffusées, le Burundi a été représenté par son ambassadeur dans ce pays et le président de la Cnidh, Jean Baptiste Baribonekeza.
Burundi - Commerce
Des stations d’essence interdites pour une semaine
Bujumbura, le 15 juin 2017 (Net Press). Le ministère de l’énergie et des mines a pris une décision d’interdire trois stations de la capitale Bujumbura pendant une durée d’une semaine à partir de ce 15 juin 2017. Cette mesure intervient après que des éléments de ce ministère eurent inspecté les stations services et trouvé que certaines d’entre elles ne respectent pas les consignes dudit ministère.
Ces stations sont Station Mogas de Kigobe, Station Mogas de Nyakabiga ainsi que la Kigobe City Oil. D’après toujours ce ministère, toute la quantité de carburant qui était cachée dans ces stations sera redistribuée au ministère de la solidarité pour qu’elle soit utilisée dans les travaux de développement.
Rappelons que le ministère de l’énergie et des mines a obligé le stations d’afficher des pancartes qui indiquent que la station est ouverte ou fermée et ce, jusqu’au 25 juin 2017. Passé ce délai, d’autres mesures plus draconiennes seront envisagées. Le même ministère vient d’annoncer également une autre mesure, elle plus salutaire, de prolonger de 2 heures la distribution du carburant, de 19 heures à 21 heures.
Burundi - Sécurité
Fouille - perquisition dans la zone de Rohero
Bujumbura, le 15 juin 2017 (Net Press) . Selon des informations concordantes, des policiers ont opéré une fouille - perquisition dans l’une des parties de la zone Rohero, à Rohero II plus précisément, entre le Boulevard Mao Tse Tung et l’avenue de Muyinga, passant devant l’école française de Bujumbura. Mais cette fouille n’a pas touché les habitants du boulevard de l’Uprona, qui part de l’université du Burundi vers la présidence de la République.
Selon des habitants de ce quartier, les policiers n’étaient pas en colère et causaient gentiment avec ceux qu’ils allaient fouiller, qui n’ont pas du tout résisté et qui n’ont même pas exigé un mandat de perquisition. Il n’était pas rare que certains policiers demandaient du thé aux personnes fouillées, une demande que les habitants n’ont pas su interpréter s’il s’agissait d’une simple blague ou s’il y avait un fond de sérieux.
Le quartier Rohero II est l’un des quartiers dont les habitants sont des plus âgés de la capitale, les autres quartiers étant habités par des enfants des parents défunts ou alors par des personnes tierces qui achètent des parcelles après le décès des propriétaires. Ce peut être une raison pour laquelle la police ne veut pas brutaliser tous ces hommes et femmes du 3ème âge et qui, de part leur sagesse, sont contre la violence, quelle que soit sa nature.
Burundi - Usa - Politique
"Va-t-il terminer son mandat ?", s’interroge une large opinion
Washington, le 15 juin 2017 (Net Press) . La question est sur plusieurs lèvres car Donald Trump est l’un des rares présidents des Etats-Unis qui défraient le plus, et de façon quotidienne, la chronique de la presse tant américaine qu’internationale à cause de son tâtonnement politique à la tête de la plus grande puissance de la planète. En effet, selon le site de Rfi, Donald Trump serait visé par une enquête pour obstruction de la justice.
Cette information est donnée par le Washington Post ce jeudi matin 15 juin. D’après nos confrères, l’enquêteur spécial Robert Mueller est en train de constituer son dossier contre le président des Etats-Unis.
Quelques minutes après l’audition de James Comey devant le congrès, l’avocat de Donald Trump l’estimait conforté par ce témoignage. L’ancien patron du Fbi avait enfin publiquement déclaré que le président des Etats-Unis n’est pas inquiété dans la tentaculaire enquête russe. Le lendemain, Donald Trump insultait publiquement James Comey, « un menteur qui fait fuiter des informations dans la presse ».
L’information publiée par le Washington Post est une bombe. Le président serait sous investigation dans le plus grand secret pour obstruction dans une affaire de justice.
L’enquêteur spécial sur le dossier russe aurait donné cette orientation à son travail après le limogeage de James Comey. Avec à l’appui de son dossier, les mémos écrits par l’ancien patron du Fbi, les tweets rageurs du président, et des rendez-vous avec tous les chefs du renseignement américain.
C’est ainsi que nos confrères du Washington Post expliquent les rumeurs d’éviction de Robert Mueller. Le président aurait été mis au courant des soupçons qui pèsent sur lui. L’avocat de Donald Trump estime que cette dernière fuite dans la presse est un outrage, illégal et inexcusable.