Kirundo, le 20 juin 2017 (Net Press) . Francine Nsengimana a été tuée par son mari Gabriel Nyabenda à coups de poignard ce lundi pendant la soirée, au quartier de Runanira au centre ville de Kirundo.
Selon des sources sur place, depuis quelques jours, il y avait une mésentente entre ce couple, l’auteur présumé du meurtre a été arrêté par la police pour des enquêtes avant d’entamer les poursuite judiciaires.
Sur un autre chapitre, le ministère public près du parquet de Muyinga a requis une peine de 25 ans et une amende de 5 millions de nos francs contre les militaires accusés d’avoir participé à l’attaque du camp Mukoni (province de Muyinga-est du pays), en janvier dernier.
Lors de l’audience publique, les militaires ont plaidé pour que leur commandant de camps soit se présente à la barre afin de témoigner leur innocence face à ces accusations. Seul le major Dieudonné Ndayisaba s’est présenté et a juré sur tous les toits que le lieutenant Moise Nimubona n’était pas dans l’attaque.
Burundi - Economie
Quand la sueur du pauvre est sucé à la mairie de Bujumbura, clame l’Olucome
Bujumbura, le 20 juin 2017 (Net Press). Dans un communiqué de presse de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économique (Olucome) rendu public ce mardi le 20 juin 2017, cet observatoire déplore les mauvaises habitudes des autorités municipales qui profitent de la mise en application d’une loi pour y tirer leurs propres intérêts en suçant le maigre revenu issu de la sueur du pauvre citoyen.
L’Olucome trouve qu’il est impensable que la mairie puisse taxer à hauteur de 30.000 francs aux pauvres commerçants ambulants pour légaliser ce commerce, qui à peine parviennent à se procurer de la ration journalière. Il déplore un mauvais comportement de certaines autorités qui profitent malignement de la mise en application de ladite loi et des autres textes légaux pour demander des fonds non prévus par la loi à ces commerçants ambulants à l’instar des frais d’achat des gilets à un prix exorbitant oscillant autour de huit mille francs burundais alors qu’il n’en ont pas.
Pour réussir leurs magouilles, poursuit-il, ils donnent le marché aux associations complices en vue de partager le bénéfice illégal qui s’est manifesté respectivement pour les motards, les taxis vélos et aujourd’hui pour les commerçants ambulants.
L’Olucome demande au gouvernement burundais de faire arrêter ce détournement des fonds des pauvres citoyens opéré à travers les associations lors de la mise en application de certaines lois, d’abandonner la vente des gilets aux commerçants ambulants pour n’être identifiés que par leusr badges en vue de couper court avec ces magouilles de certaines autorités et de cesser enfin de malmener les commerçants ambulants mais de trouver d’autres voies pour les ramener à respecter ladite loi comme la réduction des taxes à payer.
Burundi - Société - Environnement
Le contrôle technique des véhicules, pour quel intérêt ?, s’exclame un lecteur !
Bujumbura, le 20 juin 2017 (Net Press) . Un lecteur assidu de l’agence Net Press s’interroge de l’utilité du contrôle technique des véhicules opéré par la police de roulage au moment où les véhicules vieux comme les bus assurant le transport des personnes qui dégagent les fumées nauséabondes qui gênent les gens et qui polluent la ville de Bujumbura grouillent dans les rues de la capitale aux yeux et aux nez des policiers de roulage.
La situation est d’autant plus révoltante que ces bus ont des certificats de contrôle technique neufs mais une fois que l’on est à l’intérieur, leurs coussins déchirent des habits des passagers, s’ils ne sont pas blessés par des métaux non protégés sur les sièges. Notre lecteur conseille à la police de roulage de veiller à ce que tous les véhicules soient soumis avec rigueur au contrôle technique afin de préserver la pollution de la ville de Bujumbura et bien sûr la santé des gens.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka sort son bulletin hebdomadaire n° 63
Bujumbura, le 20 juin 2017 (Net Press) . Il couvre la semaine du 12 au 18 juin 2017 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme enregistrées au cours de cette période car au moins 10 personnes ont été tuées, 5 portées disparues, 72 personnes arrêtées arbitrairement et une victime de violences basées sur le genre.
Pour la ligue Iteka, les jeunes Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du service national des renseignements, des policiers et des militaires sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations. Il relève également des cas d’assassinats, d’enlèvements suivis de disparitions forcées, de tortures et d’arrestations arbitraires des présumés opposants au 3ème mandat.
