Ruyigi, le 26 juin 2017 (Net Press) . Selon des informations en provenance de cette contrée, la police aurait appréhendé ce dimanche 25 juin 2017 une deuxième personne soupçonnée de faire partie d’une bande de voleurs à main armée, dans la commune de Butaganzwa de la province de Ruyigi, à l’Est du pays.
Selon les mêmes informations, ce groupe serait composé de trois personnes qui volent à main armée et parfois avec des armes blanches, dont des machettes. Ce sont des anciens détenus dans la prison de cette même province, qui étaient naguère poursuivis pour infraction de vol qualifié.
Burundi - Hygiène
Une concurrence déloyale en faveur de ... l’efficacité !!!
Bujumbura, le 26 juin 2017 (Net Press) . C’est une situation inédite dans la mairie de Bujumbura. En effet, depuis 2013, l’administration citadine a constaté qu’il y avait un désordre dans le domaine de la salubrité de la ville de Bujumbura. Des réunions furent organisées et on a abouti à une compétition qui visait la sélection des acteurs compétents pour cette activité.
Des critères furent arrêtés comme la détention du registre de commerce, d’un compte bancaire, du Nif et des véhicules propres ou contrats de location des véhicules d’une année ainsi qu’une caution de 2 millions de francs burundais. Ainsi, 18 sociétés privées ont été retenues pour faire ce travail et malgré cet effectif, toute la mairie n’était pas servie.
Depuis quelques jours, les mêmes sociétés ont entendu des bruits qui voulaient qu’il y a risque des troubles des activités de ces sociétés et ce, avec la complicité de la mairie de Bujumbura. C’est à ce titre que ces organisations œuvrant en matière de salubrité ont pris l’initiative d’adresser une correspondance, en date du 24 avril 2017, au maire de la ville pour demander une séance d’échanges d’avis et considérations pour améliorer la qualité des services, mais en vain.
C’est ainsi qu’en date du 6 juin 2017, le maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, lors d’une conférence de presse, a fait savoir qu’une société dénommée BCCO, a droit à garder le monopole en matière de salubrité sur toute la ville de Bujumbura. Il a également émis des critiques très acerbes à l’endroit des sociétés qui existaient tout en faisant la publicité d’une autre qui a vu le jour il y a seulement quelques mois.
Ces sociétés se posent des questions. Qu’est-ce que la nouvelle société apporte de nouveau dans ce domaine ? A-t-elle un nouveau dépotoir ? BCCO, fut-elle la plus puissante des sociétés, peut-elle remplacer 18 autres qui n’arrivaient même pas à couvrir toute la capitale ? L’on signalera que les contrats de ces 18 sociétés reviennent automatiquement à la nouvelle société. Mais alors, que deviendront les contrats justement en cours puisque les ménages ne sont pas prêts à payer d’autres services avant le terme du contrat ?
Faut-il penser que BCCO va prester gratuitement et ne va plus payer l’impôt ? Car d’après la mairie, le fonctionnement de BCCO permettra à la mairie de récupérer 400 millions de francs ordinairement alloués à la propreté de la ville et de recouvrer 30% du revenu de BCCO.
Autant de questions que ces sociétés se posent et demandent que la BCCO et la mairie observent les règles d’usage dans la concurrence sur le marché au lieu de ternir l’image des autres organisations partenaires. Elles demandent également que les clients fassent le sourd d’oreille aux propos mensongers diffusés par les concurrents contre leurs structures. Elles demandent enfin que les autorités administratives et les agents de l’ordre ne tombent pas dans le piège de ceux qui cherchent leurs intérêts propres par manipulation et abus du pouvoir.
Burundi - Confessions Religieuses
Les musulmans du monde entier célèbrent la fête de l’Aïd sauf ... à la Maison Blanche
Bujumbura, le 26 juin 2017 (Net Press) . Ce dimanche 25 juin 2017, les musulmans du Burundi se sont joints au reste de la communauté internationale pour commémorer la fête de la fin du Ramadhan, une fête où généralement les fidèles d’Allah affichent une solidarité entre eux d’abord, mais également envers ceux des autres religions, en partageant notamment à manger et à boire.
Au Burundi, cette fête est arrivée au moment où le pouvoir d’achet des populations est proche de zéro, ce qui n’a pas permis aux membres de cette croyance religieuse de rayonner comme dans les années passées. La fête officielle de l’Aïd a été célébrée dans la province de Ngozi et à Bujumbura, les responsables de cette religion ont conseillé aux populations de ne pas dépenser au-delà de leurs moyens, mais également de partager le peu qu’ils ont avec les enfants de la rue et les pauvres.
Sous d’autres cieux, aux Etats-Unis, le président Trump a marqué encore une fois sa différence que certains n’hésitent même pas à qualifier de "méfiance" envers l’islam. En effet, il a publié un communiqué samedi 24 juin 2017 pour adresser ses salutations chaleureuses, mais ni lui, ni son administration, personne n’a jugé bon d’organiser une cérémonie à la Maison Blanche, une tradition qui y existait pourtant depuis 20 ans.
Il semble qu’en 1805, l’ancien président américain Thomas Jefferson a profité de la présence d’un employé officiel de Tunis pour organiser un dîner à la tombée de la nuit alors que les invités étaient en général conviés à 15 h 30. En 1996, Hilary Clinton, alors première dame, a institué la tradition de célébrer l’Iftar (repas de rupture de jeûne) à la Maison Blanche. Tous les autres présidents, y compris George Bush malgré les attentats du 11 septembre 2001, ont maintenu cet événement. Pour ce dernier, il fallait distinguer l’islam du terrorisme, poussant même son successeur Barack Obama à respecter cette tradition.
Burundi - Droits de l’Homme
La campagne Sos-Torture publie son rapport n° 80
Bujumbura, le 26 juin 2017 (Net Press) . Il couvre la période du 17 au 24 juin 2017 concernant les violations des droits de l’homme. Selon lui, au moins trois personnes ont été assassinées au cours de cette période, dont un homme abattu par des militaires à Mwumba dans la province de Ngozi.
Deux autres personnes ont été blessées au cours de la période susmentionnée, dont un homme violemment tabassé par des miliciens Imbonerakure dans la province de Ruyigi. Il évoque les violations commises par ces derniers en toute impunité et avec la complicité de la police et du ministère public, citant un exemple des miliciens qui ont fait irruption au domicile d’un habitant de Ruyigi pour le ligoter et le tabasser sans raison.
Le même rapport évoque encore 12 personnes au moins qui ont été arrêtées au cours de cette même période, dont neuf personnes interpellées dans la seule commune de Matana, dans la province de Bururi, au Sud du pays.
Burundi - Grande Bretagne - France - Politique
Les Anglais vivant en France cherchent une naturalisation en France
Paris, le 26 juin 2017 (Net Press) . Un an après le référendum qui a vu une majorité de Britanniques opter pour le Brexit, des citoyens du Royaume-Uni envisagent une demande de naturalisation en France. Depuis le principe du Brexit choisi le 23 juin 2016, peu de Britanniques résidant en France sont passés à l’acte de la naturalisation. En 2016, 1.363 citoyens ont déposé un dossier complet, selon le ministère français de l’intérieur, alors qu’ils sont plus de 300.000 à vivre en France. Mais la hausse est impressionnante car il s’agit d’un bond de 254% par rapport à 2015.