Les autres catégories frappées par la répression de ce régime sont constituées des membres des partis de l’opposition ainsi que des militaires ex-Fab. Il s’insurge également contre des entrainements paramilitaires, les actes d’intimidation ainsi que des contributions forcées. Ce bulletin émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit du gouvernement pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi –Benin –Santé
Patrice Talon dresse le bilan de son état de santé
Cotonou, le 20 juin 2017 (Net Press) . Après 24 jours d’absence de Cotonou, le président béninois, Patrice Talon, au cours d’un conseil des ministres tenu ce lundi le 19 juin 2017, a dressé le bilan de son état de santé.
Le président Patrice Talon a révélé qu’il a subi une intervention chirurgicale dans l’une des cliniques parisiennes, au niveau de la prostate, le 26 mai 2017 qui a entrainé une complication digestive et subi une deuxième intervention chirurgicale le jeudi 1er juin 2017. Dans ses dires, le président Patrice Tallon estime que les deux opérations se sont bien déroulées et qu’il est totalement rétabli et qu’il poursuit pleinement l’exercice de ses prérogatives constitutionnelles.
Une première fois dans nos démocraties
Au moment où l’éternel président zimbabwéen, Robert Mugabe, qui a juré de quitter du pouvoir au cercueil, dépassé par le poids de l’âge, gouverne à partir de l’un des prestigieux hôpital de Singapour en Asie du sud-est, dort en pleine conférence et que ce geste est jugé par son porte-parole qu’il ferme momentanément les yeux pour réfléchir sur l’avenir du pays, les Béninois apprécie hautement que leur président joue la carte de la transparence concernant son état de santé
Burundi - Rwanda - Génocide
Lu pour vous
Quand les militaires français recevaient l’ordre de venir en aide aux génocidaires en débandade
Paris, le 20 juin 2017 (Net Press). Dans sa prochaine livraison à paraître le 28 juin, la revue XXI apporte des informations inédites sur l’aide multiforme apportée par Paris aux extrémistes hutus organisateurs du génocide au Rwanda en 1994.
« Au cours de l’opération Turquoise, ordre avait été donné [aux militaires français] de réarmer les Hutus qui franchissaient la frontière » entre le Rwanda et l’ex-Zaïre. Ceux-là même qui venaient de commettre, au cours des trois mois précédents, un génocide aussi fulgurant qu’impitoyable contre les Tutsis. L’auteur de cette confidence sulfureuse est un haut-fonctionnaire français habilité secret défense. Lorsque, en avril 2015, François Hollande annonce sa décision de déclassifier les archives de la présidence française relatives au Rwanda pour la période 1990-1995, ce commis de l’État est désigné, avec l’un de ses pairs, pour passer au tamis ce qu’elles recèlent.
Plusieurs mois après avoir accompli ce travail de bénédictin, le haut-fonctionnaire confiera à un cercle restreint le vertige qu’il a éprouvé en épluchant les archives relatives au rôle de Paris avant le génocide et jusqu’à l’opération Turquoise. Au moment d’instruire l’exécutif de ses découvertes, écrit le journaliste Patrick de Saint-Exupéry – cofondateur de la revue XXI, après avoir été longtemps grand reporter au quotidien LE FIGARO – dans le numéro à paraître le 28 juin, il a « clairement expliqué qu’il serait très problématique pour les personnes [françaises] concernées par cette affaire que ces documents soient communiqués ». Parmi ses découvertes, « plusieurs documents sur le ‘droit de retrait’ que des militaires français auraient fait valoir pour ne pas obéir aux ordres » qui les sommaient d’apporter leur concours aux génocidaires rwandais en débandade.
Hospitalité de la France pour certains génocidaires
Un mois plus tôt, un embargo sur les livraisons d’armes aux belligérants rwandais avait été adopté par l’Onu, et une résolution de la commission des droits de l’Homme de l’organisation internationale évoquait un « génocide » en cours au pays des mille collines.
Dans son long récit, le journaliste produit en outre le fac-similé d’une « évaluation politico-militaire de la crise du Rwanda », estampillée « Confidentiel défense », rédigée en février 1995 par la Délégation aux affaires stratégiques du ministère de la Défense. Celle-ci rappelle qu’avant comme pendant le génocide, la DGSE (le service de renseignement extérieur français) avait régulièrement alerté les responsables politiques sur la « stratégie de provocation » des extrémistes hutus de l’entourage du président Juvénal Habyarimana – alliés de Paris –, puis sur leur implication directe dans les massacres de masse commis contre les Tutsis et les opposants hutus d’avril à juillet 1994. Sans être entendue… puisque, comme le précise aussi cette note, « le gouvernement français offrira l’hospitalité à des personnalités qui se révéleront ensuite être des ‘VIP du génocide’ ».